Confinement, chapitre 4

L'Apocalypse selon Saint Michel

Lundi 27 avril, J42, 7ème semaine !!!

J'avais commencé à écrire cet article mardi dernier après une sortie matinale, puis je n'ai pas pris le temps de le poursuivre.
Pourtant du temps il y en a, beaucoup. J'en consacre pas mal à jouer de la guitare, ce qui est une bonne chose. J'y prends du plaisir, et le niveau revient un peu.

Je fais aussi un peu de photo, comme celle ci-dessus. Une heure de mise en scène, d'essais pour trouver le bon éclairage à base de lampes frontales, et une photo qui sera pour moi symbole de mon confinement.

Donc là il est 4h du mat. (!), et le sommeil m'a quitté. Je viens donc passer un moment à écrire.

Ça ce sont les photos du footing fait le mardi 21 Une carcasse de voiture qui décore le parking face à Rangueil depuis des mois. Présente bien avant la crise, elle est toujours là. Que fait la police, que fait notre ami le maire ? Le gars garé en double file voit sa voiture enlevée dans l'heure par la fourrière, et là rien... Il y a aussi maintenant, depuis peu, une épave brûlée dans la descente de la piscine. Jusqu’à quand ?

Bon, il ne fait pas soleil tous les jours. Le confinement est pourtant bien plus agréable à vivre quand il fait beau et chaud.

Là, c'est l'image d'une ancienne passion, le rallye, qui m'a vu spectateur mais aussi maquettiste durant de très nombreuses heures passées à monter des modèles au 1/43ème, avec parfois aussi la fabrication d'un décor comme ici.

Et là j'aurais aussi passé un moment à bricoler pour réaliser la bonne photo.

Pendant ce temps, la crise continue, avec le déconfinement du 11 mai en point de mire. Autant dire que le chantier est énorme et que cela ne va pas être simple. Avec toujours quelques couacs de communication, notamment par rapport à l'école qui devait reprendre le 11 pour tous, puis ensuite en trois vagues successives jusqu'à fin mai, pour finalement se terminer sur la base du volontariat.

Toujours pas de masques en quantité suffisante, pas de tests, la partie n'est pas gagnée. J'ai arrêté de suivre les bilans de la mortalité, on s'habitue même à ça. Je sais que nous sommes à près de 23 000 décès en France, 50 000 aux USA, et le cap des 200 000 dans le monde a été franchi, ce qui ne veut rien dire si l'on imagine les comptages qui ne seront pas faits ou très peu en Inde comme en Afrique.

 Les boulets de la communication, Sibeth Ndiaye et le préfet Lallement semblent être au placard, en tous cas plus de boulette de leur côté. Ce qui n'empêche pas que des trucs pas très glorieux continuent à arriver, la plupart du temps relevés avec talent par Allan Barte.

De l'autre côté de l'Atlantique Trump aussi a fait fort en demandant publiquement si l'on ne pouvait pas injecter du désinfectant dans les poumons des malades. Communication habile pour faire parler de lui ou vraie connerie, on ne le saura jamais.

Et donc le confinement continue... Le rangement aussi, de l'appart et du mini jardin. Au chômage jusqu’au 11 mai, j'ai encore quinze jours devant moi pour poursuivre le tri et remplir des poubelles.

A ce sujet il faut que je raconte l'histoire de la niche magique : elle se situe dans l'entrée de ma résidence. Quand dans mon rangement je trouve un objet que je ne veux plus mais qu'il serait dommage de jeter, comme des bouteilles, des bijoux, une vieille guitare, je les pose à cet endroit et miracle, quelques heures plus tard ils ont disparu. Ainsi ils continuent leur vie ailleurs, dans d'autres mains.

Magique !

Et pour terminer ce chapitre, quelques images en vrac. Ci-dessus une blague qui m'est venue un matin au réveil.

Ici une photo d'archive diffusée par ma soeur. Approximativement je devais avoir 16 ans, la période Punk's not dead.

Là quelques bestioles croisées lors d'une sortie.

Et pour finir, mon travail à la guitare n'aura pas été vain  😉😉

A bientôt et bon courage, on pourra bientôt retrouver nos sentiers préférés et partir en découvrir d'autres.

Nota : je n'ai pas refait de course depuis les "Citadelles de Pech David". Je cours un peu ou je marche, à l'envie, et je case de temps en temps un peu de gainage. Mais je n'en sortirai pas au top de la forme physique.

Ca reviendra, peu à peu, et je suis inscrit aux Hospitaliers, version 75km. Ca fixe un objectif, assez lointain pour que l'on puisse espérer que la course ait lieu, même si on en vient à se demander si fin octobre cela sera possible avec toutes les mesures de protection qui nous attendent.

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La suite :

Chapitre 5