Trail des Cascades 2014

Retour sur cette deuxième édition du Trail des Cascades. J'ai mis du temps à écrire ce petit compte rendu, peut être que j'ai laissé trop d'énergie et de souvenirs dans celui du Tour des Cirques. Et puis ce n'est pas évident de faire une course sans avoir tous ses moyens qui , je le sens bien à l'entrainement, sont encore loin d'être revenus.

L'avant course est cette année située au pied des cascades et tout se passe bien pour la remise du dossard, notamment grâce à un champ transformé en grand parking. Le temps de saluer beaucoup de monde et de m'échauffer, me voici sur la ligne de départ sans aucune ambition, juste voir où j'en suis trois semaines après le GRP et quelques footings poussifs.

Je laisse donc filer les lièvres du jour et je me fonds dans le peloton sans m'affoler sur les premiers kilomètres destinés à étirer le monde et éviter les bouchons sur le premier sentier.

A l'attaque de la première côte,  je sens que le corps répond bien  et je commence donc à pousser un peu la machine.

Je croise pour la première fois le légendaire Chevalier Cathare qui chaque année vient  animer les sentiers des Citadelles. Son identité reste toujours mystérieuse.

Après un bout de piste roulant où je ne suis pas super rapide, nouvelle belle montée vers la crête rocheuse et technique.

  

Dans la descente où ça ne va pas assez vite pour moi, j'effectue un dépassement un peu acrobatique, je pars en glisse et me rattrape comme je peux avant de jouer aux quilles avec les jambes de la fille qui me précédait.

Toujours en forme je poursuis à un bon rythme, bien efficace dans les montées. J'effectue une pause au ravito/bodega, le temps de remplir le bidon et grignoter un peu en buvant un Coca.

Dans la descente sur Leychert, je sens bien les limites de ma vitesse actuelle, la machine un peu rouillée je n'arrive pas à accélérer.

Par contre dès qu'on retrouve la belle montée sous le château de Roquefixade je me fais plaisir : gros rythme en montée où je  reprends plusieurs coureurs. Je passe les filles qui jouent le podium pour remonter jusqu'à celle qui terminera deuxième.

J'ai embarqué avec moi une petite trompe qui me sert de klaxon et est fort utile pour effectuer tous ces dépassements.

 Je prends le temps de faire quelques photos dans ces superbes décors.

Passé le château, je m'arrête rapidement au petit ravito, boire un coup et saluer les bénévoles. On attaque ensuite la longue descente vers les cascades et je sens bien que ça coince. Entre un début d'ampoule, la vitesse perdue sur l'entrainement à l'ultra et surtout les cuisses douloureuses, il m'est impossible d'aller vite.

Je me fais donc doubler par beaucoup de ceux que j'avais dépassé précédemment, une grosse quinzaine.

Au niveau des cascades, je suis à nouveau bien et efficace en montée, mais ce n'est qu'un passage avant la descente, difficile à négocier même si le terrain est sec.

Le final en montée se passe bien pour moi, j'ai toujours la pêche en côte, c'est juste la vitesse pure qui demande à être retravaillée. J'en termine avec Jérôme et Alexandre du Spiridon du Pays d'Olmes, après s'être encouragés à tour de rôle durant les derniers kilomètres.

Et après avoir passé ma course à klaxonner pour doubler ou saluer spectateurs et bénévoles, je sors mon magnifique chapeau pour le final, relique d'un mariage récent. J'avais parié de terminer le Tour des Cirques avec, mais les difficultés que j'ai connues dans la dernière descente ne m'avaient plus donné envie de le sortir, car après ces 120km l'arrivée était trop solennelle pour moi. Voila qui est fait dans la joie et la bonne humeur.

Il m'aura fallu 2h20 pour terminer ces 20km et 1000md, à la 87ème place.

 

 J'irai par la suite encourager les copains qui arrivent dans la terrible dernière côte, avec ici Yvan pour sa reprise avec un dossard.

La suite est comme l'an dernier très festive, quelques demis frais à la buvette avant le sympathique plateau repas, le tout dans une très bonne ambiance.

Et pour finir, la petite goutte magique qui permet de bien digérer.

Bravo à l'orga qui a encore su mettre en place une belle course sur un parcours qui se mérite, et qui sait recevoir les coureurs dans les meilleures conditions. Valeur sûre !

Port de Barroude - Pic Barrosa

Quinze jours après le Tour des Cirques et après beaucoup de repos, l'envie de revenir en montagne est bien là. La météo est annoncée bonne et le secteur de Barroude est un coin dont je ne me lasse pas.

Après une pizza à Saint Lary et un bivouac  à l'aire de Moudang, on attaque la sortie assez tôt, à 7h30.

On bénéficie donc d'une belle lumière pour admirer le cirque de Barroude. Je ne sais pas si c'est son nom officiel, les cartes parlent de la Muraille de Barroude.

Peu importe, c'est très beau.

Nous sommes sans doute les premiers à monter ce matin et on croise pas mal de marmottes et quelques isards.

A l'attaque du verrou glaciaire qui mène sur le plateau de Barroude, juste sous les parois.

On passe rapidement auprès du refuge, juste le temps de remplir les bidons, avant de poursuivre vers le port.

 Définitivement très beau.

Arrivée rapide au port de Barroude devant les 3000 voisins, la Munia et Troumouse.

On poursuit sur la très large crête en direction du Pic Barrosa.

Pic Barrosa, 2772m.  Belle vue à 360°.

En suivant  la crête, le Soum de Barroude, le Pic de Port Vieux et dans l'ombre le Port Vieux.

Vue sur le Pic Barrosa.

Les 3000, soient le dos du Cirque de Troumouse, les lacs de Barroude et le Pic de la Géla.

 Pic de Port Vieux, vue sur le Pic Barrosa.

 On redescend directement dans les éboulis en direction des lacs.

Et on croise là toute une troupe d'isards qui nous surveillent du coin de l'oeil, mais sans s'enfuir.

 Le coin idéal pour grignoter un bout avec une vue que peu de restaurants peuvent proposer.

Une belle descente nous attend ensuite, de quoi s'apercevoir en courant que la machine est encore grippée et pas encore remise des 120km avalés il y a quinze jours.

La carte de la sortie pour ceux qui souhaiteraient découvrir ce magnifique secteur. Notre boucle faisait environ 25km pour 1500md. Le circuit habituel consiste à redescendre par le Port Vieux.