mercredi 19 février 2014

Gruissan Phoebus Trail : Las Caladas

Gruissan Phoebus Trail – Las Caladas 25km 750md
Après la déception connue sur le Trail de Bize, j'ai remis le couvert plus sérieusement et j'arrive au départ de cette course bien entrainé. La journée du samedi a été agréable entre un stand sur le salon pour le Défi Sud Trail's et une ballade au soleil pour voir passer les coureurs du 18km. Le soir je finalise ma préparation alimentaire autour d'une pizza et d'une crêpe au Nutella.
 












Au matin mauvaise surprise en mettant le nez dehors pour l'échauffement, le ciel est couvert et surtout il a plu. Pas question de courir avec des savonnettes, je choisis de porter les chaussures qui accrochent le mieux. Une fois échauffé je me place en première ligne, en connaissant précisément mes objectifs et possibilités : terminer en environ 2h10 et dans les 20 à 30 premiers.
 





A 8h30 ça part relativement vite sur le plat et bonne surprise je suis à vue d'œil quinzième. La première énorme bosse arrive vite et je l'aborde en marche rapide. Pas question de laisser trop d'énergie ici, la course sera longue et ceux qui me doublent en trottinant seront soient meilleurs, soient repris un peu plus tard.







Passé ce gros morceau, tout ou presque sur le parcours peut se courir, selon les possibilités de chacun. Moi je suis dans un grand jour, rapide sur le plat, efficace en montée sans me mettre dans le rouge et prudent en descente sans être trop lent. Comme prévu, le parcours très rocailleux est souvent glissant, mais dans les premières poses de pied je sens que l'accroche est là et je serai en confiance tout le long de la course.
C'est en trottinant que je passe la montée sur le plateau où je retrouve Yvan placé pour faire des photos. Deux mots échangés en courant et je plonge dans une nouvelle descente.
 



Le parcours est un véritable plaisir et les modifications apportées sont un vrai plus : beaucoup de monotraces zigzagant dans la végétation, les passages classiques dans la rocaille avec de superbes vues sur Gruissan et la mer, et au final assez peu de parties planes. La descente la plus technique vers le Rec d'Argent est abordée sereinement et personne ne m'y dépasse, preuve que je ne suis pas trop mal. C'est ensuite une longue remontée dans la gorge, glissante, qui nous ramène sur le plateau. Mon rythme est toujours très bon, je suis suivi de près par un coureur et nous sommes en chasse derrière un autre que peu à peu nous reprendrons. 





Les passages s'enchainent, la descente de la falaise avec la corde, des traversées de bois et une superbe remontée qui nous amène sous une belle arche de pierre. Un spectateur nous annonce 21 et 22ème, puis deux minutes plus tard un autre nous compte 24 et 25ème, alors que personne ne nous a doublés. On en rigole ensemble, à ce rythme on va rétrograder jusqu'à la 50ème place.







En attendant, la vitesse est toujours élevée et de mémoire on passe au ravito du km17, sans s'arrêter, en 1h30. Quelques nouvelles bosses nous amènent sur la piste cyclable où j'essaie encore d'accélérer, tout en gardant des réserves pour la dernière montée et le final hyper roulant. Mais un coup d'oeil derrière m'indique que pas mal de coureurs sont prêts à me reprendre à la moindre défaillance.
C'est donc toujours en forme et motivé que j'aborde la dernière montée, repérée hier en spectateur. J'alterne, un peu de marche et beaucoup de course, les positions semblent stabilisées et je ne double que les filles engagées sur la Gruissanote. Je déroule dans la descente, efficace et prudent, avant de m'élancer sur les deux ou trois derniers kilomètres très plats.
 



Derrière moi un coureur dit à un autre : "Pour rentrer dans les 20 c'est maintenant qu'il faut y aller". Coup de boost pour moi, il ne faut pas qu'ils me passent. Le final est proche et il est temps d'accélérer encore. Malgré ça, un coureur arrive à me passer et va me servir de lièvre jusqu'aux derniers mètres. Et c'est tout près de l'arrivée que j'en vois un autre, vraiment plus lent. Je lance un dernier sprint et j'arrive à le passer, juste avant d'atteindre la ligne d'arrivée.
 




Je suis vidé, à bout de souffle, mais j'arrive à aligner quelques mots au micro pour dire tout  le bien que j'ai pensé du parcours. Ma performance est à la hauteur de mes attentes, j'en termine en 2h08'02", en 22ème position et 5ème V1, sur environ 700 coureurs.





Un résultat qui me satisfait pleinement et qui témoigne d'un état de forme revenu, même s'il y a encore un peu de poids à perdre. Mais c'est encore l'hiver et il est difficile d'atteindre et de maintenir longtemps un vrai poids de forme. Cela viendra à l'approche des gros objectifs de l'année. En attendant, je vais prendre le temps d'apprécier ce beau résultat.

 
Matos :
Textile : cuissard, manches longues compressif et maillot ERREA
Boisson : Nutraperf
Solide : Une demi-pate de fruits et un bout de barre miel noix
Chaussures : Ultra Raptor de La Sportiva

 


vendredi 14 février 2014

Citadelles 2014 : Reco Silence - Lavelanet



 
Retour sur les sentiers des Citadelles pour une grosse reconnaissance du tracé. Après une matinée de débroussaillage intense sur les sentiers du 73km, c'est le lendemain qu'avec Paul je vais reconnaître les vingt derniers kilomètres communs au 40 et au 73km.
Voici un descriptif rapide.


Départ de Silence, au bord de la D117.


Ça monte assez fort dès le départ, avant des passages plus roulants dans les bois, et ce jusqu'à rejoindre la route de Roquefixade.
 




 
Le rythme est aujourd'hui rapide et on effectue la montée sur route jusqu'au hameau de Coulzonne en courant presque partout.
 



Ensuite on déroule sur  la piste roulante jusqu'à Roquefixade.
 
 





 

 
Le village traversé, il s'agit de monter jusqu'au château. Pente régulière et courable sur le chemin, puis c'est beaucoup plus raide jusqu'à la crête herbeuse qui fait face aux vieilles murailles.
 





 

Aujourd'hui le château ne se montrera pas.




 

 
La descente en direction de Roquefort les Cascades est une des parties les plus glissantes du parcours. Mais là, notamment en raison de l'épaisse couche de feuilles mortes, le terrain est assez facile. Ce sera sans doute beaucoup plus compliqué le jour J.



 
 
L'avantage de la pluie tombée la veille, c'est que les cascades ont un fort débit et sont superbes.







 
Après la fin de la descente, moins compliquée, on arrive au village de Roquefort, lieu de ravito (normalement il sera cette année sur le parking des cascades).
 
 


Place ensuite à une longue partie roulante, quasiment plate, et comme toujours très humide.
 







Il reste quelques petites bosses à passer avant d'arriver à Péreille.
 






 
Après une autre courte montée, on arrive en vue de Raissac. En face, la crête à atteindre.
 



 

Nous voila engagés dans le célèbre mur de Raissac, une grosse montée d'environ vingt minutes (sur un bon rythme) à beaucoup plus selon l'état de fraîcheur. 
 


 
Il ne reste plus qu'à courir, vite si possible, sur la large crête finale, toutefois parsemée de quelques parties techniques avec rochers affleurant.
 











Après trois heures de sortie, nous voici arrivés dans la dernière descente qui est généralement un grand toboggan boueux.

Temps approximatif du jour, sur un bon rythme et si ma mémoire est bonne :
Départ Silence
Roquefixade 40'
Roquefort les Cascades 1h30
Raissac 2h20
Lavelanet 3h

A vous de jouer !