lundi 11 avril 2011

- Fontestorbes - Serrelongue



Dimanche 20 Mars, reco avec les coureurs du Portet Athletic Club de la partie Fontestorbes - Serrelongue.

Après un échauffement depuis Bélesta, on rejoint le tracé de la course au niveau de la source de Fontestorbes.





Après la source, une petite bosse à grimper puis c'est très roulant jusqu'à Fougax. On peut rencontrer pas mal de boue dans ce secteur souvent ombragé.





Aujourd'hui il fait beau et c'est plutôt sec.





Arrivée à Fougax (km33) après donc 3 ou 4 kilomètres de très roulant.





Passé le ravito à l'abri dans la salle des fêtes le jour J, on poursuit dans le village puis au bord d'un ruisseau.





On retrouve un peu de dénivelé dans une très jolie partie en forêt.





On traverse un long champ au niveau des Contes pour éviter la route.





Fin du roulant , on attaque une très grosse montée jusqu'à Serrelongue. Ce secteur peut être très boueux, là ce n'est toujours pas le cas.





Ça monte fort.





Un peu épuisé par la magnifique reco de la Course des Seigneurs la veille (36km, 2200md), je peine un peu et joue le serre file.





Traversée du hameau de Serrelongue.





Ensuite, nouvelle partie roulante et humide.





Making of.





Sur la gauche, très belle vue sur le St Barthélémy et le château de Montségur. Et oui, il faudra aller là haut.





On retrouve plusieurs petites côtes sur un large chemin dépourvu de portions boueuses. On bascule ensuite dans une courte descente qui nous ramène au niveau des ruines de Péchiquelle où l'on retrouve le tracé commun au trois courses, juste au pied de la montée vers Montségur.


mardi 5 avril 2011

- Trail de l'Argent Double

Un samedi soir sur la terre.


22h je quitte Toulouse direction Caunes Minervois pour le premier Trail de l'Argent Double. Avec un départ à 8h, pas envie de faire la route le matin.


Mais dans la solitude de l 'autoroute, le doute m'assaille : faire tous ces kilomètres pour aller courir, cela a t il un sens ? Mais à avoir une passion, autant la vivre à fond, il y a des vies qui paraissent plus normales mais qui doivent être bien plus ennuyeuses et sources d'ennuis.


Et puis au coeur de cette nuit me parvient le sms d'encouragement pour le lendemain, celui qui règle en une lecture toutes les questions existentielles. On remet le son à fond et on roule.


Je mets des heures à m'endormir, excitation d'avant course et pleins d'idées sur tout ce qui reste à faire pour les Citadelles qui approchent. Le matin je monte le mini stand de présentation des courses amies.

Un coureur me demande si c'est une table funéraire. Grrrr...






Candy Up avalé, je pars me dégourdir les jambes dans les rues de Caunes.






J'aime bien le profil de la course, 28km 1100md et avec le joli nom, c'est ce qui m'a donné envie de venir. Et puis j'espère qu'il n'y aura pas trop de monde pour pouvoir faire une belle place.






J'ai aussi étudié la carte et trouvé qu'il y avait beaucoup de pistes. On verra.
Les photos viennent du site de la course, pas d'appareil quand je cherche la perf.



A 8h, nous sommes environ 80 à prendre le départ. Pas mal de coureurs connus, des citadelliens, des audois, dont des rapides. Adieu podium scratch.


Ça part cool, à 6 ou 7 devant, puis dès la première pente David Solier et Yoan Marcouire mettent le feu. Impossible de suivre.




Eric Groy et deux autres coureurs s'échappent aussi, rapidement je reste avec Michel Martinot. On se connaît pas mal, on a bataillé sur le challenge sud ouest 2007, avec une descente du Roc Nantais d'anthologie (et une entorse pour lui au bout...)





Passé la carrière et de jolis sentiers en balcon au dessus des gorges, on attaque côte à côte la longue partie sur piste : un faux plat montant qui n'en finit pas sur plusieurs kilomètres.


A deux, en se relayant et en parlant, ça passe mieux, mais c'est dur.




On quitte enfin la piste pour attaquer un sentier très raide. Ça monte toujours bien.






On passe une jolie partie en forêt, puis on arrive au ravito. Michel prend un gobelet, moi rien, j 'ai mon grand bidon.




Je m'attends à ce qu'il le jette quelques mètres après le ravito, normal. Mais non, verre fini, il le compresse et le met dans sa ceinture. Respect.




Montée terminée, on attaque une grande descente. Sentier taillé en V avec des pierres, j'ai un peu mal à la cheville, pas envie de me lâcher. En quelques lacets je perds Michel de vue, en un rien de temps il doit me prendre une minute.




Me voila seul à Bibaud, environ à mi parcours, pour attaquer une grosse montée.






Je suis 7ème et d'après mes calculs sur le podium V1. Le sentier du facteur est rude, je suis plus en marche rapide qu'en course et j'ai un moral très moyen.


Sans doute fatigué par l'enchaînement Fontfroide, Pieds Cloutés, reco Course des Seigneurs puis Citadelles, et le Ventoux écourté pour finir, j'ai un peu mal partout et un grand manque d'envie. Je sens que le temps d'une pause est venu.




Mais là, en course, je ne veux pas renoncer. J'ai deux gars pas loin derrière, je continue à donner, ce sera toujours un bon entraînement moral pour la Course des Seigneurs et plus loin pour la Vuelta al Aneto.




En haut du sentier, retour sur route pour un kilomètre roulant. J'avance bien mais Christian, un local encouragé par tous les bénévoles, me dépasse. Un V1... Je reste pas loin derrière et le rejoins à la table du ravito. Alors que je remplis mon bidon et que lui a fini, il m'attend et me dit "On y va ?". Tant qu'un bel esprit comme celui là sera sur les courses, tout ira bien.




On attaque donc la descente ensemble, mais il me distance rapidement. Celle là est plus praticable et je me fais plaisir sur ce sentier. Puis vient la dernière montée, le sentier des moutons. Encore un gros morceau, qui me rappelle le premier sentier du Caroux.


Je vois un gars se rapprocher derrière. Pas envie qu'il revienne, je prends un gel Coup de fouet.





Effet placebo ou pas, je cours là où précédemment j'aurais marché et reviens un peu sur Christian.


Mais le coureur qui me suit n'est plus très loin et me rejoint en haut du sentier, juste avant de basculer .

Il ne reste plus que quelques kilomètres de piste à dévaler. Je lui demande si il est V1. Il me répond "Oui je suis vieux, toi aussi non ?" Réponse affirmative et vu qu'il prend de l'avance, je vois le podium s'éloigner.


Mais alors que sur toute la piste il gardait une dizaine de mètres d'avance, je commence à le rattraper dans les premières rues de Caunes. Je reviens à sa hauteur, m'attends à un final au sprint, mais il ne suit pas.


Je finis à fond, conservant ma faible avance. Me voila 8ème en 2h29'29".

Suspens pour le podium, finalement on y sera tous les deux.

Poignées de mains avec Christian, puis Bernard, le coureur de la bataille finale, qui me connaît. Encore un lecteur de ce blog ;-)





Je suis quand même bien vidé à l'arrivée et pas mal courbaturé.


La course est belle, à part la longue piste les sentiers sont intéressants, autant en montée qu'en descente. Il faisait gris ce jour là, mais les paysages étaient quand même sympas.






On a droit à un petit apéro avant la remise des prix et le repas, que je passerai en compagnie des sympathiques lavelanétiens du Spiridon du Pays d'Olmes, venus pour le plaisir et aussi pour distribuer leur flyer : course sur route à Lavelanet, le 1er Juillet en soirée. A noter !




Mon grand sourire sur le podium en dit long, malgré la lassitude ressentie en course, la journée fut bien agréable.

Place maintenant à un peu de repos, un peu de vtt, beaucoup d'orga Citadelles, avant un retour en grande forme sur la Course des Seigneurs.