mardi 7 juillet 2020

Vertical Odyssey 2 : le Mont Fourcat





Acte 2 de la Vertical Odyssey, grimper au Fourcat en mode rapide, depuis Montferrier. Départ depuis le célébrissime ravito des Citadelles, direction Peyregarde en passant par Martinat.


Leur parcours santé est au top, avec orties intégrées pour faire circuler le sang.


Martinat.


Le Fourcat. On y est presque...






Au-dessus de Peyregarde, la pierre de sacrifice.




A partir de là fin de la balade, on passe en mode montée à fond avec relais tous les 100m+.
Il y aura une pause sur une partie bien plate, avant que l'on se relance jusqu'à la cabane du Coulobre.


Pause à la cabane.
La brume est arrivée, mais il fait lourd.




Il reste encore 500m+ à grimper. Marion repart en mode kv.
Je la suis au début puis j'explose un peu, je rejoindrai le sommet plus tranquillement.




Marion sous le sommet.




J'arrive enfin.


Au sommet nous sommes chanceux, la brume disparait de temps en temps, nous permettant d'apercevoir la chaîne du Saint-Barthélémy.




Vues nos têtes, on a ramassé...






Quelques personnes au sommet, et une abeille amorphe.
On profite de la météo agréable pour se poser et reprendre des forces avec un petit sandwich jambon-fromage.




Le début de la descente est compliqué, on a pris cher entre coup de fatigue et coup de chaud. Et avec peu d'eau dans nos réserves il faut assurer.




On descend donc tranquillement et on retrouve la brume rafraîchissante avec plaisir.






Pour voir autre chose qu'à la  montée on passe par Frémis. Et ce n'est qu'en dessous du hameau que l'on trouvera enfin de quoi recharger en eau.


Nous le savons, nous sommes espionnés. Ici c'est l'indic de Martinat qui essaie de se fondre dans le décor.


Après une délicieuse pause Rocher Suchard, retour à la voiture.
Environ 6h30 de sortie pour 24km et 1400md.
Je crois bien que je préfère la montée de ce côté là plutôt que depuis Mercus ou Croquié. C'est plus sauvage et très joli.


Pizza maison bien méritée pour terminer le deuxième chapitre de la Vertical Odyssey.

***



Vertical Odyssey,  acte 2. Par Marion
Le Cerf Volant. 
Coléoptère impressionnant,  qui porte dignement sa ramure et s' envole puissamment et bruyamment.
Sympathique suceur de sève et voisin d ' une nuit.
..................

La première fois que Michel m' a amenée au Fourcat,  c' était il y a deux ans. Et dans les brumes glacées le sommet avait gardé tous ses mystères.
Changement de versant cette année pour de nouvelles perspectives,  plus raides.
Petit échauffement santé dans un parcours d' orties.  Puis le sentier longe le torrent,  quelques maisons hantées,  des canalisations,  des bâtiments un peu inquiétants.
Cela conduit logiquement à une Roche Sacrificielle. 



L' atmosphère s' allège avec une montée dans un bois de hêtres magnifique.  L' effort, lui, s' intensifie.  On se relaie, tous les 100 mètres de D+. Les cuisses fument,  le cardio s' emballe. C'est bon.
Répit,  la pente s' adoucit,  le balisage aussi. On passe en mode ariégeois.  Ici n' évoluent à leur aise que les autochtones initiés...... Tiens, en parlant du loup..... on en voit la ..    enfin le , enfin rien. José,  bien entouré. Improbable rencontre à la croisée des chemins.
Et ça repart , dru dans l'pentu. On y voit guère,  le Fourcat,  aujourd'hui encore est nimbé de brumes et de mystères.
Ici une cabane offre un banc pour kvistes transpirants.
Deux panallets et c'est reparti, à fond, pour les 300 ou 400 mètres de dénivelé avant le sommet.



Instant de grâce,  le soleil perce,  les voiles se déchirent révélant un panorama majestueux. 
Ce sera ainsi , pour notre plus grand plaisir,  jusqu'au sommet.  Et au delà.
La descente ......et la fatigue nous tombe dessus.  Ainsi qu' un soleil de plomb,  qui écrase et déshydrate quand l' eau se fait rare. Il faut se rationner.  Je suis sauvée provisoirement par des myrtilles acides que j' avale par poignées.  D' autres souffrent en silence.
Bientôt l' atmosphère du sous bois devient plus respirable.  Nous guettons un ruisselet d'eau potable quand Pomme nous nargue en buvant goulûment l'eau boueuse des flaques.
Les arbres sont outrageusement gravés. 
A boire, enfin.
Et la fraîcheur du torrent.
Les derniers kilomètres sont longs.  Mais,  au-delà de la fatigue,  un grand bonheur.
Et ici, non plus,  le périple ne passe pas inaperçu.  Chaque hameau a ses espions.

J' ai lu parfois sur ce blog des phrases pleines de sagesse.
Je les remets en conclusion.
Cueille ta Vie.
Vis ce jour comme si c' était le dernier.
Le dernier jour de soleil,  d' Amour,  d' Espérance et de Vie.

***



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou, je m'en lasse pas de tous ces récits.
Je les dévore et me régale de toutes ces photos. Encore une très belle sortie.
A bientôt ;)
Olivier

Christophe a dit…

Bonjour vous 2,
Pas trop ramassés je trouve... En tout cas encore une bonne idée de parcours qu'on va peut être tester ce weekend.
Ciao ciao
Christophe