mardi 24 juillet 2018

Montée du Nid d'Aigle


La Montée au Nid d'Aigle, une course historique intégrée au challenge national de la montagne, et un prétexte à aller passer une nouvelle semaine de vacances dans les Alpes.
Sur le papier il y a du bon et du moins bon : une dernière partie en montagne avec une belle arrivée sous les glaciers du Mont Blanc, mais un début de course en vallée plutôt roulant. On verra bien.





J'ai un peu étudié les cartes, regardé des vidéos des éditions précédentes et j'y vais plutôt en touriste, ce n'est pas un objectif dans ma saison (il faut préparer le terrain avec quelques excuses).




On a retiré nos dossards la veille en distribuant des flyers des Citadelles. Si la taille de tshirt était demandée à l'inscription, nous n'avons droit qu'à un horrible bandeau sorti des courses des années 70.


On effectue un bon échauffement avant le départ en reconnaissant la jolie première montée qui arrive un kilomètre après le départ.


Derrière nous se frottant le nez, un coureur avec le "superbe" bandeau offert.

Le départ est donné à 8h30, je pars vite pour éviter les bouchons avant le petit sentier qui monte. Je le passe en courant, les jambes répondent bien.
Jusqu'à Saint Gervais les sentiers sont plutôt agréables en forêt.





Pour la suite c'est plus compliqué, avec de rares passages sur de jolis sentiers et beaucoup beaucoup de pistes très roulantes, plates ou en léger faux plat montant.

Ca me lasse assez vite, et mon allure s'en ressent. Marion me rejoint assez rapidement, plus motivée et également mieux préparée. Mon truc en ce moment c'est la préparation aux KV à venir et ce parcours monotone ne me booste pas.


Marion finit donc par me distancer définitivement sur un parcours qui me déçoit.


Piste à 4x4, une de plus.


Il faut attendre environ le quinzième kilomètre pour que l'on quitte la plaine et que l'on attaque enfin la montagne et de jolis sentiers. Il reste environ 5km et pas loin de 1000m à grimper, mais je suis déjà un peu émoussé.




A partir de là les sentiers sont jolis, on commence à bien voir les glaciers, et la course est intéressante.
Je fais ce que je peux pour avancer.





Km17, dernier ravito avant la haute montagne. J'ai tourné avec un bidon de mélange eau/jus de fruits et quelques pâtes de fruits.
Plus du Coca ou du jus d'orange aux ravitos, mélange un peu risqué, mais c'est passé.





A partir de là le parcours est vraiment intéressant, avec quelques parties un peu chaudes mais bien sécurisées avec mains courantes.




Le passage des marches, au ralenti...





Je poursuis ma course, la plupart du temps en marche rapide, je n'ai plus le jus pour courir.
J'en profite pour admirer les glaciers qui nous surplombent.




Puis j'arrive enfin en vue de l'arrivée, sous le refuge du Nid d'aigle. Marion est donc déjà là, depuis dix minutes, et je l'entends crier pour m'encourager.
Je jette un coup d'œil à la montre et je trouve quelques forces pour courir à nouveau et finir sous les 3h.
Mon chrono sera de 2h59'39" pour ces environ 20km et 1900m+, mais aussi 200m-.
Classé 157ème sur un peu plus de 300 coureurs.





Contrairement au ridicule lot à l'inscription, le ravito d'arrivée est très complet avec de multiples boissons et un large choix d'ingrédients pour se confectionner un bon sandwich. Ce que je fais avant que nous n'allions nous mettre à l'abri au refuge puis dans la cabane du train car la pluie commence à tomber et la température baisse.


Le site d'arrivée vu du refuge.


Le tramway du Mont Blanc avec lequel nous allons redescendre au départ, profitant de belles vues sur ce que nous venons de grimper et les paysages alentour.








Les résultats n'étant affichés nulle part, ni sur place ni en ligne, il faudra se renseigner auprès d'une personne pas super aimable pour savoir s'il y a lieu de revenir pour un podium dans l'après midi. Il y aura d'ailleurs de très nombreux absents à la remise des prix, ce qui ne sera pas étonnant au vu de leur communication et de l'horaire assez près du début du match.


Car après la belle troisième place catégorie de Marion, c'est la finale qui nous attend. Et sans être des fans absolus de foot, on aura partagé de très bons moments d'intensité et d'émotion  devant ces matches, n'en déplaise aux pisse-froids anti foot par principe.




Avec pour finir une belle soirée drapeaux et klaxons dans les rues de Saint Gervais, avant une belle semaine de vacances à découvrir les paysages du coin et le massif du Mont Blanc sous des angles divers.



1 commentaire:

Steve a dit…

Heureusement que le site du Mont-blanc compense les nombreuses pistes...
Garde le fait d'avoir fait un bon entraînement.
Bravo à Marion