Nouveau départ dans cette saison 2016 avec quelques dates à venir tournées vers les kilomètres verticaux. Avec pour commencer l'ouverture des Skyrunner series, sorte de championnat de France parallèle, sur le Chrono Pibeste, pas très loin de Lourdes.
Cette course a un format intéressant avec une liaison non chronométrée entre Ouzous et Agos Vidalos, soient quatre kilomètres entre route et chemins pour s'échauffer. De là départ du chrono en contre la montre toutes les minutes pour 4km et 1000m de d+ à monter le plus vite possible. Ensuite retour tranquille et sans chrono de 6km pour revenir à Ouzous.
Un beau profil.
La nouvelle arme spécial KV, la Hélios de La Sportiva. En version homme à peine 220g quand l'Ultra Raptor en fait 340. Très légère, très souple, une pantoufle agréable mais qui peut aussi avoir des défauts comme on le verra plus loin.
Après avoir effectué la sympathique liaison ensemble, Marion prend le départ à 16h01, deux minutes avant moi comme nous l'avons souhaité. Ça doit la booster pour que je ne la rejoigne pas, et de même ça me motivera pour le faire.
16h03, à moi de jouer. Départ sans m'emballer sur un court bout de route, puis des escaliers et une très longue montée à suivre.
Je relance dès que je peux, mais vu les pourcentages des pentes je ferai une grande partie du parcours en marche rapide.
Je n'ai pas grand souvenir de tous les détails du parcours. Pas mal de parties boisées sur le bas, quelques unes découvertes, et le tout avec de fortes pentes.
Peu à peu je reprends quelques coureurs, hommes ou femmes partis avant Marion. Je monte bien, tous les 100m+ un panneau nous indique ce qui a été parcouru.
Ayant oublié ma montre chez moi, je n'ai pas d'autre repère. Je bois un coup au moins tous les 100m+, et je mange une pâte de fruits tous les 200m+.
Je suis surpris par deux petites descentes non indiquées sur le profil, un peu techniques mais qui ne me ralentissent pas trop.
La mauvaise surprise vient surtout d'une douleur sous la plante du pied droit. Est ce un syndrome Yvanien, c'est à dire un orteil relevé qui créé cette douleur, problème qui a handicapé mon frère pendant un moment, ou bien juste un souci dû à la finesse des semelles et à un choc avec une pierre ?
Je n'aurai la réponse que dans la semaine suivante en ne ressentant plus de gêne en courant, avec d'autres chaussures. C'est donc bien la finesse des Hélios et sans doute un coup qui a généré ce problème.
Heureusement en montée j'ai pu plus facilement choisir où poser le pied et la douleur ne m'a pas trop handicapé.
Je n'aurai la réponse que dans la semaine suivante en ne ressentant plus de gêne en courant, avec d'autres chaussures. C'est donc bien la finesse des Hélios et sans doute un coup qui a généré ce problème.
Heureusement en montée j'ai pu plus facilement choisir où poser le pied et la douleur ne m'a pas trop handicapé.
La course s'est donc poursuivie, et vers les 600m+ environ, au cœur d'un bois, j'ai commencé à apercevoir Marion dans les lacets au-dessus de moi. Notre pari était donc gagné, j'allai la rejoindre.
C'est aussi par là que le futur troisième, parti dix minutes après moi, m'a repris et laissé sur place.
C'est aussi par là que le futur troisième, parti dix minutes après moi, m'a repris et laissé sur place.
Un peu au-dessus, dans une partie en prairie découverte, Marion m'aperçoit derrière elle, en contrebas. On s'interpelle et on se fait des signes, la poursuite continue. Mais ce dont je ne me suis pas aperçu, c'est qu'en me voyant elle a relancé, alors que de mon côté je pensais continuer à grignoter l'écart comme je l'avais fait jusqu'à présent.
Il ne reste maintenant plus que 200m+ à grimper, mais pour moi ils vont être lents et longs.
Mon allure a bien baissé, et le gel que je prends n'y fait rien. Je n'arrive pas à trouver un second souffle et je monte comme je peux enchaînant les petits lacets à travers bois.
Puis c'est l'arrivée sous le bâtiment désaffecté qui indique une arrivée très proche. Mais il faut encore grimper toute une série de marches, et je suis loin de les aborder d'un pas léger comme je l'avais imaginé. L'effort est rude, et c'est marche après marche, lentement, que je dois progresser.
Quelques mètres au-dessus Marion en termine avec un joli chrono de 55'11", en ayant conservé son avance sur moi.
Le final est vraiment pénible pour moi, mais je finis par toucher le piquet de bois qui marque le sommet et l'arrêt du chrono. Je jette un oeil à la feuille des enregistrements, j'aurai finalement un chrono de 53'56", pour une distance réelle de 4,4km. Pour les 1000m+, je ne sais pas s'il y avait en réalité un écart.
En tous cas je suis bien loin des 47' réalisés par les premiers Master 2 l'an dernier, et donc loin de mon objectif.
Après un petit ravito sympa au sommet, nous partons pour une belle descente, mais aussi très longue, pendant que le chrono tourne toujours pour ceux partis après nous. Je fais aussi attention aux endroits où je pose mon pied, toujours douloureux.
Après un petit ravito sympa au sommet, nous partons pour une belle descente, mais aussi très longue, pendant que le chrono tourne toujours pour ceux partis après nous. Je fais aussi attention aux endroits où je pose mon pied, toujours douloureux.
Une heure passe après notre retour à Ouzous, avec un gros orage qui éclate, et nous revenons à la salle juste à temps pour la remise des récompenses. Nous ne connaissons pas le classement, non affiché, et nous le découvrons donc en direct. 5,4,3, bonne surprise, Marion termine finalement deuxième du scratch filles.
Pour ma part ça se joue aussi à peu puisque je ne suis que quarante secondes derrière le premier de ma catégorie. Si j'avais su, un arrêt plus rapide au point d'eau de mi-parcours, un peu plus d'énergie dans le final, et c'était gagné...
Mais pas de regret, c'était une belle course et nous y avons pris beaucoup de plaisir.
Pour ma part ça se joue aussi à peu puisque je ne suis que quarante secondes derrière le premier de ma catégorie. Si j'avais su, un arrêt plus rapide au point d'eau de mi-parcours, un peu plus d'énergie dans le final, et c'était gagné...
Mais pas de regret, c'était une belle course et nous y avons pris beaucoup de plaisir.
Et puis le lendemain, en guise de récup ou de décrassage, nous avons effectué une très belle rando rapide au lac de Poueylaün. Juste 1200m+ à grimper au coeur de beaux paysages, avec des sentiers plutôt raides et des pentes enneigées un peu limite, mais heureusement avec une neige qui portait bien.
Je vous laisse admirer.
Je vous laisse admirer.
3 commentaires:
BRAVO COMME TOUJOURS A TOI ET AUSSI A MARION !
BEAUX PAYSAGES, COURIR DANS LA NEIGE EN JUIN, CELA MERITE D'ETRE SOULIGNE.
ET PAS DE REGRETS, DEUXIEME C'EST TRES HONORABLE !
ta plus fervente admiratrice ....
Bravo à vous avec mention spéciale à Marion quand-même.
Sacré binome que vous faites! Un peu maso quand même ce format non?
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