mardi 12 juin 2012

- Trail du Pays de Sault 2012


 Posons le décor : depuis mon objectif atteint à la Course des Seigneurs, je laisse aller, bien moins rigoureux à l'entraînement comme avec la nourriture, je récupère. Et ça risque de durer, n'ayant pas vraiment d'autre objectif en vue d'ici peu.


J'arrive le matin à Belcaire, je joue presque à domicile. En attendant d'avoir les nouveaux flyers d'ici quelques jours, je pose une petite affiche pour les Citadelles 2013.


Après avoir trouvé le lieu d'accueil, déplacé pour cause d'élections, je m'échauffe un peu avant de prendre le départ à 8h30. Pas d'appareil photo, je compte quand même envoyer, même si au vu des participants c'est raté pour le podium comme l'an dernier.

La reco effectuée fin mai me permet de connaître les grandes lignes du parcours, mais j'aurai quelques surprises. Dès la sortie de Belcaire nous sommes dans les premières pentes, à un bon rythme et je suis en 5ème place, cela me convient.
Devant, seul Philippe Antiga court encore quand la pente se redresse, alors que nous marchons tous.
Les quatre premiers, Antiga, Kaci, Ferrand et Gros me déposent peu à peu, je n'ai pas les moyens de lutter.




Au coeur de la forêt, un autre coureur me rejoint et me dépasse, mais nous allons jouer au yoyo pendant un moment, mon mode cabri me permettant de le tenir.
Mais en arrivant au Clot de la Mort, 700md gravi en 1 heure, lui aussi m'a distancé.



Il est temps de courir sur le sentier en balcon en direction de la station de Camurac. Je croise Adrien en quad qui m'annonce 5ème. Étrange, je devrais être 6. J'apprendrais plus tard que Lionel Gros, sympathique tarnais, s'est trompé, alors que pourtant tout était bien balisé.

Au niveau de la station, nouvelle très grosse montée qui me mène au ravito. Si le ciel était couvert ce matin, le soleil sort maintenant et les montagnes commencent à apparaître autour de nous. Je remplis rapidement mon bidon et bois un coup de Coca à la bouteille car il n' y a que de l'eau dans les gobelets.

Puis je me lance dans la descente d'un grand mur, tracé entre les pylônes de la station. C'est trop raide pour moi, je n'arrive pas à me lâcher et je sens que je perds du temps. En bas de la pente, je découvre la suite, succession de montées et de descentes sur un parcours sauvage en forêt, à la place de la piste tranquille en direction de Montaillou que j'avais reconnue.


C'est une jolie partie, sauvage donc, rude par ses côtes, avec de belles descentes où je suis encore sur la réserve. Puis je rejoins la piste facile qui me mène à Montaillou, sous le soleil. Il faut remonter en direction des ruines du château, j'alterne marche et course, et c'est là que je vois un coureur pas loin derrière. C'est Thierry, donc c'est plus sympa si c'est un copain qui me pique une place, mais j'accélère quand même pour tenter d'éviter son retour.

Mais sur le chemin roulant entre Montaillou et Camurac je manque de jus et j'entends bientôt des pas derrière moi. Rien à faire, mais Thierry n'est pas seul et ils sont deux à me passer, me voila 7ème. Je reviens un peu sur eux quand ça monte mais je perds beaucoup de terrain quand c'est roulant. Et bientôt c'est Jérôme, un copain de Lavelanet, qui me dépasse aussi. On aborde ensemble la montée sur pistes au dessus de Camurac et petit à petit je grignote la petite avance qu'il a sur moi. Le parcours est toujours sympa et de plus, on double maintenant les derniers du 18km en s'encourageant mutuellement.



 Puis vient la dernière montée, bien raide, en direction de la table d'orientation. Si je peinais sur le roulant, je suis toujours bien en côte et je reprends Jérôme, juste avant de plonger dans la descente. A voir qui sera le plus fort dans cet exercice.
Cette dernière partie est superbe, un monotrace qui serpente entre les arbustes, plonge dans la forêt, réservant quelques parties un peu piégeuses. Jérôme n'est pas loin derrière, nous fonçons tous les deux, quand je l'entends pousser un grand cri. Il a chuté et je m'arrête à mon tour pour lui demander si tout va bien. Il me rassure et nous reprenons notre course.



 Malgré sa chute, il n'est pas calmé et me suit de très près. Je donne tout et on arrive enfin aux abords du lac où se joue l'arrivée. Je dévale la dernière pente, sprinte sur les derniers mètres et finis juste devant Jérôme. 3h03 pour environ 29km et 1400md.
Bien entraîné, je pense que j'aurais pu conserver la 5ème place, mais pas faire mieux.


Je vais me ravitailler, j'en ai besoin et attendre les potes qui arrivent. Seul Romain tardera un peu, un jour sans qui l'aura orienté vers un abandon.

 Après la douche et l'arrivée des derniers, c'est l'apéro qui commence, alors que sur les tables on peut trouver une première ébauche du flyer pour le Tour de Montbel, où mon record est toujours en suspens.
Il sera sans aucun doute battu en Octobre, par moi peut être et d'autres plus rapides assurément.



Puis c'est la remise des prix, podium pour moi en tant que 3ème V1, avant de partager le repas froid offert par l'orga.



Un demi, une coupe et quelques moments partagés avec  le Spiridon du Pays d'Olmes, futur organisateur du Tour de Montbel.



Et bien sûr tout cela se termine dans la bonne humeur, comme c'est le cas chaque année au Pays de Sault.
Mention spéciale pour le parcours, le meilleur que j'ai couru là haut me semble t il. De grosses côtes, de jolis paysages, de superbes descentes, une belle réussite.



3 commentaires:

Francis a dit…

Tu enfiles les compéts comme d'autres enfilent des perles...Tout cela parait si facile, et pourtant...Le secret serait-il lié à ta diététique hors normes ? ;)

Steve a dit…

encore un trail mené de main de maître !
Vivement le 30 qu'on trace un bout de sentier ensemble.....

david a dit…

je me répète mais bravo pour la perf !