Le Grand Anneau du Bugarach

Grand Anneau du Bug.

Il y a des chemins comme ça, pleins de magie et d’histoires. 

Des sentiers maintes fois parcourus.  Où on passe, où on se perd, où on se retrouve.

Après le temps long de la réflexion est venue l’idée d' un pèlerinage  à deux comme un voyage lent dans le temps des souvenirs,  dans le temps présent,  dans le temps qu' on espère.

Au rythme tranquille de la marche avec, souvent, un chemin juste assez large pour avancer de front en se tenant la main.

Marion

Le Grand Anneau du Bug est un projet né au fil de discussions, et mûri durant la longue période du confinement. Pour pouvoir mettre une date dessus, il a d'abord fallu en sortir.

Imaginer le parcours, le tracer sur une carte, penser la logistique de ces deux étapes, fait partie de ce que j'aime.

Ensuite, il ne restait plus qu'à se lancer. Ce que nous avons fait au matin du dimanche de Pentecôte en prenant le départ depuis Couiza.

Allez, suivez-nous.

Michel

 Couiza, c'est parti en direction de Rennes le Château.

Au loin dans un champ de pommes de terre, un chevreuil et un lièvre copains comme dans un dessin animé.

Rennes le Château, visite de ce village mystique.

Nous sommes observés.

Après Rennes, le chemin se poursuit.

La Pique, première pause après une dizaine de kilomètres et une légère erreur de parcours.

Direction le Bézu, si on arrive à trouver le bon chemin.

Artisanal mais très utile balisage.

Énorme empreinte au sol. Celle d'un loup ?

Vers le Bézu, on retrouve le Sentier Cathare. Suivre la trace sera plus simple.

Sur notre gauche, le site d'un château templier. Souvent en vue, il m'a un peu fasciné. A aller voir de plus près un jour.

Longue piste jusqu'au Col du Vent,et pause bienvenue.

Bugarach; après 20km et 900md, un petit ravito est apprécié. Mais il faut repartir, et même si c'est avec de plus petits sacs il a fallu trouver la volonté pour se relancer (16km et 800md+ à venir...).

Une montée épique, comme souvent à Bugarach. Quelques douleurs dans les talons pour moi, un peu de vertige pour Marion.

Finalement, pour oublier tout ça, nous serons montés à fond, bien accrochés aux buis et aux rochers dans les petites cheminées.

Dans les brumes du sommet.

Après une autre pause à l'abri du vent, descente par le sentier toujours très technique

La liberté c'est aussi ça. En ayant un peu assez, on décide de descendre par la route en coupant à travers champs quand on le peut.
Agréable et plus court que par le sentier.

Les chiffres parlent, 10h46 de marche pour 36km effectués et 1700m de dénivelé. Bien fatigués quand même.

Nous sommes accueillis royalement au camping pour poursuivre cette journée épique par une soirée qui ne le sera pas moins.

Au matin, en forme et prêts à repartir.

C'est reparti, direction Sougraignes.

L'Arbre qui sait.

Très belle descente jusqu'au village.

Et partout, toujours un chat pour espionner.

Un bel endroit pour une pause.

Mauvaise surprise, le sympathique chemin s'est transformé en grande piste pour le passage d'engins qui exploitent les forêts.

Direction le Pech Cardou, la dernière grosse montée.

Si le temps plutôt couvert aura été une chance durant ces deux jours, nous épargnant de la chaleur, cette montée sous le soleil a été éprouvante, surtout pour la bestiole.
Heureusement, nous étions chargés en eau et nous avons pu l'hydrater abondamment.

Arrivée à Serres après une grande descente. Un grand bain pour la bestiole et une pause à l'ombre pour nous.

L'espion de Serres.

Le château de Serres avec au fond le Pech Cardou.

C'est reparti. Malgré les 36km d'hier, tout se passe bien, l'avancée est régulière.

Passage à Cassaignes.

Le ciel se charge mais l'orage restera loin, juste quelques gouttes pour nous.

Une nouvelle pause, nous ne sommes pas encore au bout.

Je commence à claudiquer...

Les Capitelles.

Coustaussa et son château ruiné en vue.

Encore un bout de route, de piste, et enfin l'arrivée à Couiza après environ 26km et 1100md. L'accu de la montre était épuisé avant la fin, pas nous.

Le doux plaisir de l'apéro tellement mérité. Mais avant il a fallu aller chercher la deuxième voiture restée à Bugarach.

Récompenses et plats délicieux pour tout le monde.

***

Et voilà, ce Grand Anneau du Bug est bouclé. Une merveilleuse expérience, au moins aussi belle que ce que nous avions imaginé.

Il nous reste à rêver de la suite, des projets à venir. Mais cela est une autre histoire, qui a déjà commencé.

Michel

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Il y a les rêves qu’on rêve seul et ceux qu’on rêve à deux.

Et il y a des réalités encore plus belles que ce que l'on imaginait.

Marion

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