Un peu de pub pour les Citadelles.
Le GO de la C2C lors du briefing.
Première édition pour
la C2C à Foix sur un format qui me plaît bien, à savoir deux montées
chronométrées, avec les descentes libres, en liaison. Un effort puissant, brut,
sans le handicap du temps perdu dans les descentes plus ou moins prudentes
selon le degré d'appréhension.
Photos Philippe Guintoli
Après un bon
échauffement, j'aborde le premier chrono "Flassa" soit une distance
de 2,7km pour 460m de dénivelé positif. Particularité de la course, nous nous
élançons en contre la montre, toutes les trente secondes. Je pars vite mais au bout d'une centaine de
mètres, j'ai déjà mal aux cuisses. Quelques minutes plus tard, je suis en zone
rouge mais j'essaie de ne pas ralentir et de continuer à courir. Finalement, je
finis par me mettre en marche rapide dans les pentes les plus fortes, relançant
dès que c'est possible.
Photo Stéphane Meurisse
Je croise les premiers coureurs qui redescendent, je
poursuis mon effort, souffrant de bout en bout, dépassant environ une dizaine
de coureurs partis avant moi. J'arrive
sur la large crête finale, un dernier effort et j'en termine en 21
minutes, vidé. Plié en deux, je reprends mon souffle, avant de boire un verre d'eau
et de redescendre en douceur. L'effort est bref, violent mais ne laisse pas de
traces et je suis à nouveau frais quelques minutes après.
Sous la halle de Foix,
le ravito nous attend et les résultats sont déjà affichés, je suis 15ème.
Parfait. Je vais devoir lutter contre Bertrand Huillet (c'était déjà le cas sur
le Off il y a un an) et le jeune et prometteur catalan, Sébastien Sotoca.
Photo Gery Wagret
Après ce temps de
repos, je repars m'échauffer en vue du
deuxième chrono "Saint Sauveur" sur une distance de 2,2km et 310m de
dénivelé positif. Ici la pente est très forte dès le début et parti en courant,
je passe de suite en marche rapide avec de rares relances, jusqu'à la croix.
Photo Thierry Portet
Photo Thierry Portet
A
partir de là, le sentier est plus abordable et sans être en zone rouge comme
sur la première manche, j'effectue quand même un beau parcours en 17'08".
Reste à savoir ce que feront mes adversaires directs.
Je rejoins le centre-ville
en trottinant, encourageant ceux qui sont en course, dont Romain en plein
effort qui me souffle "C'est pas humain…". Sous la halle, l'attente
est beaucoup plus longue cette fois et il faut patienter de très longues
minutes pour connaître les résultats et donc le classement final.
Je suis à
nouveau 15ème mais j'ai distancé mes adversaires et j'en termine à
une belle 14ème place, très satisfaisante au vu du plateau réuni.
Après la remise des
prix, nous avons droit à un petit lunch, quiches, pizzas et tartes, un moment
sympathique pour terminer cette matinée avant d'envisager une sieste bien
méritée.
Finalement, ce fut
pour une première édition une belle réussite, prudemment limitée à cent
inscrits. Ce format de montée me plaît et bonne nouvelle, il y aura en 2013 un
premier kilomètre vertical en Ariège, du côté d'Auzat et du Pic du Far.
3 commentaires:
M'a l'air bien sympa celle-là ! Merci pour le récit ça donne envie d'essayer
Bravo, belle perf' pour une belle idée de course. Elle m'avait bien tenté cette épreuve mais à 2 semaines d'un gros objectif, ça n'aurait pas été raisonnable.
Bravo, belle perf' pour une belle idée de course. Elle m'avait bien tenté cette épreuve, mais à 2 semaines d'un gros objectif, ça n'aurait pas été raisonnable...
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