mercredi 28 septembre 2022
Boucle du Confluent 2021
lundi 15 août 2022
KV Méribel (Championnats de France)
Quelques jours plus tard, récit du Championnat de France de Kilomètre Vertical qui se déroulait à Méribel. Restons modestes, tout le monde ne l'est pas sur les réseaux, il n'y a aucune sélection pour participer, il suffit de prendre sa licence. Mais les meilleurs sont bien là, et grimpent très vite.
A Val d'Isère l'an dernier, le parcours comme l'orga générale étaient plutôt
moyens. Ici tout va bien. Du village point de départ on voit le sommet et les
1000m de dénivelé à affronter, pour une distance de 2,5km. C'est toujours
impressionnant.
La veille, reco partielle du tracé sous un magnifique soleil couchant. C'est un
bon terrain, une pente régulière, la course sera belle. Et rapide, du moins je
l'espère.
Le lendemain, me voici au départ à 10h38'15". On part toutes les quinze
secondes, les plus anciens d'abord. Les élites en dernier.
En bas il y a du public, je démarre donc comme un idiot, trop vite. Les cent
premiers mètres de dénivelé peuvent se courir, je le fais donc. Un coup d'oeil
à ma montre, 3 minutes 52 secondes. Ca ferait une course en moins de quarante
minutes, quasiment un podium. N'importe quoi... Par raison et par force, je me
calme. Déjà le souffle court, un rythme haché, il faut laisser le cardio
redescendre. Je reprends peu à peu mon souffle et une vitesse que je peux
tenir. Le parcours est donc régulier, raide mais propre, propice à un bon
chrono.
Aux 500m de dénivelé, je passe en environ 23 minutes, ce sont les bases de mon record, j'ai bon espoir. Mais arrive une deuxième partie bien plus compliquée : une série de marches avec des rondins, un sentier plus étroit, des passages caillouteux. Impossible de tenir le rythme bon et régulier du début, le chrono s'en ressent. J'ai l'impression d'aller bien, et je pense que je l'étais, mais la vitesse faiblit.
Au panneau annonciateur des derniers cent mètres à gravir, je passe en 46 minutes et des poussières. Et le final est compliqué avec beaucoup de rochers, il faut calculer où mettre les pieds, parfois poser les mains pour se hisser.
Je fais tout mon possible et je franchis la ligne d'arrivée bien au-delà des cinquante minutes. A mon chrono que j'oublie d'arrêter, entre 51 et 52 minutes. Officiellement, j'aurai sur le classement un chrono de 54'14" que je n'ai toujours pas compris. Bon ça reste un détail, j'étais loin de mon record et du podium catégorie.
La suite est vraiment bien, une fois le souffle retrouvé : un petit ravito sympa avec boissons, grignotis, et même un petit vin blanc pour les demandeurs. Des bénévoles partout sympas. Et un immense panorama vers les Ecrins, le Mont Blanc et la Pierra Manta, entre autres. Une longue descente pour revenir vers le point de départ, puis un plateau repas et très bonne bière locale offerts, en attendant la remise des prix. Vraiment tout bien, rien à redire sur cette orga.
Le parcours était très bien, avec une deuxième partie qui en a calmé et fait déchanter plus d'un. C'est le jeu, on ira chercher un record ailleurs.
Pub !
Le lendemain, sous un orage naissant, j'ai pu découvrir d'autres jolis sentiers à contre-sens du 50km qui empruntait là un parcours de repli. Fin d'un séjour aussi court qu'agréable sur ce Méribel Trail que je me permets de recommander.