vendredi 27 février 2009

- Grand Raid des Pyrénées 2009

En attendant les recos, carte et profil personnalisés, ainsi que tout ce qui m'aidera à appréhender la grande course de l'année, voici déjà l'affiche.

Toutes les pièces de l'inscription sont rassemblées, il ne me restera plus qu'à effectuer une grande préparation.

mercredi 25 février 2009

- Lapierre Tecnic 500

Ça faisait un petit moment que l'envie de changer de Vtt me taraudait, voilà qui est fait avec ce Lapierre Tecnic 500.

D'abord séduit par son look, essentiel pour moi, il a aussi je pense les équipements adaptés à l'usage que je souhaite en faire.

J'ai profité de ce jour quasi printanier pour faire une première sortie sur le secteur Pech David - Vieille Toulouse, en fin d'après midi.
Beaucoup de plaisir, avec que du plus : plus léger, plus facile à piloter, des freins qui freinent et le plus gros changement, une fourche qui amortit vraiment, permettant d'envoyer beaucoup plus.
Et des montées beaucoup plus faciles qu'avec mes vélos précédents.


Un terrain plutot sec, facile à rouler, mais il a quand même eu droit à son premier bain de boue.



Avec des journées pas encore très longues, j'ai été obligé d'abréger ma sortie afin de rentrer à la limite de la nuit.
Mais de belles balades m'attendent avec beaucoup de plaisir à prendre (et peu de gamelles si possible...)
Pour ceux que ça peut intéresser, toutes les caractéristiques de la bête :

Cadre :
ALLOY 7005 DB HYDROFORMED
Fourche :
ROCKSHOX TORA 302 CL 100
Jeu de direction :
AHEAD SET 1.1 / 8
Boitier :
SHIMANO BBES25 118 MM OCTALINK
Pédalier :
SHIMANO FCM 442 22X32X44
Potence :
LP XC 100 MM BLACK GLOSSY
Tige de selle :
LP XC COMP 6061 27.2X350
Cintre :
LP XC COMP RIZER 606108 25.4X620 MM
Dérailleur Avant :
SHIMANO DEORE
Dérailleur Arrière :
SHIMANO NEW SLX SHADOW
Freins :
SHIMANO BRM486 160 / 160 ROTORS
Manettes :
SHIMANO DEORE
Selle :
LP PFF TECH WHITE
Roues :
RIMS MACH1 SUBZERO 32T / HUBS SHIMANO RM65
Cassette :
SHIMANO HG50 9S 11X32
Pneus :
HUTCHINSON PYTHON 26X2.00
Poids :
12.8 KG




mardi 17 février 2009

- Trailhounet de Gruissan

Gruissan... Avant d'être une course, c'est déjà un peu les vacances avant l'heure. Arrivé en fin de matinée, j'installe rapidement mon stand au salon avant d'aller pique-niquer sur la plage.
Au loin le massif de la Clape nous attend.

Un stand sobre, qui affiche toutes les infos relatives aux courses. Beaucoup de contacts avec des inscrits qui se renseignent et des "anciens" qui se replongent avec plaisir dans les souvenirs enneigés de 2008.
Plusieurs personnes qui me connaissent aussi à travers mes blogs et qui m'en disent beaucoup de bien. C'est toujours très agréable. Merci.

J'informe ceux qui pensent s'inscrire prochainement que la clotûre des inscriptions est plus qu'imminente.



Après cet agréable salon, nous partons avec Francis, Sébastien et Steve à la recherche d'un resto. La tâche est rude, on nous refuse partout et l'on réalise rapidement que c'est la St Valentin et que tout est complet.
On finit au comptoir d'une pizzeria où l'on avale un repas super diététique...



Francis fignole sa préparation avec un verre de rouge.



Après une mauvaise nuit, clim bruyante, "pression" d'avant course, etc , j'admire bien au chaud le lever du soleil, à l'heure où ceux du 23km se gèlent sur la ligne de départ.






Yvan m'attend pour que je lui remette son dossard et je me décide enfin à aller affronter le froid.
J'assiste ainsi au départ du 50km avant d'attaquer un échauffement sérieux.
Je ne suis pas là pour plaisanter, je viens chercher si possible une place dans le top10.

Le départ est rapide et je laisse filer, restant dans les 30 premiers. Je sais les quelques côtes qui nous attendent ainsi que le final très roulant.
Postés dans la première côte, Linda, Frédéric et Benoît nous encouragent. Ce dernier prend cette photo d'école, l'attitude à adopter en côte, les mains sur les cuisses, le buste presque parallèle à la pente.
Je fais le premier tiers de ce mur en trottinant , reprenant déjà quelques places.
La suite s'enchaîne, des sentiers parsemés de cailloux ne demandant qu'à nous tordre la cheville et au loin un fabuleux panorama sur les étangs et le massif enneigé du Canigou.


J'envoie pas mal et je suis content de ma forme, après la longue coupure post phlébite et un entraînement sérieux repris seulement en Janvier.
Je bataille avec quelques gars et à l'attaque de la côte vers la Chapelle des Auzils je prends un demi gel. Sentant que ça ne suffit pas , je mange sur le plateau une demi pâte de fruits.
Ça va mieux et je galope toujours.


Je suis dépassé par un coureur chaussé route que je rattrape plus loin dans la descente vers le Rec d'argent.
Comme il nous bouchonne, je dis "pardon" mais pas de réaction. Je le double donc un peu en force, le touche à peine et il s'étale sur le cul dans le gravier.
Je m'arrête, je m'excuse, avant de repartir dans une super descente dans les éboulis.
Mais dès que le terrain est trop technique je me méfie. J'y perds sans doute du temps mais me faire une entorse m'est fortement déconseillé par mon docteur.


Steve, moi-même, Yvan et Francis

La course se poursuit, devenant plus roulante passé le pont jaune.
En fin de montée sur route, un embranchement est très mal signalé. Je le vois au dernier moment et je rappelle le gars que je suivais à une diziane de mètres. Le coureur derrière moi me félicite pour ce geste sportif.
Rien de plus naturel, le jour où le trail ne sera plus comme ça il faudra aller voir ailleurs.


Sur l'ultime colline, on rejoint les derniers coureurs du 23km. Le contraste est saisissant entre notre allure et la leur.
Il faut un peu slalomer pour doubler avant de descendre les marches et attaquer le final tout plat.
Il me reste pas mal d'énergie et je fais un final grandiose. Sur cette promenade qui mène à l'arrivée, je reprends à vue d'oeil au moins 5 ou 6 coureurs.
Je finis fort et je tombe ces 18km en 1h28'05".
Très satisfait de ma forme revenue et de cette belle 15ème place affichée au classement.
Je retrouve dehors Jerome qui arrive et Yvan pas loin derrière. On prend avec tous les autres un petit ravito, assez maigre il est vrai, supers contents de notre course.



On finit par se séparer et je pars retrouver la plage pour un nouveau pique-nique.
Le soleil, la mer, après cette belle course et ce week end fraternel, c'est un moment de bonheur simple que je savoure pleinement.




Au loin le Canigou.




Un goût de vacances avant l'heure.



Avant de repartir, je décide de m'arrêter à l'arrivée pour faire quelques photos des arrivants du 50km.
Ici le 25ème, dans la souffrance depuis de longs kilomètres.
Je le reverrais plus tard, lui proposant l'envoi par mail de sa photo. Ça lui fait plaisir et le hasard veut qu'il sera aussi présent sur les Citadelles.



La première féminine, pas loin d'en terminer.


Plus tard... J'étais reparti super heureux de ce week-end et malheureusement ma joie sera gâchée en découvrant le classement le lundi, puisque je n'y suis "que" 18ème.
La faute à quelques comiques qui avaient mis leur puce électronique dans leur sac plutôt qu'à leur chaussure.
Une fausse note regrettable, que le temps et d'autres perfs effaceront, pour ne garder que les excellents souvenirs de ce week end.

mercredi 11 février 2009

- Les Gorges de la Frau

C'était la veille de la reco sur les 20km des Citadelles, une sortie que je pensais tranquille, à travers les gorges de la Frau, jusqu'à Comus.



Ça commençait raisonnablement malgré la pente, jusqu'à ce que je rencontre la neige.


Un épais tapis, vierge de toute trace.



A la sortie des gorges, la piste qui mène vers Comus.
La pente se radoucit, mais je fais toujours la trace.




Je "m'amuse" au début à faire des 30x30 dans la neige, mais je m'épuise assez vite.
Je me contente par la suite de marcher et de courir un peu quand la pente le permet.



Une neige épaisse, chaque mètre se gagne durement.




Une des rares parties au soleil.
Sous la neige, une belle piste, je rêve du moment où au cours d'une grande boucle, je viendrai la dévaler en vtt.




Tout près de Comus, je trouve enfin des traces de pas et de véhicules. La progression devient plus facile.



Me voici enfin à Comus. Je m'accorde une mini pause ravito, bien méritée.




Je n'ai plus qu'à repartir en sens inverse. 400mD à descendre, beaucoup plus aisés, notamment grâce à mes traces toutes fraîches.


Le sentier qui se faufile entre les immenses falaises des gorges.
Retour à la voiture après 2 heures de sortie qui m'ont bien fait bosser.
Je reviendrais traîner par là, sous le soleil, à pied et en vélo.