mercredi 30 mars 2022

Trail des Résistants




Compte-rendu, version courte

Alors ce Trail des Résistants ? Heureusement un jour est passé, car hier je faisais un peu la gueule et j'avais du mal à marcher. Pourtant ça avait bien démarré, quelques M4 intouchables devant mais une belle bataille avec Philippe Thumerel jusqu'au ravito du km9. J'étais en forme, je me suis régalé sans perdre de temps dans les descentes, puis le temps a passé. Jusqu'au km12 j'ai la pression avec Cécile Cambus, première féminine juste derrière. On envoie toujours bien, belle descente technique avalée sans freiner, puis peu à peu plus trop de jus, ni d'objectif. 

Je passe en mode "on va finir tranquille" mais c'est plus compliqué que ça. Un tendon d'Achille qui couine un peu, les plantes de pieds échauffées, manque d'énergie pour aller vite, je vois les coureurs qui me doublent défiler. En 7km je perds une dizaine de minutes sur Philippe et Cécile, pour terminer juste au-dessus des 2 heures ces 19km et 700m+. 78ème/231 

Déception donc, et le corps marqué par l'effort. Fatigué, je n'ai même pas bu la bière d'après course, c'est dire ! Aujourd'hui ça va, et je pourrai sans doute mieux m'exprimer sur le Trail de Quillan, version course enfants de 11km.


















En photos on voit assez bien le terrain. Très vallonné, ça se court quasiment partout. Et sur 19 bornes ça fait mal.

Plusieurs fois les sentiers m'ont rappelé ceux des Citadelles, quand ils sont secs.

Il faisait chaud, ça a pu jouer aussi. Je me rappelle m'être mis de l'eau sur la tête pendant la course. Pas mal pour un mois de mars.









En conclusion ? Je pense que si l'on n'est pas prêt pour batailler sur la distance  il faut savoir se calmer. Peut-être juste faire les côtes à fond et gérer ensuite. Ou se balader tout du long pour en repartir avec une bonne impression et non déçu.

On apprend toujours... ou on a oublié avec ces putains de deux années sans trop de compets.







jeudi 3 mars 2022

Trail de Bize Minervois

 
Trail de Bize Minervois

2022 est là, et je ne veux pas recommencer à zapper les comptes-rendus de courses. Il y a bien quelques lecteurs pour s'y intéresser, ils peuvent servir de renseignements sur le parcours pour les éditions suivantes, et j'aime bien garder cette trace. Malheureusement, j'en ai quelques uns en retard pour 2021...

Inutile d'écrire un roman si je n'en ai pas le temps, mais au moins quelques mots et si possible de jolies photos.

Donc je fais court, et ensuite je recopierai l'article officiel rédigé pour Running Mag.

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Nouveauté 2022, la course était donc l'après-midi, avec une soirée festive prévue ensuite. Mais avec ce putain de Covid et les restrictions qui l'accompagnent, l'après course officiel a été annulé. Heureusement il y avait un café à côté où boire des bières, et nous étions hébergés chez l'habitant, en l'occurrence chez Steve.

Niveau course, j'aurais dû être bien : j'avais repris les fractionnés entre midi et deux au boulot avec quelques collègues et la vitesse revenait. Mais comme tout le monde, ou presque, j'ai choppé le Omicron. Une semaine malade à l'isolement, une autre fatigué, la dynamique de l'entrainement était cassée.

J'ai pu refaire des sorties un peu longues, sur Bulles de trail à Limoux et sur le parcours de la Forêt Royale, le cross de Castelnaudary avec un podium M4, mais ça n'aura pas suffit. Un très bon début de course, en forme, rapide, puis au bout de 45 minutes plus beaucoup de jus. Obligé de ralentir et de terminer avec les moyens du jour. Je finis 65ème et 4ème M4, pas si loin que ça du podium.

En 01h47m59s, pour 17km et 600m+.

Mais l'essentiel était ailleurs, dans les très bons moments partagés ensuite avec les potes.

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L'article paru dans Running Mag

Le Trail de Bize, ou le retour à la vie. C’est vrai que depuis des mois les contraintes s’accumulent, et gâchent la vie. Alors bien sûr, pour avoir un dossard il fallait présenter un Pass valide et ça aura laissé sur la touche quelques coureurs, et pas des moindres. Pour ceux qui avaient la chance d’être là, et après plusieurs matins glacés perdus dans le brouillard, courir sous le soleil était déjà un vrai bonheur. Et l’échauffement passé, avec un départ à 14h30, la course pouvait se faire en t-shirt pour cette fin janvier.

Le nouveau parcours, renouvelé en grande partie, aura séduit la grande majorité des coureurs. Formé de jolis monotraces serpentant entre pins et garrigues, de belles descentes succédant à quelques raides montées, c’est un circuit qui se court souvent, dans un décor déjà méditerranéen, pas si loin que ça de la mer.

Après une nouvelle grosse montée, le ravitaillement du km10 était le bienvenu pour reprendre quelques forces et venir à bout de cette épreuve finalement usante malgré ses 17km pour 700m de dénivelé qui, sur le papier, pourraient paraître faciles. C’est le charme du début de saison, avant que peu à peu les distances s’allongent et que les corps soient prêts pour des épreuves au long cours.

Du côté du podium, c’est Gaël Raguet qui rejoignait le premier Bize Minervois après 1h17 de course. Septième à l’arrivée, Romain Anglade avait déjà couru le sprint en début d’épreuve pour remporter le grand prix du jambon placé au bout du premier kilomètre. Du côté féminin, c’est Diane Witvoet qui remportait la course en 1h44 avec un départ en retrait, suivi d’une belle remontée.

Mais un trail n’est rien sans un après-course de qualité et celui-ci l’était, après trop de semaines de privations. Si l’organisation n’avait pas eu le droit d’accueillir les coureurs dans la salle municipale, ceux-ci ont quand même pu se retrouver autour d’un nombre de verres pas forcément raisonnable dans une belle ambiance de fête. Alors oui, en attendant la levée des restrictions et la possibilité pour tous de participer, ces quelques heures à Bize Minervois resteront gravées comme un retour à la vie, la vraie, la libre.



Forêt Royale




Bulles de trail




 


 Cross de Castelnaudary



  

 


 


 







A la prochaine !