Samedi 8 janvier, c'est l'heure de la reprise en course après un mois de coupure et un entraînement tranquille depuis le 19 décembre. Il y a bien eu quelques fractionnés, mais je n'ai ni la forme ni les formes maximales, un peu alourdi par quelques repas de fin d'année et quelques galettes.
Les Zinzins des Coteaux ont fait le plein avec plus de 600 coureurs présents.
Je m'échauffe bien avant le départ, ici en compagnie de Sébastien, lauréat du Challenge du Sud Ouest 2010.
Je retrouve beaucoup de personnes connues avant le départ, dont Francis, toujours blessé, qui prendra de nombreuses photos.
Merci à lui, ainsi qu'à Remy de Running Mag pour leur contribution.
Ça part assez vite, il n'y a que 12 bornes à faire, sans doute très roulantes.
Je rigole avec Daniel de Versant Trail en voyant le gars en jaune parti loin devant. Je lui glisse "Soit c'est un dieu, soit il va exploser". Quelques centaines de mètres plus loin, sa course en tête sera terminée.
Le début du parcours n'est pas passionnant, un peu de route et de traversées de lotissements , puis de larges chemins. Je m'en doutais, mais je suis venu là plus pour travailler la vitesse que pour regarder les paysages.
Ça envoie fort et je me tire la bourre successivement avec plusieurs gars. Un qui finit par exploser, d'autres que je côtoie longtemps. Je suis dans les 10 et ça me satisfait. Un ado me passe, je ne le vois que de dos et je me demande ce qu'il fait là. Est ce qu'il ne fait qu'un bout de course, est ce qu'il fait une pointe avant d'exploser, mystère...
Ça part assez vite, il n'y a que 12 bornes à faire, sans doute très roulantes.
Je rigole avec Daniel de Versant Trail en voyant le gars en jaune parti loin devant. Je lui glisse "Soit c'est un dieu, soit il va exploser". Quelques centaines de mètres plus loin, sa course en tête sera terminée.
Le début du parcours n'est pas passionnant, un peu de route et de traversées de lotissements , puis de larges chemins. Je m'en doutais, mais je suis venu là plus pour travailler la vitesse que pour regarder les paysages.
Ça envoie fort et je me tire la bourre successivement avec plusieurs gars. Un qui finit par exploser, d'autres que je côtoie longtemps. Je suis dans les 10 et ça me satisfait. Un ado me passe, je ne le vois que de dos et je me demande ce qu'il fait là. Est ce qu'il ne fait qu'un bout de course, est ce qu'il fait une pointe avant d'exploser, mystère...
Bonne surprise, le milieu du parcours est très joueur, succession de rudes montées dans les bois, suivies de belles descentes sinueuses. Je reconnais là des sentiers que j'avais parcourus avec Sabine et où j'avais croisé Flo et Francis. Je m'amuse bien sur cette partie et les grosses pentes permettent de faire le tri parmi les coureurs. Un jeune me passe et me tape dans le dos avec un petit mot d'encouragement, bel esprit.
Cette jolie partie dans les bois passée, on retrouve quelques lotissements. J'entends derrière moi un gars qui revient, un panneau annonce "2km", je me dis que je vais les tomber en 3'30 au kilomètre, comme pendant les fractionnés.
Cette jolie partie dans les bois passée, on retrouve quelques lotissements. J'entends derrière moi un gars qui revient, un panneau annonce "2km", je me dis que je vais les tomber en 3'30 au kilomètre, comme pendant les fractionnés.
Puis mon esprit fait un bond dans le temps, je ne sais pas trop pourquoi je repense au Critérium des Cévennes 97 (?) où j'étais spectateur avec Yvan. Simon Jean Joseph jouait le titre de champion de France des rallyes et ses supporters martiniquais avaient une grande banderole avec écrit en créole "Pas moli Jean Jo". Et je me répète ça en boucle, pour ne pas mollir, ne pas ralentir.
J'arrive tout près de l'arrivée, il faut contourner le stade avant de s'en approcher. Je n'ai pas faibli, le gars n'a pas pu revenir.
J'en termine en 50'24", pour ces 12km et 200md. Mon poursuivant arrive juste quinze secondes derrière.
Ouf !
Direction le ravito pour reprendre des forces. Ne négligeant aucun détail, j'avais vidé mon bidon à un kilomètre de l'arrivée pour gagner un peu de poids...
J'arrive tout près de l'arrivée, il faut contourner le stade avant de s'en approcher. Je n'ai pas faibli, le gars n'a pas pu revenir.
J'en termine en 50'24", pour ces 12km et 200md. Mon poursuivant arrive juste quinze secondes derrière.
Ouf !
Direction le ravito pour reprendre des forces. Ne négligeant aucun détail, j'avais vidé mon bidon à un kilomètre de l'arrivée pour gagner un peu de poids...
Je suis content, du parcours qui finalement était amusant et de ma place, je suis 8ème et 3ème V1, belle surprise pour une reprise.
Je repars faire un footing de récup en sens inverse, puis j'accompagne Philippe et Daniel sur la fin de leur course.
Je repars faire un footing de récup en sens inverse, puis j'accompagne Philippe et Daniel sur la fin de leur course.
2 commentaires:
salut Michel,
toujours content de te rencontrer.
Comme je te le disais en MP, j'avais pas remarqué que ton dossard était prémonitoire. La prochaine fois inscrits toi un peu plus tôt ;-)
A la prochaine.
William
salut michel,
bravo...!!! pour ta reprise trail c'est vraiment bien...
tu devrais te congeler quelques bout de galette pour le reste de la saison...!!!!
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