jeudi 13 juin 2019

Trail du Pays de Sault


Retour avec plaisir sur ce trail que j'aime bien. Avec aussi des intentions de bien faire, un podium fait toujours plaisir, même si l'on sait que ce n'est pas un plateau de championnat de France.


Je retrouve los amigos durant mon échauffement. Bon moral, on plaisante sur le balisage réputé léger ici. On était en dessous de la réalité cette fois.


Les bières sont déjà au frais. Il faudra parcourir 28km et 1700md+ pour y avoir droit.




8h, ou plutôt 8h05 le temps de gonfler les arches, le départ est donné. Bien placé je suis environ 6ème.
Devant Sébastien Sarda et un autre s'envolent, la victoire devrait leur appartenir.

Le début est plutôt roulant vers Roquefeuil, puis ça monte, ça descend. Je suis bien, je navigue vers la 6/8ème place.

Un premier piège à éviter, un petit sentier à prendre à gauche alors que l'on est lancés sur un bon chemin en descente. Ici comme ailleurs une rubalise en travers ne serait pas de trop, ou un balisage bien fourni. Pour cette fois je m'en sors bien.


Suit une très belle descente en direction de Niort. Les places se sont faites, les écarts se sont creusés, je suis dixième je crois, et seul.
Je suis en forme, la chaleur commence à s'installer, je mange et je bois régulièrement.

Traversée de Niort, pas un bénévole en vue, des flèches en bord de route à la limite d'être cachées par des voitures garées. Je connais le parcours, à peu près le même qu'il y a deux ans, en sens inverse. Ca aide.


 Après Niort des pistes montantes, puis peu à peu la découverte du monument de la course : une superbe montée tracée tout droit, sans doute un ancien chemin d'exploitation du bois gagné par la végétation. C'est raide, c'est sauvage, c'est bon.

Parti sans bâtons j'en prends deux naturels trouvés au bord du sentier. 



Vient ensuite un bout de piste à courir, puis le ravito. L'orga en annonçait un, il y aura en fait quatre ou cinq points d'eau. Dommage de ne pas le signaler avant la course.

Je prends des tucs, un peu de coca, je m'asperge la tête.

Et je repars pour la suite de l'énorme montée. 


Derrière moi un coureur avec le même fournisseur de bâtons. J'ai mouillé mon buff dans une flaque, posé par dessus la casquette il me rafraichit. C'est le bon jour pour tester les moyens de survivre en vue de Sobrarbe.

Peu à peu on sort des bois pour continuer à monter en vue de la crête et atteindre le sommet, voisin du Pic d'Ourtiset.
C'est un peu technique mais surtout superbe, avec une vue à 360° sur la plaine d'un côté et les sommets enneigés de l'autre.






Le coureur m'a dépassé, mais dans la descente qui suit, herbeuse et très raide, il perd du temps et je le redouble.

On plonge ensuite dans les bois quand tout à coup, plus de rubalise...

Il y a plus ou moins deux sentiers, pas très marqués, et connaissant le coin (course 2017) je choisis de prendre celui qui descend. Je dois un peu chercher dans les bois et je finis par tomber sur un bon sentier, et plus loin retrouver le balisage qui arrive de droite.


Je le suis à nouveau pour arriver au col de Tourrugue, son point d'eau, et la cabane où nous avions bivouaqué avec Marion.

Ensuite c'est la très grosse descente.

Aucun coureur en vue, je ne comprends plus rien au classement après m'être brièvement perdu. Je ne suis pas un super descendeur, mais personne ne me reprend.

A un endroit j'affole des vaches et leurs veaux, j'en viens à me demander si je suis le premier à passer...


Grosse descente donc, une hésitation à un embranchement qui manque de rubalise, puis je me trompe au-dessus de Mazuby, toujours par manque de balisage. Je comprends vite, je reviens sur mes pas, trouve une rubalise cachée dans un petit sapin.



Un autre point d'eau, le plein du bidon, un verre d'eau fraiche sur la tête. Je passe Mazuby, un chemin avec des herbes supers hautes, un champ où c'est pareil, et toujours personne en vue.


Mon rythme est bon, pas de faiblesse. Je descends sur la route de Niort, point d'eau, et j'attaque la dernière grosse montée.

Surprise, je croise un coureur qui descend. Plus loin, deux ou trois autres. Encore d'autres, je finis par demander. Ils sont soit du 10, soit du 18km.

Rien à faire là à mon avis, mais ne connaissant pas leur tracé je m'abstiens de leur dire qu'ils se sont trompés.

J'arrive sur le haut, le ballet des coureurs en sens inverse continue su l es pistes. Je comprends qu'il y a un souci et je ne comprends d'ailleurs plus ou aller moi-même.

La situation me gonfle et les maisons d'Espezel étant en vue je file au plus court, je ne sais de toute façon plus où aller.



Je retombe sur des bénévoles et j'arrive en vue de l'arrivée. Je compte les dossards enfilés sur une pique, je dois être dans les dix premiers, en 3h37.
Ca discute fort autour du ravito d'arrivée, de très nombreux coureurs se sont perdus et les classements ne  seront pas vraiment représentatifs de la valeur des présents.

J'ai ensuite un gros coup de mou, probablement un début de déshydratation. Je bois beaucoup, je me repose un peu adossé à l'ombre d'un arbre, et peu à peu ça passe.




La remise des récompenses se fait attendre, problème informatique apparemment. On fait un petit apéro en attendant puis la cérémonie a donc lieu.


Je suis bien premier Master 2 et j'apprendrai quelques jours plus tard que je suis huitième. Les vainqueurs potentiels ont disparu du classement.


Ensuite un sympathique petit grignotage, comme à chaque fois.

***

Il ne manquerait pas grand chose pour que ce soit totalement réussi, puisque le super parcours était là, tout comme la bonne ambiance que l'on vient chercher ici. Il suffirait que le balisage soit vraiment renforcé, notamment à chaque croisement et lieu où l'on peut se tromper, et tout se passerait bien.
Le défaut est connu, depuis des années, et à mon avis assez simple à corriger. Adrien, à toi de jouer.

mercredi 5 juin 2019

La Montée Cathare




La différence entre un rêve et un projet, c'est une date (Walt Disney).

Pour moi le déclencheur aura été la lecture de Free To Run. A partir de là l'envie de monter une course simple en partant de rien ne m'a pas quittée.

Un tracé évident, un site d'arrivée exceptionnel, l'idée m'est venue très vite.

De là quelques insomnies, quelques premiers contacts positifs, la bonne date (s'il y en a une) et je décidais de me lancer.

Tant que ça restait secret je pouvais reculer. A partir d'aujourd'hui ça ne le sera plus, la course va exister.

La Montée Cathare, 10km d'un tracé superbe au départ de Fougax avec une arrivée au pied du Château de Montségur, le 22 Septembre 2019.

Les inscriptions sont ouvertes, maintenant c'est à vous de jouer pour que ce soit un succès et que mon rêve devienne une belle réalité.

Le lien vers les renseignements et les inscriptions :