dimanche 14 février 2010

- Gruissan Phoebus Trail : Trailhounet 2010


Arrivé le samedi matin à Gruissan pour m'installer au salon, je pars pique-niquer le midi en bord de mer. Mais le vent est glacial et je reste prudemment à l'abri dans ma voiture.



L'après midi est consacré au salon, il n'y a quasiment plus de dossards à attribuer pour les Citadelles mais il reste le plaisir des rencontres et des discussions.




Ici Antoine Guillon cause de sa 6666 Occitane avec Benoît et Jérôme.




Et là Steve explique à Badgone où aller encourager Tine sur le parcours.


Après une sympathique pasta party chez Steve, le local de l'épreuve, je m'accorde une belle nuit de sommeil à l'hôtel du casino. Léger petit dej le matin au même endroit, je reste ébahi en attendant des coureurs discuter : ils se renseignent sur l heure du départ et les points de ravito quelques dizaines de minutes avant de s'élancer…Apparemment, on n'a pas la même façon de préparer les courses.




Making of par Ludo


J'ai prévu d'aller en m'échauffant voir les premiers du 50km passer dans la montée du réservoir. Une fois sur place, je ne trouve pas l’idée très bonne car j'ai peur d'avoir peu de temps pour les attendre et revenir au départ. Finalement ça passera et ceux du 50 qui ne me connaissent pas regarderont bizarrement ce coureur qui repart en sens inverse…




Rancon devant Breuil, le classement est déjà fait.











Avant le départ je retrouve Benoît, qui comme moi vise le top10, et Yvan qui lui souhaite passer sous les 1h30.








Ambiance décontractée sur la ligne de départ.









Il fait froid mais moins qu'hier me semble-t-il et il nous tarde d'en découdre.







Au signal donné, ça part très très vite. Devant deux lièvres s'enfuient suivis par un groupe d'une dizaine.











Je suis juste derrière, ne souhaitant pas tout donner dès le début de course.
Mais avant le passage sous la route, il me semble m'endormir dans un groupe un peu lent (c'est relatif). Je relance donc pour essayer d'accrocher le groupe de Benoît et Romain de Saverdun.
Je n'y arriverai pas , d'autant plus que je me retrouve seul pour affronter le vent de face.



On arrive comme ça à la fameuse bosse du réservoir que j’attaque en trottinant avant de me mettre en marche rapide. Dans cette grosse côte deux gars me passent et arrivé en haut je sens les cuisses qui tirent.
Suit une portion roulante, avant une nouvelle côte plus progressive. Je la monte en courant, laissant sur place plusieurs concurrents qui marchent. Le tri commence à se faire.






Sur le plateau, je laisse mon esprit vagabonder quelques secondes et clac, j'ai la cheville gauche qui plie. Rien de grave, juste un rappel sur la concentration maximale indispensable pour ce terrain hyper piégeux.






On passe le parking du Cimetière marin avant d’attaquer la montée vers ND des Auzils. Je suis bien et préventivement je prends un demi gel. L'occasion de me dire que même si ce n’est pas interdit ce n'est quand même pas très équitable vu le vent que je mets aux deux ou trois gars qui étaient devant moi.







On poursuit comme ça, je suis toujours bien, efficace sur ces monotraces techniques et même dans la descente du Rec d'Argent où personne ne me passe. Dans la petite gorge, je "vole" d'un rocher à l'autre, escaladant les marches facilement, tout roule.





Toujours un bon rythme sur les sentiers qui suivent, je pourrais aller plus vite mais je fais attention à tous les pièges qui parsèment la piste.
Je mène un petit groupe depuis un moment mais juste avant la corde de la Pierre Droite, deux gars en bleu me passent.





Ils creusent un bon écart dans toute la descente qui nous mène vers le ravito.





Daniel, du futur magasin Versant Trail, m'annonce 16ème, bonne place.
Un gars me rattrape (le 2002) et me dit qu'il faut qu'on recolle aux gars en bleu afin de s'abriter derrière eux quand on sera au bord de l'étang.


On passe ensemble le ravito sans s'arrêter, comme les gars en bleu mais je trouve leur attitude très moyenne : comme dans une course sur route, pour boire ils ont pris des gobelets qu'ils balanceront dans la nature quelques centaines de mètre après. Passons…






La parcours qui suit est très roulant, je suis abrité dans le sillage de mon collègue du moment , face au vent, et je lui propose de prendre le relais, pour essayer de revenir sur les autres. On fait ça un moment puis on se sépare vers le pont jaune. Petit bout de route, puis à nouveau des chemins, plus faciles à courir. On double maintenant beaucoup de coureurs du 23km puisque les tracés se sont rejoints.






Je reviens sur mon compagnon de relais, je l'encourage en passant, il me dit "Vas-y, le gars en bleu est cramé". Effectivement, je le reprends un peu plus loin, il a l’air bien moins alerte.
Connaissant le parcours, je sais qu'on arrive à la fin du plateau et que la descente vers les escaliers et le final n'est pas loin. J'avale vite fait un demi "Coup de fouet" et attaque la descente dans les bois.
Le sentier est facile mais les trajectoires sont compliquées à cause des concurrents du 23 que l'on double. Je rejoins les escaliers, la route et puis le bord de l'étang, à parcourir avec un terrible vent de face au début. Je passe un gars du 18 et le deuxième bleu est toujours en point de mire. J'accélère, tout va bien, je fais un gros gros final. Je reviens juste derrière l'homme en bleu et puis je le dépasse, il ne s'accroche pas.
Je tiens le rythme jusqu'au bout, tapis rouge et ligne d'arrivée en 1h24'28". Je ne sais plus qui m'annonce 13ème , ça me va, de toute façon le top 10 était inaccessible et puis j'ai fait un très bon temps, 4 minutes de mieux que l'an dernier. Avec un temps pareil, j'aurais été 4ème en 2009.




Le temps de récupérer mon appareil photo auprès de Michel Hortala, je pars en sens inverse à la rencontre de mon frère avec Romain, 9ème, alors que Benoît à fini 7ème .





Le chrono défile et apparemment l'objectif 1h30 ne sera pas atteint. Pas grave, une belle perf quand même.




Après un petit ravito, je rejoins mon hôtel en trottinant, le réglementaire footing de récup.




Quelques étirements, une bonne douche et une couche de Weleda plus loin, je reviens dans la salle d'arrivée où je vais jeter un œil à l'affichage des résultats. Et c'est là qu'un 1 en face de mon nom m'interpelle. Je regarde de plus près, je suis 1er V1 !
Excellente surprise.




En attendant l'heure du podium, je vais assister à l'arrivée du premier du 50km, Julien Rancon.



Quelques minutes après, c'est au tour de Thierry Breuil d'en finir.




Puis vient la remise des récompenses, une grande satisfaction pour moi.




Avec Yvan, ses proches et Romain qui a tenu son objectif de 1h50, on se dirige maintenant vers la ville et ses restos.
Après quelques temps de sacrifices, l'heure est à la grosse pizza et à la bière fraîche pour arroser le trophée.



Merci à tous pour les très bons moments passés durant ce pur week-end de trail et un grand merci à toutes celles et ceux qui au bord des sentiers ont pris toutes ces photos et n'ont pas été avares en encouragements.
A bientôt pour un Challenge des Trails du Sud Ouest qui s'annonce disputé et passionnant.



lundi 8 février 2010

- Fougax - Serrelongue


Samedi aprem à Fougax, je retrouve Bertrand pour effectuer une reco dans le secteur .
Il fait plutôt froid, le sol est détrempé, on est bien sur les Citadelles.

Depuis Fougax, lieu du second ravito, nous allons rejoindre le parcours sous Montségur en passant par Serrelongue.
De là une liaison nous mènera sur le début du parcours du 73.


On quitte le village en prenant à droite après la halle de Barrineuf.



On trouve ici un sentier très agréable en sous bois avec de très légères bosses qui nous mène à la colonie (Contès sur les cartes).



Après un petit bout de route, on attaque une grosse grosse montée, environ 200m+ à grimper sur une courte distance.







Le sentier est humide mais moins glissant que ce que j'imaginais.
A voir quand deux cent coureurs seront déjà passés par là.




La montée se poursuit, bien raide.








Mauvaise surprise en arrivant sur la piste, c'est devenu un vrai chantier en raison de l'exploitation de bois qui doit se dérouler dans le secteur.
Ça colle un peu, ça glisse, pas facile cette portion.







Après la palombière, on retrouve du plat et un chemin plus praticable.




On traverse le hameau de Serrelongue et on poursuit sur la piste qui est souvent très humide.




Sur notre droite on aperçoit le château de Montségur en haut de son pog.





Une nouvelle montée nous attend, moins pentue et bien plus sèche.





On bascule ensuite sur une courte descente qui nous ramène sur le tracé du 20 et du 40km au niveau du portail de Péchiquelle.
Le jour de la course nous partirons à gauche vers le château (enfin, ceux qui seront en course, pas moi).





Aujourd'hui nous remontons vers le croisement pour effectuer la reco Madoual, Col des Balussous, Col du Figuier (à suivre).
Il est temps de sortir le coupe vent pour affronter les giboulées.