mardi 26 juillet 2011

- Vuelta al Aneto

La date approche, il est temps de bûcher un peu plus en détail le parcours afin de l'avoir bien en tête.
Une jolie boucle de 96km pour 5950md, sûr qu'il y aura des moments de doute et de souffrance avant d'arriver au bout.



Des vallées à parcourir, des cols à gravir pour effectuer le tour de l'Aneto, plus haut sommet des Pyrénées.


Principales difficultés, gérer son propre ravito puisqu'il n'y en aura pas sur le parcours et suivre la bonne trace, c'est à dire les sentiers balisés, GR11 ou chemins secondaires pas toujours bien visibles.





Et bien sûr trouver des points d'eau satisfaisants, ceux que je connais étant reportés sur le profil.



J'ai une vague prévision de temps final en 20h, mais cela reste vague, sur une telle épreuve l'important est de finir avant de se soucier du chrono.



Et pour réviser un peu avant de retrouver la réalité du terrain, voici la liste des recos dans l'ordre de la course :



Benasque-Col de Ballibierna, 19km, 1600D+ (Thomas)
Ballibierna/Pont de Salenques (Romain)
Port de Vielha : http://tooom.sportblog.fr/941533/Trail-Reconnaissance-Vuelta-del-Aneto-partie-4-Samedi-16Juillet-2011/ (Thomas)
Gausac - Anhets
Artiga de Lin - Vados
Puerto del Picada-Banos de Benasque (Thomas)



Yapluka...

jeudi 21 juillet 2011

- Pic de Crabère


A la recherche d'une grosse rando pour effectuer un bon entraînement en vue de l'Aneto, j'ai pensé au Crabère, un sommet que je connais bien : j'y ai quelques grands souvenirs, une fabuleuse montée hivernale dans la neige, encordé avec Michel et Daniel, mais aussi une nuit en solitaire au sommet, avec de grandioses couchers et levers de soleil sur les montagnes.



Je pars donc de Frechendech, après Sentein, pour avaler 1800md d'un coup et les redescendre aussitôt.




Tout le début de la montée est progressif, un joli sentier qui serpente dans les bois en longeant un ruisseau.

A la sortie de la forêt, le sommet du pic apparaît.





Ensuite, cela monte raide à découvert jusqu'à l'étang d'Araing.


Je passe en flèche devant le refuge, juste le temps de saluer le gardien et de recharger mon bidon en eau.




Je suis rapidement au dessus de l'étang et du refuge.






Depuis le col d'Auréan, la montée très raide vers le sommet. Quasiment 500md à prendre d'un coup.





Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait le coup du reflet dans les lunettes.





Après une bonne suée, me voici au sommet avec en arrière plan le Maubermé et autres sommets.





Loin derrière moi, l'Aneto m'attend pour en faire le tour.





Je reste peu de temps au sommet et redescends juste derrière une petite famille.





Après une belle descente d'isard, je m'arrête au refuge grignoter un bout et boire un excellent demi citron.





Un dernier regard sur le Crabère avant de repartir en sens inverse.





Pour varier de l'aller, je bifurque dans la descente en direction de la Chapelle de l'Isard. Encore de jolis sentiers dans les bois.





Une traversée de ruisseau, plus très loin de la chapelle.





Il fait très chaud et j'ai bu énormément lors de cette sortie. Je m'accorderai aussi une petite sieste , dans le refuge derrière la chapelle avant de terminer ma sortie au frais, dans le ruisseau au pied de Frechendech.


Belle sortie, sans difficulté technique et facile quand on est en condition. La Vuelta al Aneto s'annonce bien.


dimanche 17 juillet 2011

- Vuelta al Aneto : reco Artiga de Lin - Vados


Retour sur la reco Artiga de Lin - Hospital de Benasque par le Port de la Picada. Certainement une des plus belles parties de la Vuelta al Aneto mais que je passerai sans doute de nuit, ratant les vues sur ce superbe sommet.



Départ Artiga de Lin, stop après Vados et retour. Et hop, 26km et 1900md avalés.




La veille avec Manu, nous nous chargeons en bonnes calories à Vielha.




Nuit dans les voitures et départ matinal dans la brume.


Attaquons ici le road book illustré : sur le site d'Artiga de Lin, il faut prendre à droite vers cette cabane et tracer droit vers le bois entre les tables. Le sentier démarre là.


A noter, un robinet pour recharger en eau derrière la cabane.




Ça monte fort, le sentier est large et bien balisé.





Passage d'un torrent sur un pont, point d'eau pour ceux qui ont oublié le robinet.


Peu après, la trace tourne à gauche alors que le sentier large va tout droit.





A partir de là, on est en prairie sur un sentier par endroits assez peu marqué. Le balisage est présent, de temps en temps. De nuit, mieux vaut ne pas quitter le sentier.





Le brouillard se déchire et nous laisse apercevoir la montée vers le col. Toujours de la prairie, toujours un sentier peu marqué.





Col en vue ? Non faux col, le vrai est plus loin.





Mer de nuage sur Artiga de Lin.





On a quitté les prés pour un sentier bien marqué dans la rocaille.





Voici le faux col et un vrai piège : le balisage jaune et blanc indique de tourner à droite, pour se diriger vers un sommet ou un autre col.


A ce panneau détruit il faut donc tracer tout droit, vers le col de la Picada que de jour on voit bien.





Nous voici au Port de la Picada, environ 1000md plus haut. C'est une rando que je recommande fortement, Artiga de Lin est facilement accessible depuis la France et les vues sur le massif de l'Aneto sont fabuleuses en descendant un peu après le col.





Au col, il faut prendre le sentier sur la gauche pour descendre. Celui de droite va vers le port de Venasque et le pic de Sauvegarde (la pyramide à droite).


Nous avons renforcé le cairn avec pierres et bâton droit.





Suivre donc le sentier de gauche qui va vers la tache blanche, pas celui de droite à flanc dans les éboulis.





L'Aneto et le massif de la Maladeta se découvrent.









Le sentier est assez bien tracé, balisé avec des cairns.


A la flaque et à la tache blanche, plonger à droite (on a rajouté des cairns). Ensuite suivre la trace qui contourne de petits étangs par la gauche.






Les guides du jour devant l'Aneto.





On longe cet étang et à partir de là, on trouve un balisage rouge et blanc, ainsi que des poteaux à bout rouge.





Sentier bien marqué, un peu technique avec des pierres qui traînent, mais une belle descente.





On suit le GR46 direction Benasque.





La vallée de Benasque s'ouvre devant nous.





Descente roulante et magnifique.





Nous voici à l'Hospital de Benasque. Normalement on passe à côté, mais il faut savoir qu'il y a ici un point d'eau.


L'hôtel est à gauche, le robinet en façade du bâtiment à droite au fond du parking.





Il restera du chemin le jour J...





Cette sortie est l'occasion de tester les cachets de purification de l'eau. Que ce soient les Micropur ou les Aquatabs testés depuis, la conclusion est simple : ce n'est pas bon, une odeur et un goût d'eau de piscine... Je me vois mal boire ça pendant des heures.





On arrive jusqu'à Vados envahi par des bus et des hordes de touristes. Là il faut remonter la route sur la gauche quelques centaines de mètres pour prendre le sentier à droite, direction Benasque.





Sentier très peu marqué au départ, à ne pas rater au milieu des prés et des rochers.





Il faut remonter un peu, et ça risque de faire mal en fin de parcours.





La reco s'arrête là pour nous, c'est l'heure du pique nique avant un demi tour vers le départ.





Lassé de quelques problèmes d'ampoules à répétition que je n'avais pas les autres années, j'ai suspecté les éléments nouveaux, à savoir les Brooks Cascadia 6 ou les chaussettes BV Sport.


Grâce à mon bon d'achat gagné sur le Trail du Pays de Sault, j'ai investi dans les Asics Trabuco 13 et les chaussettes Thyo anti ampoules. Test très concluant, ce sera l'équipement de la Vuelta.





Pour l'heure il est temps de remonter le port de la Picada à un bon rythme, sur fond de Sauvegarde.





Toujours le pic de Sauvegarde et son sentier tracé sur le flanc abrupt. Pas pour moi.





Un dernier regard sur l'Aneto et son reflet.





Après avoir créé ou renforcé quelques cairns, nous voici au port, prêts à basculer dans la descente.





Retour à Artiga de Lin. A gauche de la cheminée, le bassin et le robinet à ne pas rater.


Une très belle sortie dans un secteur magnifique.


***


Alors que Manu regagne la France, je me repose à la voiture avant la sortie du lendemain vers Gausac, quand arrive une famille française désespérée : deux parents et quatre enfants partis de l'Hospice de France pour faire une boucle par le port de Venasque et la vallée de la Frêche. Ils ont raté un embranchement à la Picada et ont atterri là, à des kilomètres de leur véhicule.


Je me sacrifie et ramène le père et un fils à l'Hospice de France, après avoir monté et descendu le col du Portilhon. Je me retrouve comme un con à Luchon, ne sachant pas si je fais une rando dans cette vallée le lendemain.


Finalement, je referais une bonne heure de route pour rejoindre Vielha et aller reconnaître le secteur le lendemain. C'était la bonne action du jour.