Trail de Bize Minervois
2022 est là, et je ne veux pas recommencer à zapper les comptes-rendus de courses. Il y a bien quelques lecteurs pour s'y intéresser, ils peuvent servir de renseignements sur le parcours pour les éditions suivantes, et j'aime bien garder cette trace. Malheureusement, j'en ai quelques uns en retard pour 2021...
Inutile d'écrire un roman si je n'en ai pas le temps, mais au moins quelques mots et si possible de jolies photos.
Donc je fais court, et ensuite je recopierai l'article officiel rédigé pour Running Mag.
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Nouveauté 2022, la course était donc l'après-midi, avec une soirée festive prévue ensuite. Mais avec ce putain de Covid et les restrictions qui l'accompagnent, l'après course officiel a été annulé. Heureusement il y avait un café à côté où boire des bières, et nous étions hébergés chez l'habitant, en l'occurrence chez Steve.
Niveau course, j'aurais dû être bien : j'avais repris les fractionnés entre midi et deux au boulot avec quelques collègues et la vitesse revenait. Mais comme tout le monde, ou presque, j'ai choppé le Omicron. Une semaine malade à l'isolement, une autre fatigué, la dynamique de l'entrainement était cassée.
J'ai pu refaire des sorties un peu longues, sur Bulles de trail à Limoux et sur le parcours de la Forêt Royale, le cross de Castelnaudary avec un podium M4, mais ça n'aura pas suffit. Un très bon début de course, en forme, rapide, puis au bout de 45 minutes plus beaucoup de jus. Obligé de ralentir et de terminer avec les moyens du jour. Je finis 65ème et 4ème M4, pas si loin que ça du podium.
En 01h47m59s, pour 17km et 600m+.
Mais l'essentiel était ailleurs, dans les très bons moments partagés ensuite avec les potes.
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L'article paru dans Running Mag
Le Trail de Bize, ou le retour à la vie. C’est vrai que
depuis des mois les contraintes s’accumulent, et gâchent la vie. Alors bien
sûr, pour avoir un dossard il fallait présenter un Pass valide et ça aura
laissé sur la touche quelques coureurs, et pas des moindres. Pour ceux qui
avaient la chance d’être là, et après plusieurs matins glacés perdus dans le
brouillard, courir sous le soleil était déjà un vrai bonheur. Et l’échauffement
passé, avec un départ à 14h30, la course pouvait se faire en t-shirt pour cette
fin janvier.
Le nouveau parcours, renouvelé en grande partie, aura séduit la grande majorité
des coureurs. Formé de jolis monotraces serpentant entre pins et garrigues, de
belles descentes succédant à quelques raides montées, c’est un circuit qui se court
souvent, dans un décor déjà méditerranéen, pas si loin que ça de la mer.
Après une nouvelle grosse montée, le ravitaillement du km10 était le bienvenu
pour reprendre quelques forces et venir à bout de cette épreuve finalement
usante malgré ses 17km pour 700m de dénivelé qui, sur le papier, pourraient
paraître faciles. C’est le charme du début de saison, avant que peu à peu les
distances s’allongent et que les corps soient prêts pour des épreuves au long
cours.
Du côté du podium, c’est Gaël Raguet qui rejoignait le premier Bize Minervois
après 1h17 de course. Septième à l’arrivée, Romain Anglade avait déjà couru le
sprint en début d’épreuve pour remporter le grand prix du jambon placé au bout
du premier kilomètre. Du côté féminin, c’est Diane Witvoet qui remportait la
course en 1h44 avec un départ en retrait, suivi d’une belle remontée.
Mais un trail n’est rien sans un après-course de qualité et celui-ci l’était,
après trop de semaines de privations. Si l’organisation n’avait pas eu le droit
d’accueillir les coureurs dans la salle municipale, ceux-ci ont quand même pu
se retrouver autour d’un nombre de verres pas forcément raisonnable dans une
belle ambiance de fête. Alors oui, en attendant la levée des restrictions et la
possibilité pour tous de participer, ces quelques heures à Bize Minervois
resteront gravées comme un retour à la vie, la vraie, la libre.

Forêt Royale
Cross de Castelnaudary





A la prochaine !