- Trail des Cazelles : reco blanche

Samedi 19 Décembre, j'arrive dans le secteur de Cahors entièrement blanchi après les chutes de neige de la veille.

Je suis royalement hébergé chez Maud et Seb, organisateur du futur Trail des Cazelles qui se courra le 12 Septembre 2010. Avec Steph qui nous rejoint, nous devons reconnaître l'intégralité du parcours d'une traite, ce qui n'a pas encore été fait.

Après une soirée chaleureuse, arrosée juste ce qu'il faut, nous nous préparons le matin pour affronter cette sortie qui s'annonce froide.

Ici Seb finalisant la mixture de son camelback.







Déjà il faut être légèrement tarés pour se lancer dehors, alors que le thermomètre de la voiture annonce -9°.

Tous trois équipés en multi couches, nous nous élançons de Pradines sur la future aire de départ en bord de Lot.

Objectif 40km et 1500md, à parcourir avec les deux premiers du Challenge des Trails du Sud Ouest...

Heureusement ils sortent de blessure ou de récup. Le trio devrait donc être homogène avec moi qui manque de sorties longues.

Le départ est roulant sur un bout de route, le temps d'étirer le peloton.

Suit un chemin toujours large avec vue sur le château de Mercuès.

Rapidement arrive la première côte.

Pas difficile elle ne monte pas beaucoup, mais est assez longue et régulière.

Toujours dans cette même côte, avec de magnifiques paysages blanchis et une très belle lumière de matin d'hiver.

Au dessus de la vallée du Lot.

Steph dans le mur final avant l'aire d'envol des parapentes.

Depuis l'aire, très joli panorama sur la vallée et Douelles.

A l'attaque de la très jolie descente sur Douelles.

Traversée de Douelles avant d'attaquer une nouvelle côte.

En route pour les ruines de Mader, puis Labouysse et Saint Vincent.

La montée vers Mader se fait par un petit sentier puis une traversée des bois.

A partir de Mader attention, il vaudra mieux avoir travaillé le roulant en plus des côtes.

On suit ici le GR36 sur une piste extrêmement plane et pendant longtemps.

Une partie qui le jour J paraîtra sans doute bien longue.

Au bout de la piste , arrivée sur le village de Labouysse.

On y trouve une des nombreuses cazelles qui parsèment le parcours.

On passe aussi devant un joli château et son jardin à la française.

On retrouve ensuite une nouvelle partie roulante, plus courte que la première.

On attaque ensuite une descente assez directe à travers bois. Nous voilà avertis, Seb s'est déjà perdu deux fois en reconnaissant cette partie.

Et avec aujourd'hui, ça fera trois...

On jardine un peu à travers broussailles et murets avant de retrouver le sentier qui mène à Saint Vincent.

Arrivée sur Saint Vincent Rive d'Olt, joli petit village, environ 17 kilomètres parcourus.

Comme un ravito sera certainement installé ici le jour J, il est temps pour nous d'effectuer une petite pause et de s'alimenter.

D'autant plus utile qu'une grosse montée nous attend juste après, avec tout ce que j'aime : un passage dans les buis, des vieilles pierres et un beau point de vue à notre droite.

Heureux d'être là, sans aucun doute.

La croix de Cavanié au dessus de St Vincent.

Quelques chasseurs rencontrés, le froid n'attire pas les foules dehors.

Passé la croix, la montée se poursuit, plutôt raide.

Nous voici au sommet, sur une autre aire d'envol de parapentes.

Petit passage roulant à travers bois avant de redescendre.

On s'amuse bien dans cette sympathique descente en lacets qui nous mène au stade.

On suit sur une courte portion un ancien canal empierré, heureusement à sec.

A peine un bout de plat avant de retrouver une grosse montée.

Seb et Steph la montent en courant, je préfère la marche rapide pour m'économiser. La route est encore longue.

De vraies montées pour costauds.

On revient ensuite sur une partie où l'on peut à nouveau courir le long d'anciens murets.

On passe à nouveau tout près de Labouysse et on retrouve donc un profil plat.

L'occasion de grignoter en marchant, tout en commençant à rêver au petit verre de rouge et au riz poulet qui nous attendent, dans quelques heures...

Profil plat ou légèrement descendant pour le tracé qui serpente à travers les vignes.

Une belle descente ensuite, encore une.

La neige nivelle tout, mais attention aux pierres qui seront apparentes le jour de la course.

Encore une montée, j'ai fini par perdre le compte.

Difficile de se repérer dans cet enchaînement de côtes et de descentes, jamais très longues mais plutôt pentues (de l'ordre de 200md à chaque fois).

On aborde ensuite une jolie partie à flanc de collines où je chuterais lourdement en m'intéressant plus à mon appareil photo qu'au sentier.

Résultat une douleur dans la cuisse qui s'ajoute à la fatigue qui commence à se faire sentir.

Belle vue depuis le roc au-dessus de Douelles où nous étions déjà passés lors du Off.

Seb nous fait ensuite découvrir une descente de malade, un mur à dévaler.

Le même vu d'en bas.

Evidemment on trouve ensuite une autre côte juste après.

D'après Seb, qui commence à nous jouer du pipeau pour ne pas nous dégoûter, il n'en reste plus beaucoup.

Nouvelle partie roulante avant d'approcher un hameau.

Plusieurs heures que l'on court maintenant et Steph est en panne d'eau.

On passe auprès d'une jolie fontaine avant de descendre à travers une belle haie de buis.

Il ne resterait que quelques kilomètres et une demi-heure, selon Seb...

Cette fois c'est vrai, on aborde enfin la dernière côte.

Sur notre droite on aperçoit Cahors, mais les cuisses commencent à être douloureuses et l'arrivée n'est toujours pas là.

Enfin une info fiable, dans trois kilomètres nous serons sauvés.

Tout le final est roulant, donc usant, et l'arrivée sur Pradines se fait par une dernière descente.

Traversée de Pradines, la fin est proche.

Super équipe pour une très très belle sortie.

Forcément, sans entraînement pour le long, j'ai quand même souffert sur ces 40km et 1535m de dénivelé. Mais je suis satisfait de voir que ça peut se faire, sans prépa spécifique et sans prendre de gel ou de boisson chimique. Un peu de fromage, de chocolat, quelques monacos et la machine avance bien.

Nous avons mis 5h48 pour venir à bout du tracé, pauses comprises, à un rythme tranquille. Le jour de la course, cela devrait se gagner en environ 4h.

Le parcours est exigeant, composé de longues portions plates où il faut pouvoir courir sans se crâmer et d'une multitude d'enchaînements de grosses côtes et de belles descentes.

Tout ceci en surveillant par endroits les pierres du sol, joli piège à chevilles.

***

Merci à Seb, Steph et leurs copines pour ce très agréable week end, alors que le froid et la neige laissaient présager le pire.

Pour découvrir des décors sans neige, plus proches de ce qu'ils seront en Septembre, je vous invite à revoir le récit du Trail Off de la Gariotte .

Et pour avoir toutes les infos sur la course du 12 Septembre, vous pouvez aller sur le site très complet du Trail des Cazelles (profil et tracé officiel à venir).