dimanche 24 juin 2012

- Trail des Crêtes 2012


Trail des Cretes : on se souvient (ou pas) que j'y étais bénévole pour la première édition avec un temps pourri ou bien ouvreur l'an dernier avec des paysages magnifiques (http://sentier-libre.blogspot.fr/2011/06/trail-des-cretes-version-ouvreur.html).

Cette année je suis inscris, non pas sur le grand format de 50km et 3300md, mais sur le moyen de 24km et 1400md. J'ai récupéré mon dossard la veille et le départ à 10h permet de ne pas s'affoler le matin.

La plupart des gros défauts constatés les années précédentes ont été gommés, il reste une communication insuffisante et quelques infos contradictoires, sur les ravitos et le matériel obligatoire notamment.
Dans le doute, j'ai tout pris et chargé en boisson (1,2l) pour être autonome.

Je retrouve avec plaisir Pascal, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus. Il tient la forme et va inscrire une victoire de plus à son palmarès aujourd'hui.


 Ça part relativement vite et Fred le pote de Pascal s'envole devant . Il finira troisième.

Perso, je passe rapidement en mode cabri, alternant marche rapide et course. Je dois être environ douzième, ça me va.


 Après une jolie première partie dans les bois, on attaque une longue portion de piste montante. J'ai pris un bon rythme, un seul coureur me rejoint et me dépasse. Hop, photo.




 Après la piste, nouvelle très jolie partie dans les bois. C'est la bonne surprise pour moi, j'imaginais un parcours plus pelé, comme le versant du Fourcat que je connais, côté Croquié. Mais pas du tout, je trouve de jolis monotraces, des parties de relances, bien typés trail. Ca monte fort aussi, il fait chaud, il faut donner.



 Je rencontre quelques spectateurs éparpillés dans les bois, c'est toujours sympa.


860md grimpés en une heure de course.






Après les bois, nous voici à découvert sous le chaud soleil, avec le sommet du Fourcat en vue.

Une semaine après le Trail du Pays de Sault, je suis de nouveau à la bagarre avec François qui avait terminé quatrième là bas. On commence à se connaître, on prend le temps de faire des photos avant que j'arrive à le distancer sur le final de la montée. Il me dira plus tard ne pas arriver à me suivre en marche rapide.


Puis alors que je croyais rejoindre un concurrent, je reconnais Romain venu là en spectateur et en sortie longue. Le temps d'échanger quelques mots, une poignée de main et je poursuis.

Je ne suis plus très loin d'un autre coureur et un bénévole vient de m'annoncer que je suis dixième. Très bon tout ça.
J'en termine avec la montée, à un point qui aurait mérité un ravito, et je bascule dans la descente.

Le début sur piste empierrée n'est pas facile à courir, puis j'envoie tout ou presque sur la piste herbeuse qui suit. Le coureur n'est plus très loin devant moi et je fonds sur lui quand on pénètre dans les bois. Il se serre pour me laisser passer sur le super sentier qui serpente entre les arbres. Me voila neuvième, à fond, tout roule.



On arrive enfin au ravito au niveau du monument à la résistance. Je ralentis juste le temps d'avaler un demi verre d'eau avant de foncer derrière le coureur qui m'a repris.

Nouveau sentier dans les bois, j'envoie toujours, quand je commence à ne  plus me sentir très bien. Ce n'est pas un malaise, mais je sens que si je continue à fond ça ne va pas aller.



Je ralentis aussitôt, mange un bout , bois et sors ma casquette car le soleil tape très fort. Rapidement, ça va beaucoup mieux, mais je décide de rester sur rythme moins élevé. Je suis dixième, je serai sans doute rejoins, mais dans les quinze cela fera l'affaire.


 Je poursuis donc, tranquille, sur une jolie piste qui descend jusqu'au col de Rouy. Étonnant, personne ne revient. Pourtant je ne vais pas trop vite, gêné en plus par mes plantes de pieds échauffées. Je trempe d'ailleurs les pieds dans la moindre flaque d'eau pour apporter un peu de réconfort.



 C'est dans la dernière et énorme montée que je suis rejoins par François. On refait un bout de chemin ensemble, quelques photos, puis malgré ses crampes il me distancera dans la descente finale.

A partir de là, on rejoint les derniers du 12km et les encouragements mutuels sont bien sympathiques.




 La dernière descente, très raide par endroits, est un calvaire : j'ai toujours les pieds en feu (et une ampoule en formation), mais j'ai en plus  les cuisses explosées par les 1400m dévalés et chaque foulée est douloureuse.

Je finis sur un petit rythme mais personne ne me rattrapera et j'en termine 10ème en  2h43.



Le temps de me ravitailler, je repars ensuite sur le tracé prendre quelques photos.



 Dossards rouges, les deux premiers du 50km.


 Après le repas, je passe beaucoup de temps sur l'agréable site d'arrivée à prendre de nombreuses photos.


 Beaucoup arrivent épuisés et émus sur le 50km, un parcours magnifique mais très exigeant.



 Cool, on peut déguster une bière en regardant les arrivées.







Au final, il semble bien que le Trail des Crêtes a trouvé la bonne formule après deux années hésitantes. Les parcours sont magnifiques, le 50km a tout pour devenir mythique tant il est beau et exigeant.
Il reste quelques détails à régler et la communication à améliorer, mais tout est là pour que ça marche.

Rendez vous en 2013, je pense que j'irai affronter "notre" Saint Barthélémy sur le 50km.

Ci-dessous les photos de la sortie effectuée au pic le lendemain :


et toutes celles prises lors des arrivées :


Nota : je sais en vous croisant "en vrai" que vous êtes nombreux à lire, vous pouvez aussi laisser un petit mot, ça fait plaisir . A bientôt !


- Pic Saint Barthélémy


C'était le lendemain du Trail des Crêtes (24km 1400md), autant dire qu'au départ je n'y croyais pas trop, quand même fatigué et en plus sous un ciel couvert. Mais j'étais content d'accompagner Yvan au St Barth, par l'itinéraire de la maison de l'orri.


Finalement on retrouvé le soleil et mes jambes, ce fut une superbe sortie. 
Je vous laisse admirer, bonne balade.
























Ci-dessous, la même balade, sous l’œil d'Yvan.