Trail Rocacorba

Retour sur un joli weekend côté espagnol pour courir le Trail Rocacorba en Catalunya, juste à côté de Gijona.

Ca commence par un séjour dans un gîte très agréable et une balade sur les chemins alentours, où on a réussi à se perdre un peu.

Puis le repas avec les fameux "platos combinados" et une bière locale.

Et pour finir une balade  dans les sympathiques ruelles de Gijona.

Le lendemain, après une bonne campagne de pub pour les Citadelles, il faut courir. J'ai choisi le format 30km 1700md+, bien pour commencer l'année.

Marion, un peu blessée et sans trop d'envie, a renoncé. C'est vrai qu'il faut avoir la foi avant le départ, avec à peine quelques degrés à l'extérieur et une grosse pluie qui tombe. Heureusement elle cessera dès le début de la course.

Gros travail de distribution de flyers, merci les filles.

Ambiance avant le départ...

10h, c'est parti. Début assez roulant avant la première grosse cote.

J'ai chaud, je retire le coupe vent et dès que c'est nécessaire je déplie les bâtons. Ils ne me quitteront plus jusqu'à la fin.

Très vite le parcours est sympa. De jolis bois, des grosses montées, et de bonnes parties boueuses dignes par endroits des Citadelles.

Après 700m de dénivelé et quelques passages en bord de falaise, on arrive en vue de Rocacorba, sorte d'église à l'abandon.

Un passage de désescalade et nous voici devant le vieux bâtiment. Environ 7km de passés et 700md+, en 1h10.

Arrive un premier ravito, plutôt léger, où je grignote quelques cacahuètes en buvant un Pepsi.

Et c'est parti pour une grosse descente bien raide sur marches et terre glissantes où je suis à l'arrêt. Rien à gagner à me blesser, je passe donc l'endroit bien doucement avant de relancer sur les jolis sentiers qui suivent.

Tout le parcours sera vraiment un régal. Quasiment que du petit sentier dans les bois, quelques passages sous les falaises puis dessus en atteignant les points hauts, du facile à courir et du un peu plus technique, mais rien de compliqué. Vraiment un très beau parcours que j'ai eu du mal à rendre avec mes photos. A vivre.

Et après la descente et du roulant, vient bien sûr une nouvelle grosse montée. Les bâtons m'auront bien aidé, et si ils sont là c'est que je vois loin et long, avec en ligne de mire Sobrarbe en Juin cette année et l'UltrAriège en juillet 2020. 

Nouveau passage en bord de falaise, mais à moins de vouloir s'y jeter il n'y avait pas de risque. J'ai juste marché là où des coureurs plus audacieux ont dû foncer.

Ravito du 16ème km, je ne me rappelle pas du chrono. En tous cas le milieu de course est passé, et ça va toujours bien.

Je prends le temps de bien me ravitailler, il y a du choix. Pour moi ce sera saucisson, olives aux anchois et omelette. Il y avait aussi de petits sandwiches.

Me voici prêt pour attaquer une nouvelle grosse montée. Ca passe bien, et quand je sens que je manque un peu d'énergie j'avale une pâte de fruits.

Nouveau point haut, suivi d'une autre descente progressive. Encore un régal de sentier.

Quel plaisir de courir dans ce cadre.

Puis arrive le dernier ravito du km25. Quatre heures de course pour moi.

Même menu, saucisson, olives, omelette, Pepsi, et c'est reparti.

Derrière la dernière bosse. Je monte bien. Je dépasse quelques coureurs, nous sommes mélangés avec ceux du 40km et peut-être aussi ceux du 20km.

Mais aucun bouchon, aucun tracas. Les pelotons sont petits et j'ai fait ma course comme j'ai voulu, souvent seul.

Derrière moi deux filles qui discutent et descendent fort, pas question de se faire reprendre. Ca aura donné une grosse dernière descente bien dynamique, avec au loin la voix du speaker mais l'arrivée qui tarde à venir.

Une dernière mini montée et la ligne d'arrivée enfin en vue. Marion et Mariane sont là pour m'encourager. Je suis heureux de les retrouver et très satisfait de ma course bouclée en 4h40.

J'ai eu tout le long de très bonnes sensations, et j'ai avalé les 30km sans souci. La préparation est bien engagée pour Sobrarbe, il me suffira de maintenir le rythme régulier de sorties ou de courses longues, en anticipant la chaleur quand le printemps sera de retour. 

L'orga a été une fois de plus à la hauteur et depuis que je les ai découverts sur Creus, puis Ulldeter et Catllaras, je n'ai jamais été déçu, leur formule est bien rodée.

Merci particulier à mes accompagnatrices. Je ne suis pas toujours facile à supporter, mais je sais ce que nous avons la chance de vivre ensemble.