Comme me l'aura dit un philosophe local : "Ici la
vérité du jour n'est pas celle du lendemain". Il ne faut donc pas
s'étonner que sur cette Castelejar ou montée au donjon de Quéribus depuis
Cucugnan, peu de choses se passent comme annoncé. La course se fera donc en
contre la montre et pas en groupe, avec un départ neutralisé jusqu'au pied du
sentier, le ravito annoncé sur le parcours sera finalement à l'arrivée et les
bâtons seront interdits, dommage pour ceux qui l'apprendront sur la ligne de
départ.
Ceci posé, passons à la course. Après un bon échauffement,
on part donc au ralenti du centre de Cucugnan pour rejoindre le point de
départ. Le cheval qui ouvre le parcours est un peu réticent, on s'adapte. Et
puis on a heureusement évité de débuter la montée par une rue goudronnée en
forte descente, ce qui est appréciable.
On démarre donc au pied du sentier cathare, pour 2,4km et
450m de dénivelé positif.
Le début se court, puis les passages alternent en passages
plus raides où il faut marcher et grosses relances. Parti cinquième dans
l'ordre des dossards, je reprends très vite les quatre premiers, et je fais
donc la course en tête.
Je suis surpris d'arriver sur le replat en haut du sentier en
seulement douze minutes. Je relance en vue du donjon, puis à la bascule sur le
parking du château c'est sans surprise que je vois le petit jeune me fondre
dessus. C'est un cadet et je l'avais senti avec un gros potentiel avant le
départ.
Comme j'avais le doux rêve de faire un gros truc ici avec
seulement quinze inscrits, et pourquoi pas une victoire, je prends un petit
coup au moral. Impossible de suivre ce cadet, je sauve les meubles comme je
peux. Je me suis bien défoncé jusque-là et la montée finale de Quéribus est
très dure. Les hautes marches en pierre s'enchainent et j'ai du mal à les
gravir. Je passe la cour, puis pénètre dans le donjon où il ne reste que
l'escalier en colimaçon à affronter. C'est dur, je monte plus à quatre pattes
que debout et j'entends plus bas des coureurs qui se rapprochent.
J’atteins enfin la terrasse, explosé, à bout de souffle. Je
suis mort, comme tous ceux qui vont suivre. Mais heureux, on s'est bien
défoncé.
Finalement avec un chrono de 21'16" je serai quatrième,
derrière un cadet, un junior et un sénior.
Après avoir récupéré grâce au petit ravito installé en haut,
je redescends par le sentier par endroits bien technique.
Il ne restait plus ensuite qu'à vivre les dernières
surprises, une remise des prix avec horaire avancé et une bouteille pour chaque
participant.
Finalement une belle course, courte mais explosive et dans
un super cadre. Dommage qu'il n'y ait pas eu plus de participants mais
l'horaire, un samedi matin quand toutes les autres courses sont le dimanche, a
dû jouer en sa défaveur.
Les résultats :
1 commentaire:
Ah lala!!! être obligé d'aller chercher des jeunes pousses pour te faire sortir de la boîte... Pas loyal ;-))
Enfin bon! J'ai connu ça sur le dernier Citadelles... Me contrer avec un double champion du monde! Sérieusement??!!??
Seb le comique del pueblo de Rieucross
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