dimanche 17 novembre 2019

Boucle du Confluent 2019


Il y a des rendez-vous qui ne se ratent pas et la Boucle du Confluent en est un. J'y suis présent depuis la première édition en 2003, l'année de mes débuts en compétition. Mais il y a longtemps que mes préparations ne sont plus du tout spécifiques à la vitesse sur route et se basent actuellement sur les trails et les kilomètres verticaux, un effort finalement assez proche, court et intense.

Dimanche 17 novembre, me voici donc au départ, avec une météo qui s’avérera idéale. A peine trois gouttes de pluie pendant l'échauffement, pas de vent, et une température fraîche sans être glaciale.

Placé dans le sas élite je pars vite, en essayant de ne pas me cramer trop rapidement. Le premier kilomètre est quand même avalé en 3'28, le deuxième en 3'36.



Le troisième kilomètre est plus lent, avec la petite montée qui le compose. Mais je suis bien, et je l'ai été tout le long de la course. Gérer la foulée (j'ai essayé de corriger l'attaque talon, en vain...), gérer la respiration, éviter le point de côté.



Le cinquième kilomètre est plus rapide avec tout le public de la mi-course et les encouragements. Mais quand ensuite on se retrouve seul avec juste sa tête pour relancer et ne pas faiblir, c'est plus compliqué. Sixième kilomètre pas terrible donc, malgré la légère pente descendante.



Ensuite je me reprends, je bataille tour à tour avec plusieurs gars qui finissent par me passer mais m'évitent de relâcher.

On approche peu à peu du final, l'oeil sur la montre je vois qu'il ne sera pas possible d'aller chercher un 37 minutes mais que mon objectif de revenir sous les 38 minutes sera atteint.






Sur le dernier kilomètre il manque la peinture qui nous indiquait tous les 100m les années précédentes, mais bon, il suffit de ne pas lâcher.



Ce que je fais pour un final "souple" où je ne me défonce pas complètement pour aller chercher quelques secondes, car je sais que l'objectif est atteint.
Je franchis la ligne en 37 minutes, 27 secondes, mission largement accomplie. Au classement je serai 53ème sur environ 800, et 5ème  Master 3, version nouvelles catégories.

Pour le détail, les temps de passage au km :
3'28
3'36
3'47
3'42
3'36
3'54
3'49
3'53
3'56
3'47

Et balles neuves pour cette course avec l'Adidas-adizero-takumi-sen-5. Très légères, mais peu d'amorti.
Qu'est ce que j'aurais fait avec mes Nike Vomero vieillissantes, ça restera un mystère.




Il ne restait plus ensuite qu'à profiter des 20% offert chez Del Arte pour aller reprendre quelques forces, cette fois-ci avec Cédric, l'occasion de causer trail, course à pied, et voitures de baroudeurs.

A suivre après une nouvelle préparation spécifique d'une semaine, un trail d'une quarantaine de kilomètres. Il y a un risque que ça coince un peu...




samedi 16 novembre 2019

Boucle du Confluent 2018



En cherchant dans mes archives pour me remémorer le parcours à la veille de l'épreuve 2019, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas d'article sur la Boucle du Confluent 2018. Une lacune que je viens combler ici en postant les photos et un petit résumé copié de Facebook.


De mémoire, une édition compliquée en raison d'un vent très fort. Je m'en étais pas mal sorti, contrairement à Marion qui avait les moyens de battre son record et passer sous les 39 minutes mais qui n'avait pu le faire, gênée par ces conditions.




Km 2












Mi course.








Km 7




L'arrivée.





Un 10km rendu compliqué par le vent fort qui nous aura freiné tout le long. Ayant poursuivi sur mes belles sorties trail après la prépa ultra du GRC je n'attendais rien du chrono, juste le vague espoir de rester sous les 38' sans avoir fractionné.
Il faut croire que mes kilos en moins auront compensé l'absence de travail de vitesse, j'en termine en 38'19" sans m'être fait trop violence. Sans le vent c'était gagné.
Je vais donc continuer à me faire plaisir sur les sentiers et de temps en temps autour d'un demi citron.


Toujours présent depuis la première édition en 2003, rendez-vous demain pour repasser sous les 38 minutes.

jeudi 14 novembre 2019

KV du Belmaig






Retour sur le dernier Kilomètre Vertical de l'année, le KV du Belmaig à Arles sur Tech, finale du challenge national après Saint Lary et le Montcalm.

Arrivé la veille je pars sur le parcours afin de le reconnaître. Je l'ai fait il y a deux ans, mes souvenirs sont lointains.


Après un début un peu roulant, c'est de suite très raide, au milieu des châtaigniers. C'est joli, avec une trace propre la plupart du temps, et quelques passages rocheux qu'il faut escalader, source de perte de temps.



Tranquillement je monte les sept cents premiers mètres positifs, jusqu'au col.

La météo commence à se dégrader, avec du vent et du grésil.




Je redescends donc avant d'aggraver mon rhume naissant. Un peu plus bas je croise Marc l'organisateur, et nous prenons ensemble une averse de grêle sur la tête.




Le temps d'arriver en bas la pluie s'installe vraiment et je traverse les rues d'Arles sur Tech sous le déluge.


Il me reste à regagner ma petite maison du weekend et à essayer de me réchauffer après une bonne douche chaude. J'attaque au Doliprane avant que le rhume ne gagne.



Le soir je teste la pizzeria locale qui vaut le coup, la cuisine est bonne.


Nuit dans le mobil-home et belle vue sur les montagnes enneigées au matin.


Après quelques tâches administratives pour les Citadelles et la Forêt Royale, je vais récupérer mon dossard et installer un mini stand pour les courses. Avec en plus le soir une distribution de flyers sur les pare-brises la promotion aura été bonne.




Avec un record à 46 minutes ailleurs, j'espère ici approcher les 45, d'où mon plan de marche de 9 minutes tous les deux cent mètres.


A 14h25, mon départ est donné. Marion a démarré dix minutes plus tôt, avec les élites filles. Impossible de la revoir en course aujourd'hui.

Je pars fort, et en forme. Premiers 200m+ pour voir où j'en suis, près de trente secondes d'avance sur mes prévisions. Aux 400m+, c'est toujours bon, environ quinze secondes d'avance.

Je monte bien avec les bâtons, bien utiles aujourd'hui au vu de la pente raide.

600m+, je suis toujours en avance, les 45 minutes commencent à se dessiner.





Ensuite ça se complique pour le chrono, alors que je suis toujours en forme. Après analyse cela s'explique car la pente est bien moins raide, ça descend même par endroits, avec quelques passages techniques et le tout fait que la vitesse ascensionnelle chute lourdement. 



Je n'ai plus les chiffres en tête, mais aux 800m+, puis aux 900m+, je vois que c'est foutu pour un chrono en 45 minutes. Un peu déprimant.

Je croise Marion qui redescend, elle m'annonce être troisième en 48 minutes 7 secondes.


Moi je poursuis mon effort sur un terrain qui par endroits est devenu glissant car enneigé. L'arrivée est en vue, il faut encore forcer, un œil sur le chrono pour essayer de terminer sous les 48 minutes.


Les derniers mètres, je donne tout, et j'arrive à terminer en 47 minutes 56 secondes. Je m'effondre après la ligne, et je dois passer quelques minutes assis, le temps de reprendre mon souffle.

Un tour au petit ravito, un Coca, et puis il faut penser à y aller, pour fuir le froid et parce qu'il faut maintenant redescendre ces mille mètres de dénivelé.

La descente est longue mais amusante, glissante aussi, et je prends un petit vol, m'égratignant le coude.

Avantage de loger à côté, je peux aller me doucher, me reposer un peu et me changer avant de revenir pour la remise des prix.



Encore un peu déçu par mon chrono je reviens sur terre en voyant le classement : 31ème sur 130, deuxième de ma catégorie, c'est plutôt pas mal. Et la consultation d'un ancien classement m'apprendra plus tard que j'ai mis deux minutes de moins qu'il y a deux ans.
Tout bon donc.




J'ai donc droit aux honneurs du podium, ainsi que Marion qui remporte une nouvelle fois le Challenge National  Skyrunning de Kilomètre Vertical après une très belle saison.





Fin de la saison KV pour moi, à venir le 10 kilomètres de Portet qui comme d'habitude devrait passer sans préparation spécifique, avant probablement un trail un peu plus long pour terminer 2019 en touriste avant de préparer 2020.