lundi 1 août 2011

- Vuelta al Aneto : la course





Buena Suerte !







Tout commence par un contrôle de la Guardia Civil dès mon entrée en Espagne : j'explique au policier que je pars faire une course à pied à Benasque. Il me laisse repartir et me dit "Buena suerte !". Je le remercie, cela a l'air gentil.





J'apprendrais plus tard que cela veut dire "Bonne chance !" et j'entendrai ce mot à de nombreuses reprises durant ces jours de course.







Le profil de la Vuelta al Aneto, 96km 5950md, avec les barrières horaires en bleu, mes temps estimés en rouge et les points d'eau connus, puisque le principe de course est d'être en autonomie totale, sans ravitaillement fourni par l'organisation.








Point de photo d'avant course, mais le bonheur d'être là est bien présent, avec copains et entourage, à partager une bière ou une pizza en attendant le départ dans une ambiance de vacances à l'étranger.






Mais le matin tout est prêt, le sac de rechange et de ravito pour Vielha à mi course, et nos sacs à dos bien alourdis par tout le matériel obligatoire, les boissons et les 2500Kcal de nourriture obligatoires.






Tout ceci est en théorie strictement contrôlé avant le départ, mais il siffle un petit air de pipeau sur la vérification très succincte de notre matériel. A voir les mini sacs de certains, on peut d'ailleurs se demander s'ils ont vraiment tout emporté...(je ne parle pas de Jacques et de son énorme sac de rando).





8h du mat, nous voila prêts à partir, après avoir essayé de comprendre quelque chose au briefing, en espagnol faut il le rappeler. J'en retiens que la météo semble incertaine pour la soirée.









Benasque - Col Ballibierna

Parti pour au moins 20h de course, je ne m'affole pas sur le début qui est extrêmement roulant et plutôt ennuyeux : chemin en bord de route, puis piste légèrement montante à peine entrecoupée d'un joli passage en forêt.







Je passe donc ces treize premiers kilomètres entre petit trot et marche rapide, en attendant le début des hostilités.






Passé le refuge de Coronas, nous rentrons vraiment en terrain montagneux. Le sentier se fait plus technique avec l'apparition des premières grosses pierres.






Fini les pistes, nous voici sur les sentiers au milieu de superbes montagnes comme le pic de Ballibierna.






Je profite du voisinage d'un torrent pour remplir d'eau ma bouteille de 50cl, dans laquelle je glisse un comprimé de purification. Cette eau sera propre à la consommation dans une demi heure, ce qui me laisse le temps de terminer mon bidon de Nutraperf, avant d'en refaire le plein.






J'ai également dans mon camelback un mélange eau/St Yorre en réserve, toute une stratégie d'hydratation...




Nous continuons à monter en longeant la face sud du massif de l'Aneto, sommet que nous connaissons très peu sous ce profil.









Et puis c'est l'arrivée au premier des lacs de Ballibierna.





Au fond notre destination, le col de Ballibierna.











C'est très beau, mais ça devient très technique avec des rochers de plus en plus gros, qu'il faut escalader ou descendre en s'aidant des mains. La progression est ici plus difficile et en tous cas beaucoup plus lente.






Après avoir longé les deux lacs, nous attaquons la montée finale vers le col de Ballibierna, d'abord sur un sentier puis rapidement sur des éboulis plus ou moins stables.





Je me suis souvent entraîné en altitude en ce mois de juillet et le fait d'arriver à 2732m ne me pose pas de problème particulier, je monte très bien jusqu'au col.







Il y a ici un pointage électronique grâce au badge fixé à notre poignet et j'en profite également pour me faire prendre en photo par les bénévoles présents. Fidèle à mes habitudes relatées dans "Réussir son Ultra", j'ai découpé ce parcours hors normes en plusieurs parties et j'en termine donc ici avec la première, en 3h40 pour 3h30 estimées.









Col Ballibierna - Refuge Conanglès


Le lieu n'est pas idéal pour prendre le ravito que j'avais prévu et je bascule donc aussitôt dans la descente au milieu de gros blocs où le cheminement n'est pas évident. Je suis quelques coureurs qui semblent connaître le tracé et m'aide des panneaux qui balisent régulièrement le GR11.











C'est finalement aux abords de l'étang de Botornas que je me pose, assis sur un rocher surplombant les eaux, pour prendre mon premier ravitaillement consistant : un peu de saucisson, quelques noix de cajou, le tout arrosé avec un mini canette de Coca (15cl).






Heureux hasard de course, je repars au moment où passe Thomas que j'avais déjà croisé précédemment lors du plein d'eau.






Nous parcourons ensemble la descente puis le long sentier qui longe le barrage de Llauset. On discute un peu, ça fait du bien de retrouver une tête connue.





Au bout du lac, on passe par un nouveau pointage avant d'attaquer une très raide montée vers le col d'Angllos.








Le dénivelé ne me pose pas de problème, je suis toujours en forme, par contre un passage taillé dans la roche et surplombant le lac me fait ralentir. C'est un sentier signalé comme délicat sur la carte et où en des temps anciens était posée une main courante. Il n'en reste que les anneaux où je me cramponne, mais le passage n'est pas vraiment risqué, à peine aérien.










Le col d'Angllos où j'arrive rapidement est un des plus beaux endroits du parcours, avec des vues superbes sur les étangs du même nom. Mais le regard ne peut pas trop s'attarder sur ces paysages car la descente qui suit est encore une fois technique, entre rochers et éboulis.









On peut ensuite dérouler un peu en bord d'étang avant de plonger dans la très longue descente vers le pont de Salenques.






Bertrand me rejoint et me dépasse sur un terrain devenu à nouveau délicat : le sentier est difficile à courir entre rochers, racines et éboulis. Je descends prudemment pour éviter toute chute et pour économiser mes cuisses pour la suite du programme.









Je dépasse quand même quelques coureurs, notamment sur une partie glissante et légèrement boueuse. L'honneur des Citadelles est en jeu.








Sur le bas de la descente, esseulé, je tombe sur un croisement et pars sur la gauche, direction le Vall de Salenques. Je traverse un pont métallique et rencontre un autre panneau, indiquant le pont de Salenques dans la direction d'où je viens.






J'effectue donc un demi tour, poursuivant dans les bois sans voir aucun coureur pendant de longues minutes. Le doute est là quant à savoir si je suis sur le bon sentier, puisqu'il faut le rappeler la course n'est pas balisée, nous nous guidons grâce au balisage des sentiers, à la carte et au road book.







Finalement, deux coureurs me rattrapent me rassurant sur mon choix de direction.





Plaisanterie qui fait toujours rire les petits français par rapport aux panneaux de chasse espagnols.






Me voici enfin aux abords du refuge de Conangles, soient 34km parcourus en 7h... Je réalise la lenteur de la progression en envoyant un petit sms d'info.






Bertrand me précède de peu et c'est avec Thomas, rejoint sur un point d'eau, que je retrouve avec plaisir mon neveu Maël, Estelle et Virginie, la femme de Bertrand. On ne s'attarde pas mais c'est toujours un plaisir et un encouragement de les voir.








Conangles - Vielha






C'est avec Thomas que nous abordons la montée vers le port de Vielha mais je lui indique que je vais m'arrêter à l'Espitau de Vielha pour soigner une vieille connaissance, une douleur sous la plante du pied gauche, entre ampoule et échauffement. Je préfère agir maintenant plutôt que d'attendre une vraie blessure.







Tout en grignotant un peu, je me confectionne un pansement à base de simili Compeed et bande anti ampoule.





Plusieurs coureurs passent pendant ce temps en m'encourageant, dont un comique qui s'excuse de ne pas avoir de pièce de rechange pour moi. Je suis en progrès, j'arrive à comprendre l'humour en espagnol.









Mon pied réparé ne me posera plus aucun problème et j'attaque l'ascension serein, en grande forme et reprenant plusieurs coureurs.






La météo est avec nous, il fait beau mais pas trop chaud et ces nouveaux mille mètres de dénivelé se montent bien.






En haut le ciel est un peu couvert et un petit vent frais m'incite à me couvrir la gorge.






Au niveau du faux col, il reste encore un long passage transversal avant d'atteindre le port de Vielha.










Derrière c'est encore une très longue descente qui nous attend, 1600m à dévaler en environ 10km. Avant de m'y lancer, j'effectue une mini pause à l'abri du vent, le temps d'avaler un peu de salé et un mini coca. Quelle brilante idée d'en avoir pris.






La pause terminée, je débute la descente, encore une fois technique. Gare aux chevilles...





Même si le terrain devient rapidement plus roulant, je laisse filer mes compagnons du moment vers Vielha, encore très très loin en fond de vallée.






Une jolie croix rouge marque le début des difficultés pour moi : après neuf heures de course, je n'ai plus aucune envie de boire du Nutraperf qui jusque là fut un plaisir. Je poursuis donc à l'eau mais plus grave, aucun des aliments que je transporte ne me séduit. Je ne me force pas et ne mange donc plus rien.





La descente, interminable, se poursuit sur une piste pour se terminer sur une route bétonnée aux abords de Vielha.






Mal alimenté, lassé par le parcours, je ne suis pas très frais quand j'arrive à Vielha même si je ne le sens pas vraiment.





Je pointe à l'entrée de la salle après 11h15 de course, à peine 45 minutes de retard sur mes prévisions.





Je retrouve là Thomas, déjà sur le départ, et Bertrand qui ne sait pas s'il va aller bien loin.





Pour moi pas de miracle, je me sens bien mais je n'ai envie de rien manger. Je bois péniblement un coca, accompagné d'un verre de bouillon proposé par l'organisation. Leur ravito n'est vraiment pas à la hauteur, il y a juste des fruits, de l'eau et de la soupe, là où du salé, des pâtes ou des compotes nous auraient remis d'aplomb.





Je grignote un bout de jambon offert par Bertrand, me rappelant qu'en ultra j'ai toujours préféré les ravitos mis à disposition aux miens. Problème assez gênant sur cette course en autonomie.






Pendant que je me change et me badigeonne les pieds de Nok, Jacques et Manu arrivent à leur tour. Ils font course commune et me donnent des nouvelles d'Yvan, toujours en course, et de Romain, stoppé par une entorse.






Je revois aussi avec plaisir Iker Karrera, vainqueur des Citadelles, venu en spectateur avec sa copine. Je leur explique mes problèmes "No me gusta comer" et j'en repars avec un conseil évident mais qu'il est bon de réentendre : Si je ne mange pas, je ne terminerais pas.










Vielha - Artiga de Lin


Me voila donc reparti pour cette deuxième moitié de course, en compagnie de Bertrand, après 45 minutes passées à Vielha. Dans ma tête je vais bien, j'ai déjà reconnu presque toute la portion à venir, mais dès les premières fortes pentes de Gausac je vois bien que je suis faible, même si on monte assez vite.




Et comme je compte bien terminer la course, il ne me reste qu'une solution, me forcer à manger...







Je commence donc par un demi carré de chocolat qui accompagné d'eau passe assez bien. Je poursuivrai cette stratégie de mini grignotage tout le reste du parcours, notamment grâce au met qui m'a fait le plus envie, le mini Babybel.














Après avoir doublé quelques coureurs, on arrive assez vite à Bassa d'Oles puis sur la partie où j'avais eu beaucoup de mal à trouver mon chemin en reco.





Les organisateurs ont du prendre conscience de la difficulté de ce secteur, surtout de nuit, car il a finalement été balisé grâce à de la peinture et de la rubalise fluo. Heureuse initiative.






On parle très peu avec Bertrand et il n' a pas l'air d'être au mieux. Je remplis en passant mon bidon à la source de la cabane d'Anhets qui marque la fin de la montée.






On enchaîne avec un sentier légèrement descendant vers Gèles, un des seuls endroits où l'on courra un peu. Il est près de 22h et la nuit commence à tomber. Un arrêt s'impose donc pour sortir les frontales avant le contrôle de Gèles où nous passons après 14h de course.





La piste se poursuit ensuite, plutôt large et nous sommes la plupart du temps ensemble avec Bertrand. On s'attend parfois, quand ses problèmes de ventre lui imposent un arrêt technique ou bien quand je m'arrête pour lire ou répondre à un sms.





La descente en direction de l'hermitage de Lin est très raide, un petit sentier terreux et glissant tracé droit dans la pente. On s'en sort sans chute, tout un art appris à l'école des Citadelles.





Après un très grand détour sur piste permettant de passer un pont, nous progressons maintenant sur la route qui va à Artiga de Lin. Une partie très pénible, trois kilomètres de goudron sur une route fortement inclinée.






Nous marchons côte à côte sans un mot, mais nous nous accompagnons dans l'effort.





Je crois bien qu'il nous faut près d'une heure pour rejoindre le refuge où nous rentrons nous reposer et manger un bout. Je grignote toujours très peu, mais je me force à manger avant l'énorme montée de 1000md vers le Port de la Picada.




Je termine mon mini coca, mets une deuxième couche à manches longues en prévision de la nuit fraîche qui doit nous attendre à 2500m d'altitude.






Ce col est le dernier monument de la course à franchir, ensuite il ne restera que 21km plus ou moins descendants jusqu'à l'arrivée.






Artiga de Lin - Hospital de Benasque


Nous voici repartis en duo sur un bon rythme mais dès le début de la montée nous rejoignons un groupe de cinq coureurs qui avance très lentement. La trace est étroite et nous nous collons derrière eux, adoptant leur allure. C'est un peu pénible, mais à cette vitesse je risque moins la défaillance.





Les trois premiers coureurs s'arrêtent pour nous laisser passer et nous continuons derrière un couple, un peu plus rapide. Mais sur un passage humide et boueux, je les trouve un peu trop prudents, à la recherche d'endroits où ne pas se mouiller les pieds.




Suivi de Bertrand je double et nous pouvons enfin reprendre un bon rythme d'ascension. Cela dure un moment, mais Bertrand a le ventre en vrac et doit s'arrêter souvent.




Je ralentis pour l'attendre, ce qui me fait prendre une vitesse qui me va moins.






Un peu plus haut, je m'arrête même pour ne pas trop le distancer et appuyé contre un piquet, je sens le sommeil me gagner. Je me secoue et repars, il est quand même 2h du matin et la fatigue parait normale.



Il est peut être moins normal de se balader en pleine nuit au coeur de la montagne. A voir...







Le froid devient plus vif à l'approche du col et nous effectuons une nouvelle pause pour revêtir le coupe vent et les gants. Vers 2h30 du mat, nous pointons enfin au port de la Picada.




Je discute un peu avec le contrôleur, lui expliquant que je connais la descente, l'ayant reconnue avec Manu. Il est vrai que sur le début du sentier il n'est pas évident de trouver la bonne trace.




Je m'improvise donc guide durant tous les lacets de la descente, prenant la tête d'un trio formé avec un espagnol qui a emboité nos pas. On descend en marche rapide, évitant quelques pierres éparses et économisant les forces restantes.






Cela prend du temps, mais tout se passe bien. On arrive ainsi à l'Hospital de Benasque où nous reprenons de l'eau sur le robinet caché en façade. Par contre, impossible de trouver dans la nuit noire les petits ponts qui permettent de traverser les divers ruisseaux.


Lassés de chercher, nous rejoignons Vados et son pointage par la route.








Hospital de Benasque - Benasque


José, notre compagnon, explique notre cas au contrôleur qui est compréhensif. Nous ne serons certainement pas les seuls à avoir raté ces ponts.





Après le pointage bonne surprise, il y a ici de la soupe chaude à disposition. Nous rentrons au chaud sous la tente pour en boire deux verres, tout en changeant les piles des frontales qui n'ont pas apprécié la descente avec le faisceau lumineux au maximum.





Nous sortons de là un peu revigorés pour aborder une dernière bosse qui nous mène sur un sentier en balcon au dessus de la vallée. Je profite d'une nouvelle halte de Bertrand pour discuter un peu avec José. Il a une belle expérience en ultra, il prépare "el Mont Blanc" pour fin août et il regrette aussi l'absence d'un vrai ravito à Vielha, "con pastas".






Après des sentiers assez techniques sur des éboulis, on pointe à Banos de Benasque alors que jours commence à se lever, peu avant 6h.






Tout le final est ensuite pénible, beaucoup de larges chemins sans grand intérêt, qui défilent lentement car nous n'avons plus la force de courir.




Il nous arrive de trottiner sur une portion descendante mais nous revenons assez vite à la marche rapide. On sent bien que José pourrait aller plus vite, mais il a choisi de rester avec nous jusqu'au bout.






Je ressens quelques vagues d'émotions en approchant de Benasque, lorsqu'un camion de pompiers klaxonne en passant ou lorsqu'une femme nous fait de grand signes d'encouragement depuis la fenêtre d'un bus. Mais ce sera quasiment tout.






Dans les premières rues de Benasque, nous nous mettons à courir pour en terminer avec la manière. Nous voyons la place de l'arrivée, où des centaines de personnes applaudissent et nous acclament...



Et non, il est presque 8h du mat et Benasque dort. Il y a là une dizaine de personnes, organisation comprise et forcément, c'est moins porteur d'émotion.





Mais il y a là Virginie et Romain, que je suis content de retrouver. Je suis partagé entre un peu de joie et une grosse fatigue, je regrette aujourd'hui de ne pas avoir trouvé là un de ces moments où les larmes montent aux yeux. Mais les circonstances n'y étaient pas, peut être aussi parce que tout le final n'a été qu'une rando rapide, pas une course où je me suis défoncé.


Sans doute aussi parce que je n'ai eu aucun moment de doute, aucune douleur musculaire ou autre qui aurait pu rajouter une touche épique à l'aventure.





Trop facile (?)











Mais je suis quand même content d'avoir bouclé ces 96km et 5500md, en 23h48, en compagnie de Bertrand avec qui la nuit est passée plus facilement.



Le tracé est magnifique, surtout toute la première partie jusqu'au port de Vielha. Malheureusement, de nuit, on passe complètement à côté des superbes vues sur l'Aneto depuis le port de la Picada.






Une belle médaille à l'arrivée et un joli sac 10l avec le dossard, ce seront les points positifs à retenir de l'organisation. Ni l'absence d'un vrai ravito à mi parcours, ni le repas froid d'après course (froid à tous les sens du terme) ne m'auront convaincu, par rapport à un prix d'inscription quand même conséquent (70€ dans les premiers temps).



A comparer avec un Ultra Trail Sobrarbe bien moins cher, avec d'excellentes prestations et une chaleur de tous les instants.




Cette sortie à l'étranger fut aussi l'occasion de lancer la campagne de pub pour les Citadelles 2012, en version espagnole.



Une belle distribution de flyers grâce aux nombreuses mains de mes compagnons.









Car heureusement, je n'étais pas seul là bas et nous avons formé un très belle équipe, sur notre campement ou bien rassemblés autour d'une bière et d'une pizza.





De grands moments qui resteront gravés au delà des péripéties de la course.







A recommencer bien sûr, pour découvrir de nouveaux horizons.



9 commentaires:

pascal a dit…

je dis énorme MR Michel...!!!!!!des vacances bien méritées, profites...!!!et envoies nous vite le cr de cette aventure trailesque...!!!

Pilou a dit…

Merci pour ce beau reportage Michel et bravo pour ce périple autour de l'Aneto. Sympa le clin d'oeil à Iker Carrera qui vient de réaliser un rêve de montagnard/traileur avec Aneto, Posets et Mont Perdu. La montagne permet toujours de belles rencontres !

Manu a dit…

Super CR comme d'hab
Si les larmes ne te sont pas venues au passage de la ligne d'arrivée, moi j'étais tellement replongé dans la course que j'ai bien cru en décrocher une à la fin ??
A bientôt pour de nouvelles Aventures
Manu

Romain a dit…

Et dire que j'étais avec José jusqu'au mileu de la descente vers Salenques!
1 bien beau week-end avec un super groupe.
C'est clair que Sobrarbe a été largement plus chaleureux. Sans doute la différence entre une organisation "amateur" et une "professionelle".
Bonne récup et à bientôt.

Steve a dit…

Que dire de plus.
Un trés grand bravo pour ton périple conduit parfaitement jusqu'à son terme.
Encore un ultra de plus pour toi, où et quand la suite ?

pascal a dit…

d'abord, bon anniversaire michel...!!!!!!! et encore bravo d'être allé au bout d'une telle aventure; même si tout n'était pas au rendez vous...!!!!
maintenant je me demande bien ce que tu vas pouvoir nous préparer pour l'année prochaine...?!?!?

olivtt a dit…

Salut
Bravo pour cette belle balade, même pas fatigué ?! trop facile ! Va falloir passer aux 3 chiffres !
sinon peut-être une piste pour ton peu d'envie de manger : la St Yorre dans le camel, même dégazéifiée et coupée à l'eau...J'ai fait le rapprochement dernièrement. Sensation de bide gonflé et pas faim. bizarrement pas de souci quand j'en prends aux ravitos. Donc fini pour moi la SY dans le camel.

Francis a dit…

Encore une belle, très belle aventure à ton actif.
Bravo d'avoir terminé et surtout surmonté ce passage "impossible de s'alimenter" ...

jacovelo a dit…

Sympa de revivre cette épreuve, qui en fit une véritable pour moi au lever du jour tellement je manquais de sommeil...70 euros pour une soupe et pomme/banane à Vielha, c''est un peu cher mais l'expérience fût intéressante!
Et faire la course avec Manu en mode accordéon à été marrant, surtout lorsque je me suis rendu compte que le barjot qui chantait à tu-tête n'étais pas espagnol mais bien français, n'est ce pas Manu?
Peut-être nous reverrons nous en octobre pour celui de Nant, en tous cas à bientôt!
Jacques.