dimanche 30 novembre 2014

Boucle du Confluent 2014


Boucle du Confluent, mon rendez-vous annuel avec les 10km

Et si on parlait chiffres? Juste sous l'objectif des 37', mais je me suis un peu fait endormir par le GPS : l'oeil rivé sur le temps au km avec la montre qui sonne tous les 1000m, j 'effectue les cinq premiers en 18'06", content et confiant pour le chrono final.

Les 7, 8 et 9ème kilomètres sont plus poussifs, un peu au-dessus du 3'42" à tenir, mais pas assez pour m'inquiéter car je n'ai jamais regardé le chrono total.

Surprise, j’atteins les 10km à ma montre un centaine de mètres avant la vraie ligne d'arrivée que je franchis juste juste, en 36'57" je crois. Ouf...

Pas de regrets, j'ai le plus souvent tout donné, mais les instants de rêverie où on oublie de penser à sa respiration ou à sa foulée se paient cash.

Maintenant pause, raclette et Nutella, avec modération.
 



Echauffement








Km 2








Km 5




Km 7










 Le final





Gagné !


mercredi 5 novembre 2014

Trail Larzac Dourbie 2014





Tout avait pourtant mal commencé, après une soirée  un peu arrosée le jeudi soir qui me voyait le vendredi fatigué et le ventre en vrac. C'est dans cet état approximatif que je rejoins Nant en début d'après midi, ayant eu la bonne idée de poser ce vendredi en Rtt. Bien accueilli par l'orga, j'installe rapidement un petit stand des Citadelles dans le joli cadre de l'ancienne église.
Un bon repas, une grosse nuit de sommeil et bonne nouvelle, je suis à nouveau en forme le samedi.


Le matin je tiens mon petit stand, l'occasion de rencontrer plein de connaissances et d'inconnus, et de constater en direct que le buff 2014 comme le flyer 2015 plaisent beaucoup. Très bon pour l'égo du créateur.



Vers 11h, soient trois heures avant le départ comme le veulent les livres, je prends un repas léger : mini quiche roquefort/noix, petit friand et puis pour finir une crêpe au Nutella. Me voila prêt, il me reste à aller me changer et m'échauffer sur le coup de 13h30, avant de regagner le sas de départ.







A 14h, le départ est donné. Bonne nouvelle, ça part relativement lentement. Enfin des gars qui comprennent que nous n'avons pas dix bornes à faire et qu'il y a le temps pour s'expliquer.
Du coup j'effectue les premiers kilomètres plats en dixième position. Le rythme est soutenu mais facilement tenable et c'est ainsi que l'on arrive à la première côte.

Grâce à mon expérience d'il y a deux ans, je sais qu'il faut en garder pour la fin et plutôt que de montrer que je sais monter vite je choisis de gérer, alternant beaucoup de marche et un peu de course. De toute façon je marche presque aussi vite que ceux qui trottinent devant moi.




On arrive ensuite sur le plateau, enchainant avec une piste très roulante en direction des Liquisses Basses. Ca court vite, mais toujours en gardant du potentiel sous le pied. On traverse le hameau où il y a pas mal de public et des connaissances qui encouragent, ça fait du bien.


Puis on attaque une courte montée avant une longue cavalcade sur le causse du Larzac. Ca va toujours vite entre petites pierres, arbustes et larges pistes. Je suis environ quinzième, excellente place, et je dois souvent me remettre le cerveau en place pour me concentrer sur ma course, au lieu de rêvasser à l'arrivée ou à mon futur récit, contant ce beau classement.
Mais tout à coup voila que devant les coureurs s'arrêtent et reviennent vers nous. Je comprends de suite et vois que l'on a tous suivi un large chemin sans voir le balisage sur le petit sentier de droite. On coupe le champ et on rejoint le bon tracé alors que toute la tête de course engagée sur cette fausse piste nous rejoint et nous double. Du coup cela perturbe mon allure économe et je me laisse un peu embarquer par leur rythme plus élevé. Puis je me reprends et reviens à la raison.

Un peu plus tard, me voici arrivé au premier ravito. Je bois un coca en remplissant mon deuxième bidon et repars rapidement. Mais avant d'aborder les descentes je dois m'occuper de mes chaussures pas assez serrées. Le temps de refaire les lacets, j'ai perdu pas loin d'une minute. Temps perdu pour le final  ou temps de récup qui m'aura servi ? On ne le saura jamais.

Je repars avec un seul gars, fonçant entre les arbustes tout en surveillant les nombreuses petites pierres qui jonchent le sol. Pas évident d'avoir un oeil en même temps sur le balisage, qui par moments est assez léger. D'ailleurs je rate à nouveau un embranchement et c'est mon compagnon du moment qui me rappelle. Sympa. On déroule ensuite à fond sur une piste descendante avant de poursuivre sur les supers sentiers que j'avais déjà appréciés en 2012. On file à un bon rythme en descente, on doit être maintenant quatre ou cinq, je mène le groupe et il faut croire que mon allure est bonne car personne n'essaie de doubler.

Nouvelle traversée de village avec public et copains qui m'encouragent, avant une courte descente suivie de la longue piste qui ramène vers Cantobre. Je suis toujours super bien, je ne m'emballe pas, tenant un bon train qui semble encore une fois convenir à mes voisins et suiveurs. Ce faux plat est avalé sans souci, sur un rythme régulier de marathonien que je ne suis pas.


Après le joli passage  sous la falaise et une courte descente technique où je gagne un peu de terrain (!), il convient de remonter la forte pente qui nous mène à Cantobre. Toujours pas d'affolement, je me contente de marcher aussi vite que je peux en poussant sur les cuisses. La corde à noeuds me hisse jusqu'au trou où le public chaleureux nous attend. Je relance aussitôt pour foncer vers le deuxième ravito. Derrière on dirait que ça a un peu craqué.


Je bois un coca en mangeant un peu de fromage pendant qu'un bénévole remplit mon bidon. Mais où sont donc les crêpes ??? Je demande à une autre bénévole qui se souvient qu'il y en a. Je la suis jusqu'à derrière le comptoir où retirant un papier alu elle découvre enfin le tas de crêpes. J'en saisis une que je range dans une poche, elle sera pour l'arrivée, et repars aussitôt. Un peu de temps perdu, mais Cantobre sans crêpe ne serait plus Cantobre.
Suit une courte descente avant de remonter le lit du ruisseau, moussu et glissant. D'après les spectateurs, je suis environ 17ème à ce moment là.


L'énorme montée qui suit me casse un peu les jambes. Je monte bien, mais il y a quelques coureurs un peu plus rapides, deux ou trois qui me passent, dont la première fille. Impossible de suivre. La pente est raide et je progresse en marche rapide.
Sur le haut, quand il est possible de relancer, je dois me filer quelques coups de pieds au cul mentaux pour cesser de marcher et me forcer à trottiner. J'y arrive et mon début de course économe est maintenant payant.
Après la ferme du Martoulet, un coureur me dépasse en m'encourageant. Sympa. Une place perdue mais je la reprends peu après en rejoignant à mon tour un coureur un peu cramé.
Puis viennent les zigzags sur le plateau avant de plonger dans la mythique descente du Roc Nantais. Je ne suis pas mal, pas super rapide mais assez efficace pour ne pas trop me faire rejoindre.


Je suis finalement un peu déçu de voir que la descente a été un brin aseptisée, les parties avec racines et cordes, bien raides, ayant été remplacées par un joli sentier, certes sans risque, mais bien moins historique. J'aimais bien dévaler ces pentes à fond juste accroché à la corde du bout des doigts.
Je retrouve sur le bas le sentier moins pentu mais plus technique où pas assez rapide je me fais doubler par un de mes anciens compagnons.



J'essaie de ne plus perdre de temps car un autre coureur n'est pas loin, mais il ne reviendra pas. En bas de la pente Steve est là pour faire quelques photos et courir devant moi pour en faire encore d'autres. 




 Et me voici rentrant dans Nant pour une fin dynamique, après une belle course qui m'a totalement satisfait. 25ème il y a deux ans, j’espérais être encore dans les 20 ou 30 premiers, mais m'attendant à en être exclu. Il va sans dire que je suis donc très heureux de cette 21ème place, avec un bon chrono de 3h08'30"

Le parcours est toujours excellent, grosses côtes, belles descentes, et de longues parties roulantes où il faut savoir courir. Un tracé joli et  complet.



Légère déception pour le tshirt finisher un peu fade, alors que celui du 15km comme celui des Hospitaliers arborent une belle croix rouge. Par contre le ravito d'arrivée est sympa et varié.

Je me rends compte que j'ai oublié de parler de la piqûre : en début de course, en plein sentier dans les bois, j'ai senti une grosse piqûre derrière la cuisse. Impossible de savoir ce que c'était, sans doute une guêpe ou un truc dans le style. J'ai un peu ressenti la douleur durant la course, craignant que cela augmente et ne foute ma performance du jour en l'air. Finalement s'est passé comme ça, avec une grosse rougeur qui démange encore quelques jours plus tard. J'ai aussi oublié d'évoquer les plantes de pieds échauffées, l'orteil douloureux gagné en descente, avec une belle ampoule au bout. Tous ces soucis auxquels on ne doit pas penser en course pour se contenter de se concentrer sur sa respiration et sa foulée.


Après avoir assisté à de nombreuses arrivées, nous sommes allés avec Steve nous péter le ventre au resto, ultime récompense d'une journée bien remplie.
Le lendemain nous étions sur les sentiers pour encourager les coureurs du 75km et faire quelques photos. Excellent weekend passé à Nant et ses environs, toujours dans une ambiance chaleureuse et sans bousculade grâce à l'orga qui a su rester raisonnable dans le nombre de courses et de coureurs acceptés.


J'en profite également pour saluer tous ceux que j'ai croisés là bas, me reconnaissant en tant qu'organisateur des Citadelles ou bien en tant que rédacteur de ce blog. Le rapport entre mon clavier et votre écran est souvent virtuel et ça fait plaisir de se rencontrer en vrai, même si c'est bref.
A une prochaine fois !












mardi 4 novembre 2014

Pic de Soularac par l'Etang Tort


Environ 20 ans plus tard, retour avec la même équipe au Pic du Soularac, non pas par le Saint Barthélémy mais par l'itinéraire qui est devenu un classique pour moi : jasse de Pratmau depuis la vallée du Lasset,  étang Tort, avec un retour en crête par un bon sentier (absent des cartes), mais qui se perd un peu par endroits.


Tout commence évidemment la veille avec un apéro grillade très arrosé, durant lequel j'ai pleuré de rire plusieurs fois.










 La nuit fut courte et le départ un peu poussif.








Jasse de Pratmau.
 



 La carrière du talc de Luzenac depuis le col de la Peyre.







 Arrivée à l'étang Tort où souffle un vent froid.








 Au sommet du Soularac, 2368m. En fond l'étang du Diable et l'étang des Truites.


Le sommet du Soularac, très caillouteux. En venant de l'étang ça passe bien, même pour moi qui n'aime pas le vide.






 Les mêmes vingt ans plus tard. Sous le sommet, à l'abri du vent.


Deuxième passage au sommet.


Le sentier en balcon au-dessus de l'étang Tort, avant de prendre le sentier de crête (sans risque hors neige).






 Pause repas et vin rouge.










 Après quelques doutes sur l'itinéraire à suivre quand le sentier se perd, on retrouve le balisage qui revient sur Pratmau. Sauvés.


Il ne reste plus qu'à redescendre aux voitures. Rendez-vous dans 20 ans ?