vendredi 31 mars 2017

Trail de Quillan 2017



Retour à Quillan sur le nouveau parcours de 18km. Avec une grosse envie après une bonne préparation pour bien attaquer le Défi Sud Trail's.




Dès le départ je me sens en forme et j'arrive à accrocher le groupe de tête. Les premiers se détachent un peu en vue de Ginoles mais je suis bien calé dans le top10.
Dans les premières pentes j'arrive à courir presque partout et je passe ceux qui semblent un peu moins faciles. Me voila 8ème.
Jusqu'au chalet de Carach ce sont de supers sentiers, plutôt humides vu ce qui est tombé la veille.








Au chalet km5 je file sans m'arrêter au ravito. Ensuite vient une longue piste en faux plat montant. Je la passe d'un bout à l'autre en courant, doublant beaucoup de coureurs du 28km, bien aiguillé par un coureur plutôt jeune qui m'a rejoint. On ne se lâche pas d'une semelle avec un super rythme.
Fin de la piste, on plonge dans la descente qui entre autre a fait la réputation de ce trail. C'est pentu, boueux et glissant, à dévaler à fond avec heureusement les cordes et les arbres pour s'accrocher. Les dépassements sont un peu délicats, mais on s'en sort bien avec mon compère.








On arrive ensuite vers le belvédère du Diable où des parties plus dégagées sans être aériennes me freinent un peu. Ca suit derrière, sans vouloir doubler. Après ce passage je peux relancer.
Les gars du 28km jouent le jeu et à part un ou deux se serrent pour nous laisser passer. Encore une partie fabuleuse, entre sentiers roulants et parties boueuses, le tout à fond en se suivant.
On arrive à deux à Belvianes, personne derrière et pas d'arrêt au ravito.
 






Vient ensuite le début de la montée des roches noires. Je ne crois pas que mon compagnon du moment ait accéléré, mais c'est moi qui marque le coup. Impossible de le suivre. Je m'accorde quatre minutes pour récupérer, en marchant plus, en buvant et en avalant une nouvelle pâte de fruits, le temps d'arriver à l'heure de course.
J'essaie de relancer ensuite sur les petits sentiers, je me crois seul, mais vers les Pylones c'est Béba qui me rejoint et me passe. Merde. Limite Top10 avant d'en sortir.



On attaque la dernière montée, plutôt sérieuse, et il doit bien rester quatre ou cinq kilomètres. Je fais l'effort, je reprends Béba et peu à peu je le distance. Chemin large en faux plat montant, je ne lâche rien. Un autre coureur n'est pas loin derrière moi.
Puis arrive la bascule et la descente finale. Dès le début le coureur me passe. J'essaie de bien envoyer, mais je ne suis pas et je ne serai jamais fou en descente.



Encore une jolie partie avec des monotraces en lacets dans les bois, et Quillan qui se rapproche. Au-dessus de moi des voix font de même. J'essaie d'accélérer mais rien à faire, Béba et un autre coureur fondent sur moi et me laissent sur place.
En vue du château ils sont déjà trop loin, je ne pourrai être que douzième. Je passe les vieilles murailles, une dernière descente, les ruelles avec du public et l'arrivée.

Douzième en 1h42.

Course parfaite, et je découvrirai plus tard que je suis premier Master 2. Je sais qu'avec un entrainement plus fourni et plus assidu, avec plus de sacrifices culinaires, je pourrai faire un peu mieux, mais qu'importe, j'étais à ma place et bien content de conserver ce niveau. Le parcours était vraiment top. Rempli de sentiers joueurs, rarement technique, un plaisir de les parcourir à fond en sentant les jolis paysages faute d'avoir le temps de les admirer.
 



Une pensée pour Marion qui avait fait une superbe course en tête, malgré une douleur au dos qui l'handicapait depuis une semaine, et qui fortement ralentie sur la fin de course n'a pas pu se battre jusqu'au bout, se faisant subtiliser la victoire à quelques dizaines de mètres de l'arrivée. Difficile de sprinter en boitant...
Heureusement bières et pizza ont un peu effacé cette déception par la suite.