lundi 29 novembre 2010

- Cabane du Taulat


Samedi début d'après midi, départ vers le Taulat et la mine, depuis le parking du château de Montségur.



Droit dans la pente, dans une neige fraîche tombée il y a deux jours.



Il fait relativement froid mais en montant à 600md/h dans la neige, j'ai rapidement chaud. Ce n'est pas parce que je suis en pause de course à pied que je vais m'endormir...



Soleil, neige et ciel bleu, que du plaisir.



Fin de la grosse montée et belle vue sur la plaine comme sur les montagnes environnantes. Ici à droite le Mont Fourcat.




En face, le massif du Saint Barthélémy.



Et oui, des bâtons ! Deux reliques dépareillées sorties du musée des Citadelles, utiles pour conserver l'équilibre dans la neige et préserver mes chevilles de torsions malvenues.




En direction de la cabane. La trace est heureusement déjà faite, sans quoi la sortie aurait été bien plus fatiguante.




Me voici à la cabane, trop cimentée pour mériter une photo.




Une pause en vue du Fourcat, le temps de grignoter un peu et de me refroidir rapidement. Il ne fait que quelques degrés ici.




Et un reflet de plus dans les lunettes magiques.




A droite, le Fourcat sans ma tête devant.
Je ne poursuivrais finalement pas jusqu'à la mine, je n'ai pas eu envie de faire la trace et j'ai préféré descendre avant que le soleil ne se voile encore plus.
Une belle sortie.

mardi 23 novembre 2010

- Boucle du Confluent 2010





Rien. Depuis le Trail de Labruguière une semaine plus tôt, je n'ai rien fait. Aucun footing, aucun tour en vélo. Enfin si, j'ai attaqué mon panier garni, mangé une pizza et du Nutella.


Autant dire que la prépa pour ce 10km est nulle, mais sur la base de mes temps aux fractionnés qui sont restés à peu près stables cette année, je me situe toujours autour de 36 ou 37 minutes.



J'ai installé un petit stand de présentation des Citadelles où je croise des coureurs connus, des curieux ou bien des effrayés...





A 9h15 je vais voir le départ du 5km avant de finir de me préparer et m'échauffer. Il fait froid mais la température est bonne pour courir.





Plutôt optimiste, j'ai noté au creux de ma main les temps de passage au kilomètre pour une course en 36'. Ça m'évitera de calculer en courant.





Je me place dans les premiers rangs et à 9h45 le départ est donné. Ça part fort, normal il y a l'élite du coin. Je laisse partir mais je suis malgré tout trop rapide, je passe le 1er km en 3'24".


Je ralentis à peine et j'arrive au 2ème en 7'.






Forcément , il faut ensuite que ça coince un peu. Je commence à ramasser entre les 3 et 4ème km, que je passe en plus de 15'.





Ça va mieux sur la fin de la première boucle où le public nombreux nous porte. Je ralentis à peine, le temps de boire un demi coca au ravito et poursuis à un bon rythme.
Je ne me rappelle plus des temps de passage, mais je suis toujours bien en retard pour les 36', voire pour les 37.


Passé le 7ème km, j'avale un gel Coup de fouet, je vais essayer de finir fort.




Je franchis le 8ème km en 30', il m'en reste 7 pour faire 2km, ça va être chaud vu que 3'30 c'est le temps prévu pour mes fractionnés et que je le tiens rarement.





J'ai chaud, je retire le joli buff offert à l'inscription et j'augmente le rythme. Je suis un moment deux gars devant moi et d'un seul coup le turbo s'enclenche, je les dépasse et pars devant. L'effet du gel sans doute.
Je rentre dans le dernier kilomètre, toujours un très bon rythme, et avec la distance restante indiquée tous les 100m au sol et le public qui encourage, je vais de plus en plus vite.






A 300m du but, j'envoie tout ce qui reste et je ne lâche rien jusqu'à la dernière ligne droite.


A 100m je vois sur l'affichage du grand chrono les 37' qui sont passées. Mais je ne ralentis pas car je sens du monde derrière.


J'en termine en 37'24", un temps qui finalement me satisfait vu l'absence de préparation spécifique à ce genre d'épreuve.


Je suis bien vidé et je pars grignoter et boire. Mais c'est une fatigue brève, rien à voir avec l'état dans lequel on peut être après un ultra.


Je vais trottiner un peu, m'étirer aussi pour essayer d'attendrir les mollets que j'ai senti durs et un brin douloureux pendant la course. Ils ne sont plus habitués à un effort aussi intensif.




Le temps de voir quelques arrivées, de discuter un peu, de plier mon stand et me voici reparti sous quelques gouttes de pluie que heureusement on a évité durant la course.




Cette fois ça y est, la saison est finie et malgré les doutes de certains, je range bien mes runnings pendant 3 ou 4 semaines.


Ce n'est pas synonyme d'inactivité, je vais juste ne pas courir. La neige est là pour les randos et le vtt attend la présence d'un peu de soleil.
Pour les courses, rendez vous en 2011 sans contrainte ni challenge, juste des destinations qui me feront vraiment envie.


mardi 16 novembre 2010

- La Piste Jaune


Le Trail de Labruguière ou la Piste Jaune.
Arrivé le samedi aprem, je retrouve là Yvan et son "fan club". On récupère le dossard, la bouteille et le buff, pour le moins original, offerts.



Fin d'aprem je rejoins Steph qui m'héberge, pour un sympathique apéro pasta party avec les organisateurs. Je freine des deux pieds pour ne boire qu'une bière et un peu de rouge. Autour de moi c'est beaucoup plus arrosé...
Je dors très bien et me sens prêt le matin pour affronter la finale du challenge.



Je retrouve Yvan et Steve qui vont courir en relais, puis beaucoup de connaissances avec qui je discute.
Je suis limite à la bourre pour finir de me préparer et bâcler un échauffement très court.


Le profil de la course.
Et merci à tous ceux qui m'ont transmis les photos illustrant ce récit.



Aucun signe du ciel, ni de la terre d'ailleurs, aujourd'hui je me débrouille seul avec ma motivation pour avancer.
Avant le départ, on me transmet quand même un petit bonjour qui me fait plaisir.




Avec Benoit, second au classement.





En première ligne au départ, souriant...






... ou pas.







On notera le superbe dossard 51, jaune bien sûr, de Yves l'organisateur et ma casquette Ricard en hommage au nom de la course.



9h, c'est parti pour 34km.





Ça part assez vite, mais je laisse quand même filer quelques lièvres du 12km et les premiers du 34km.
Mon objectif aujourd'hui est mathématique, être dans les neuf premiers afin de glaner quelques points supplémentaires qui me permettraient de gagner une place et de terminer 4ème du challenge.




Je fais le début de course avec Steve, enfin revenu de blessure. Puis je pars devant, en bonne forme et rapide.
Je discute avec Lionel, aussi en relais, et on revient sur les Templiers où il était aussi.



La boucle de 12km n'est pas intéressante, des chemins agricoles, des pistes larges et juste une bosse au milieu. Mais je ne m'en soucie guère, je le savais avant le départ et j'envoie pas mal, bataillant avec ceux du 12km.
Une petite erreur de parcours, où j'ai suivi tête baissée ceux qui se trompaient, me fait perdre près d'une minute. Je suis dans la mésaventure avec Sébastien Perrier qui sortait d'un arrêt technique, son dossard 13 ne lui réussissant pas. Mais il repart fort et remontera tout le monde pour finir second. Il mérite bien sa place de vainqueur du challenge.




Retour dans les rues de Labruguière, toujours en forme et rapide, suivi par des gars du 34km. On est dans les dix premiers du 12km !




Passage sur le site d'arrivée où Yvan attend Steve pour le relais.
Je claque la main de mon neveu en passant, les 12km bouclés en environ 55'. Peut être un peu rapide...




Halte express au ravito, un demi coca et un bout de fromage.






Et c'est reparti, toujours sur un rythme rapide. Un coureur croisé m'annonce "T'es 8ème".
Le début de la boucle de 22km n'est toujours pas passionnant, des traversées de prés, puis un tour au domaine d'En Laure avec des faux airs de cross rubalisé.
J'attends impatiemment les sentiers , les grosses côtes.
Mais ça ne vient pas : la montée est très progressive, sur des chemins ou des pistes, des faux plats où il faut s'user à courir.



Et je me fais doubler par plusieurs coureurs. Ici un relayeur, mais surtout plusieurs gars du 34km. Je n'ai pas assez de jambes pour m'accrocher et je perds vite l'espoir de finir dans les neuf premiers.
Cette petite désillusion associée à un parcours qui ne m'éclate toujours pas fait que le moral cède assez rapidement.



Je prends du plaisir dans une grosse montée à travers bois, un vrai mur comme je les aime.
Mais c'est très court, trop court, avant de poursuivre sur d'autres pistes.
Mentalement j'ai abandonné et je fais grise mine à chaque fois que je croise des potes au bord du sentier.
Au ravito, Christian m'annonce 12ème. Je prends un bout de saucisson et du coca, un bénévole très sympa cause avec moi et m'annonce 16 ou 17ème en comptant les relais, ça correspond.
Je vois revenir la première féminine qui me dépasse bientôt, suivie de Boris. Quelques mots d'encouragement échangés, on s'est souvent tirés la bourre et pour la première fois cette saison il sera devant.





Je m'en doute sans le voir encore, Yvan n'est plus très loin derrière moi.







Je bascule dans la descente, je jette un oeil sur le cumul du dénivelé et ma montre m'indique qu'on est bien loin des 1500md annoncés. Au final, il n'y aura que 900md, avec peu de murs et beaucoup de parties roulantes.
Je n'ai même pas la forme pour descendre vite, l'envie n'est plus là, je gère pour éviter de me blesser, me laissant glisser vers l'arrivée, encore loin.
Les coureurs défilent à côté de moi et les places s'envolent, aucune importance. Ma cheville douloureuse (ou le côté du tibia, toujours pas consulté...) s'est réveillée et je la sens à chaque foulée.
Je sens que je boitille un peu, pas très rapide dans cette descente qui avec la forme et le moral aurait été belle. Une voix connue derrière moi, Yvan m'a rejoint. Je lui explique mes malheurs du jour et le laisse filer vers l'arrivée.



Je me fais plaisir dans la dernière grosse montée, regain d'énergie et pas de gêne à la cheville.
Puis la descente reprend, laborieuse. Je croise Lionel qui m'encourage et me montre la tête. Il a tout compris, le mental n'est plus là.
Sur la fin du parcours, je suis rattrapé par Michel, Monsieur Trois Rocs, qui ralentit et me dit de le suivre. Je n'en ai ni la force ni la motivation et je lui dis d'y aller. Quelques minutes après, c'est Yves qui lui aussi ralentit et m'attend. Même réponse de ma part, je ne peux pas suivre.





Au bout de 3h14, j'atteins enfin l'arrivée, 29ème, avec la sale tête du gars qui en a marre et ne s'est pas fait plaisir.


Les yeux baissés, pas souriant, il y a eu mieux comme arrivée.







Mais je retrouve vite le sourire avec Michel et Yves qui viennent d'arriver ainsi que Patrick qui m'interroge sur ma course.




Pas de jambes en montée, descente douloureuse, bla bla bla...
Direction le ravito, la douche et retour à la salle.





On quitte la piste pour passer au jaune tout court.





Apéro offert, repas chaleureux et très bon, l'après course est une réussite.
En parallèle ont lieu les différentes remises de prix.





Pour ma 5ème place au Challenge des Trails du Sud Ouest, je remporte une superbe corbeille garnie, du vin et quelques invitations pour des courses en 2011.






Jacques Granier 3ème, Sébastien Perrier 1er, Benoit Sablayrolles 2ème. Il manque le 4ème, Julien Bonilla, toujours à New York après le marathon qu'il y a couru.







Remerciés aussi les plus assidus du challenge, dont Yves qui a fait les quatorze épreuves.




Le podium féminin de la course.



Ma superbe corbeille garnie, conclusion de cette année sur le challenge.
Maintenant place à un dernier 10km pour la route, mon annuelle Boucle du Confluent, puis une bonne coupure et la recherche de la cause de la douleur.
Et l'an prochain, Sentier Libre à fond, ni challenge ni contrainte, que des courses qui me font envie. Le choix est vaste...