jeudi 27 septembre 2018

Pacoulix




Les mystères du corps humain...

Après une nouvelle grosse semaine avec deux grosses sorties, dont une la veille de 24km, me voici au départ de Pacoulix, course roulante sur les hauteurs de Limoux de 13km et 377m+ environ.

Départ à 17h par environ 30°. J'espère être efficace, on verra bien.





Le rythme est bon dès le départ, et je me cale dans les quinze premiers. De la piste, de la route, de petites côtes mais rien de méchant. Par contre il fait chaud et je ne regrette pas d'avoir pris une flasque à la main.

Vers le 6ème km on attaque "le gros morceau", une côte régulière qui se court sans problème. La seule difficulté vient de la chaleur. Les places sont à peu près figées, je suis Alain Alieu et Hervé Piton depuis un moment.








En haut de la côte la motivation qui m'a poussé, Marion, Mariane et Pomme sont là pour m'encourager. Quelques mots, une tape dans la main et je file.

Ensuite vient une partie ombragée très roulante. J'envoie toujours, les jambes répondent bien.




Puis nous revenons au soleil. Toujours du chemin, un joli sentier en balcon, et une bosse que je passe comme tout le parcours en courant. Un ravito en vue, un verre de coca avalé, un autre d'eau sur la tête.

Puis vient la descente. Des sentiers un peu techniques, une partie délicate avec de gros galets qui roulent, puis du plus facile. Derrière moi, tout près, j'entends deux coureurs.

Une descente en gravier, on avale un coureur qui manque de jus, et les deux gars me passent.







Retour sur la route, le clocher de Limoux est en vue. J'en remets un coup. Des deux qui m'ont doublé un ne suit pas, l'autre s'accroche.

Le rythme est nettement monté. Descente finale sur goudron, côte à côte nous sommes à fond. On dépasse Alain qui était premier Master 2 et que je ne pensais pas pouvoir reprendre. Nous sommes en plein sprint, avant l'arrivée. Le jeune prend l'avantage, moi je cale, je me retourne mais Alain n'a pas pu suivre.

Le vieux pont à passer, un tournant et c'est l'arrivée. 57 minutes au chrono, 10ème et 1er Master 2 (environ 180 coureurs), mission largement accomplie.

Je file vers le ravito pour me refaire. Avec la chaleur ça a été dur.





  





Plus tard une sympathique remise des prix, suivie d'une tombola et d'un apéro. Petite course mais ils sont généreux et ne se moquent pas des coureurs.



En tout cas ce fut une belle course et le corps a bien répondu. A moins que tout vienne des quatre Granola trempés dans un café au miel une heure et demie avant le départ...?






mardi 25 septembre 2018

Trail des Cascades




Début de semaine chargé avec deux sorties longues vers Toulouse, puis la reco de Pacoulix et du Vtt. Le championnat de KV passé, la préparation du Grand Raid des Cathares prend forme.









Une belle brochette au départ.


Trail des Cascades, version 25km.


Parti tranquille je n'ai pas pu m'empêcher d'envoyer dans les premières montées, facile après le travail pour le KV. Ca a bien marché comme ça une dizaine de kilomètres, puis mon corps m'a rappelé que la semaine avait été chargée en heures et en kilomètres.











Je suis donc passé en mode sortie longue, profitant largement des ravitos et parcourant les sentiers à petite allure. Ca m'a laissé le temps de discuter avec des coureurs et d'être rejoint par Thierry avec qui j'ai terminé.
Résultat au-delà des cent premiers, et 3h38 à rajouter au total de la semaine.






Dommage de ne pas en profiter. Près de cinq minutes au ravito.



















Toujours un très joli parcours, avec de nouvelles parties à découvrir chaque année. Le tout dans une ambiance chaleureuse avec un sympathique  plateau repas d'après course.

On ne s'en lasse pas.








Et pour terminer cette semaine à plus de 100km, un petit off dans les Collines du Vent, organisé par Yvan sur son territoire.

mercredi 19 septembre 2018

Championnat de France de Kilomètre Vertical


Je sais ces sorties matinales à la frontale, avant de dures journées de travail, je sais les sacrifices faits, la rigueur des entrainements et de la nutrition, la folie et le bonheur de ces séances communes où tu as fini au bord du malaise.
J'en ai aussi récolté les fruits en allant chercher un chrono de 46'15", mais aujourd'hui je voulais te féliciter pour cet immense titre de championne de France de kilomètre vertical, catégorie Master 1, que tu es allée conquérir en arrachant chaque précieuse seconde aux sentiers.
Un immense bravo Marion pour ce titre, savoure-le comme ces gourmandises de retour dans nos menus, en attendant de nouvelles belles heures sur les sentiers.







Voila qui n'est pas habituel, j'ai dévoilé le dénouement de la course dès le début du récit. Mais je tenais à recopier ici ce petit hommage au grand titre qu'a obtenu Marion.

Après des semaines d'entrainement, nous arrivons sur place le vendredi. Samedi nous partons en mode tranquille reconnaître la fin du parcours au-dessus du Plat d'Adet et puis le début qui a pas mal changé avec des raccourcis tracés droit dans la pente.











Les lacets ont été remplacés par de grosses pentes, mais c'est très bien fait et le sentier est propre.
Maintenant à nous de jouer.


Après un repas de veille de course sportif, pizza et profiteroles, me voici prêt. J'effectue un bon échauffement en compagnie de Marion, on ne va pas chercher les pentes mais on court dans les rues de Vignec.


10h19, mon heure de départ. Marion s'élancera une minute plus tard. Les coureurs partent en contre la montre toutes les vingt secondes.
Je suis prêt, je suis en forme, motivé.

Je pars fort, un bout de route puis très vite les premiers sentiers. Je marche quand c'est trop raide, je relance dès que possible. Je double pas mal de coureurs partis devant, c'est motivant.

Je passe les 200m+ en 7 minutes, c'est très bon, bien en-dessous des 10 minutes habituelles.


Vers les 300m+ je mange une pâte de fruits, un petit apport en énergie. Rien à boire, je suis parti léger et il ne fait pas chaud, le ciel est plutôt couvert.
Je ne me rappelle pas de tous mes temps de passage, mais ils sont bons et je ne faiblis pas.


La pente sous la ligne des télécabines est monstrueuse, un vrai mur, mais nous avons bossé ça durant de nombreuses séances sur notre "Piste 420" en-dessous du Pic de Brau. Ca se passe donc bien, je continue à doubler des coureurs, et peu à peu j'arrive en vue du Plat d'Adet.




Il y a les parents de Marion, Mariane, et d'autres connaissances. Ca crie, ça encourage, et je relance dès que je peux.

Je rejoins un coureur ariégeois juste avant la route et sa présence me sera précieuse pour relancer sur le faux plat des rues du Plat d'Adet. Côte à côte on ne lâche rien et on traverse cette partie sur un bon rythme.
Puis arrive la partie finale et ses sentiers un peu techniques. J'arrive encore à relancer et je distance mon collègue du moment.







Je n'arrive pas à courir partout, mais dès que je le peux je le fais. Il reste à peine cent mètres de dénivelé, ce n'est pas le moment de flancher. Je vois que c'est foutu pour un chrono de 45 minutes, mais il va quand même être excellent.



Courir, relancer encore, et enfin franchir la ligne d'arrivée. Je m'effondre aussitôt, assis par terre juste après l'arrivée. Les bénévoles s'inquiètent pour moi, mais je vais bien, je reprends juste mon souffle.
J'ai largement explosé mon record, avec un excellent 46'15". Exceptionnel.






Un peu remis de l'effort, je me relève et redescends un peu pour apercevoir Marion qui ne va pas tarder. Elle joue gros ici, elle vise le podium Master 1, et la victoire si possible.

La voici qui arrive. Je crie son prénom, je l'encourage comme je peux, j'essaie de la pousser pour qu'elle donne tout dans ces derniers mètres.


Elle est à bout et dès la ligne d'arrivée passée elle tombe en croix comme souvent lors de nos entrainements communs. Les secours s'inquiètent, je les rassure.
Son chrono est vraiment excellent, 48'29". De quoi s'assurer le podium.






Nous redescendons heureux de nos performances, mais il reste l'inquiétude de savoir ce que les autres filles auront réalisé.

Le suspens durera un temps, jusqu'à ce que nous voyons la feuille des résultats. Et là Marion peut laisser exploser sa joie, elle est bien championne de France catégorie Master 1 !
Quelle belle récompense après toutes ces heures d'entrainement, tous les sacrifices qui ont été nécessaires pour en arriver là.





Ensuite douche, tenue de gala et nous voila de retour pour un excellent petit repas durant lequel s'est déroulée une belle remise des prix, digne de tous les titres distribués.

Marion aura donc été titrée nationalement, mais aussi deux autres fois pour les podiums régionaux. Pour ma part j'ai terminé 6ème de ma catégorie, et l'équipe Athlé 11 montée pour l'occasion entre plusieurs clubs audois a fini sur la troisième marche du podium du championnat d'Occitanie.




La Précieuse.


Trois médailles, une belle récolte autour du cou.


 
Et pour finir l'article de l'Indépendant paru grâce à l'intense travail de l'attaché de presse du Team XtreM Run ;-)