Y'aurait-il un dieu pour les trailers ? Alors que je quitte Bélesta en ce samedi matin pour rejoindre les organisateurs de la Course des Seigneurs à Cucugnan, une petite bruine et un ciel bien gris m'accompagnent. Une journée maussade s'annonce.
Et puis en arrivant sur Maury, à quelques kilomètres du rendez vous, le ciel s'éclaircit et c'est même un bel arc en ciel qui m'accueille sur cet autre territoire cathare.
Le château de Quéribus nous attend, encore dans la brume.
Je retrouve donc Béa et Albert, les organisateurs de la course, pour une reco qui s'annonce sérieuse sur le grand parcours : 36km pour 2200md. Rien d'insurmontable, si ce n'est que j'ai de longue date programmé une sortie d'une vingtaine de kilomètres sur les Citadelles le lendemain...
Mais même si j'ai eu un temps d'hésitation, une telle invitation ne se refuse pas.
"N'oublie pas de vivre" comme dit l'ami Goethe.
Nous quittons donc Cucugnan par un petit bout de route descendant, avant d'attaquer directement une belle côte.
Puis nous basculons dans une descente bien raide, mais pas trop casse gueule. Nota, il faudra la remonter sur le final du 36km...
Une descente vraiment raide.
Derrière suit une partie roulante avec un tout petit bout de route.
Puis nous retrouvons rapidement une nouvelle montée à travers prés et arbustes.
Ça monte assez fort par endroits.
Puis nous nous engageons sur une large piste. Au loin, toujours l'arc en ciel dans la plaine.
A gauche les crêtes que nous gravirons tout à l'heure, à droite le château de Peyrepertuse sur son piton rocheux.
Pour l'instant, direction le château de Quéribus.
Quéribus sur fond de Canigou.
Une organisatrice presque sérieuse.
Sur la large piste, nous avons tout le loisir d'admirer longuement le château.
Mais alors que nous en étions tout près, nous bifurquons sur la gauche pour nous diriger vers les crêtes.
Encore une belle montée, d'abord sur des éboulis.
De belles vues sur la plaine.
Le sentier devient plus technique.
Et devient très difficile à courir sur la crête.
Alors que sur la gauche c'est le Canigou que nous pouvons admirer.
La partie en crête technique est assez longue avant de déboucher en vue du donjon.
Superbe point de vue.
Nous prenons le temps de savourer les paysages, malgré le vent qui souffle très très fort.
Après un passage au pied des murailles, nos basculons dans la descente vers le parking.
Le gardien du château : il a l'air sympa, mais j'ai failli y laisser un doigt.
Après un petit ravito, nous attaquons la descente vers Cucugnan.
Difficile pour le touriste moyen, pas de piège pour un trailer averti. Il faut juste se méfier des pointes qui dépassent de certaines marches.
Belle descente donc, jusqu'à la route que nous traversons. Il faut ensuite remonter un peu pour retrouver une nouvelle piste.
Plus très loin de nous, Cucugnan.
Le donjon de Quéribus qui parait déjà bien éloigné.
Ici, le parcours du 18km rejoindra Cucugnan et l'arrivée par quelques sentiers, après 1000md avalés.
Pour nous, la balade continue. Peyrepertuse semble bien loin encore.
Nous trottinons sur la partie la moins intéressante du tracé, environ 3km de piste qui permettent de rejoindre le terrain de jeu suivant.
Nous quittons la piste pour monter vers les crêtes, droit dans la pente, Peyrepertuse dans notre dos.
Ça grimpe très fort, à découvert, et ce n'est que le début...
Et ça continue, encore et encore.
Sur la crête la vue est superbe de tous côtés.
Le terrain est très technique, la progression difficile et les kilomètres ne défilent pas vite.
Fin de la descente et arrivée sur piste aux cols, nous avons dépassé les 20 kilomètres de sortie.
Par le sentier cathare, nous nous dirigeons maintenant vers Peyrepertuse.
Une portion montante sur route, plutôt pénible, nous rapproche du château.
Nous passons juste sous les falaises qui portent le château de Peyrepertuse.
Sur le parking où se trouvera un ravito, nous grignotons un peu après avoir refait le plein d'eau. Il était temps, après cinq heures de sortie et le partage de boisson, en raison de la fuite du sac de Béa.
Les batteries rechargées, nous attaquons la descente, d'abord sur route, puis sur un petit monotrace dans les broussailles, et enfin sur le sentier cathare jusqu'à Duilhac.
Nous traversons le joli village où devrait se trouver un autre ravito.
Pour l'instant, direction le château de Quéribus.
Quéribus sur fond de Canigou.
Une organisatrice presque sérieuse.
Sur la large piste, nous avons tout le loisir d'admirer longuement le château.
Mais alors que nous en étions tout près, nous bifurquons sur la gauche pour nous diriger vers les crêtes.
Encore une belle montée, d'abord sur des éboulis.
De belles vues sur la plaine.
Le sentier devient plus technique.
Et devient très difficile à courir sur la crête.
Au loin nous pouvons apercevoir la mer derrière nous.
Alors que sur la gauche c'est le Canigou que nous pouvons admirer.
La partie en crête technique est assez longue avant de déboucher en vue du donjon.
Superbe point de vue.
Nous prenons le temps de savourer les paysages, malgré le vent qui souffle très très fort.
Après un passage au pied des murailles, nos basculons dans la descente vers le parking.
Le gardien du château : il a l'air sympa, mais j'ai failli y laisser un doigt.
Après un petit ravito, nous attaquons la descente vers Cucugnan.
Difficile pour le touriste moyen, pas de piège pour un trailer averti. Il faut juste se méfier des pointes qui dépassent de certaines marches.
Belle descente donc, jusqu'à la route que nous traversons. Il faut ensuite remonter un peu pour retrouver une nouvelle piste.
Plus très loin de nous, Cucugnan.
Le donjon de Quéribus qui parait déjà bien éloigné.
Ici, le parcours du 18km rejoindra Cucugnan et l'arrivée par quelques sentiers, après 1000md avalés.
Pour nous, la balade continue. Peyrepertuse semble bien loin encore.
Nous trottinons sur la partie la moins intéressante du tracé, environ 3km de piste qui permettent de rejoindre le terrain de jeu suivant.
Nous quittons la piste pour monter vers les crêtes, droit dans la pente, Peyrepertuse dans notre dos.
Ça grimpe très fort, à découvert, et ce n'est que le début...
Et ça continue, encore et encore.
Après le chemin, nous traversons quelques éboulis. Un pas en avant et trois en glissade arrière.
Pour les connaisseurs, on est dans le très grand, type montée de fous du Trail des Trois Rocs.
La pente s'adoucit enfin, ce long mur nous a pris près de trois quart d'heure.
Nous poursuivons dans la jungle audoise.
Sur la crête la vue est superbe de tous côtés.
Le terrain est très technique, la progression difficile et les kilomètres ne défilent pas vite.
Et il faut encore monter à certains endroits.
Mais la vue récompense les efforts fournis.
Et puis nous retrouvons un terrain où il est à nouveau possible de courir.
Avant de basculer dans une descente sublime : un petit monotrace à travers buis et rochers, une merveille.
J'ai d'ailleurs passé la plus grande partie de la reco à m'émerveiller, à me dire "Quel putain de terrain" ou des trucs dans le genre. Chaque partie diffère et apporte son lot de plaisir.
Fin de la descente et arrivée sur piste aux cols, nous avons dépassé les 20 kilomètres de sortie.
Par le sentier cathare, nous nous dirigeons maintenant vers Peyrepertuse.
En face de nous les crêtes que nous venons de parcourir.
Une portion montante sur route, plutôt pénible, nous rapproche du château.
Nous passons juste sous les falaises qui portent le château de Peyrepertuse.
Sur le parking où se trouvera un ravito, nous grignotons un peu après avoir refait le plein d'eau. Il était temps, après cinq heures de sortie et le partage de boisson, en raison de la fuite du sac de Béa.
Les batteries rechargées, nous attaquons la descente, d'abord sur route, puis sur un petit monotrace dans les broussailles, et enfin sur le sentier cathare jusqu'à Duilhac.
Nous traversons le joli village où devrait se trouver un autre ravito.
Je me suis abstenu de m'approcher de la fontaine de Duilhac, j'avais suffisamment bu.
Surprise en arrivant en bas, les grosses pluies des jours précédents ont gonflé ce ruisseau. Pas d'autre solution que de se mouiller les pieds pour poursuivre.
Plutôt costaud en fin de parcours, ce sera un calvaire pour plus d'un.
Passés les jardins de Duilhac, nous retrouvons quelques petites côtes.
Cette partie est assez roulante et m'a moins passionné. Après tout ce que j'avais vu avant et la fatigue aidant, l'envie de rejoindre l'arrivée était plus forte que celle d'admirer.
Passage marquant tout de même au dessus des gorges de Duilhac. Mais il faut quitter le sentier et s'approcher du bord pour voir le ruisseau dévaler.
Ce sentier descendant n'est pas difficile, juste un peu pénible avec ses pierres. Mais la fatigue créé la lassitude.
Surprise en arrivant en bas, les grosses pluies des jours précédents ont gonflé ce ruisseau. Pas d'autre solution que de se mouiller les pieds pour poursuivre.
Et puis il faut retrouver quelques forces pour gravir le mur final.
Plutôt costaud en fin de parcours, ce sera un calvaire pour plus d'un.
En haut du mur, on retrouve le soleil, la vue sur Cucugnan et le moral.
Photo souvenir des trois Seigneurs du jour.
Il n' y a plus qu'à se laisser glisser vers le village.
36km 2200md, parcourus en plus de sept heures !
Certes nous étions sur un rythme tranquille, mais le parcours est vraiment rude. Très très beau, avec de jolis sentiers, des paysages splendides, mais aussi de grosses pentes et des passages techniques à négocier avec prudence.
Je pense le courir le jour J en environ cinq heures.
Retour à Cucugnan, avec vue sur son moulin et son château.
La sortie fut magnifique, sincèrement un des parcours les plus beaux que je connaisse.
Je remercie mes guides pour la visite et pour le demi à la Table du Curé, un de ces verres que l'on a vraiment mérité.
Et je laisse ici le lien vers la course : Trail de Quéribus - Course des Seigneurs , ne ratez pas le bulletin d'inscription, s'il existe des parcours incontournables, celui là en est un.
Voici également les liens vers les tracés :
le 18 : http://www.openrunner.com/index.php?id=869731
le 36 : http://www.openrunner.com/index.php?id=855290
Voici également les liens vers les tracés :
le 18 : http://www.openrunner.com/index.php?id=869731
le 36 : http://www.openrunner.com/index.php?id=855290
7 commentaires:
Quelle belle sortie qui donne bien envie de venir se frotter à ce parcours !
Et pour une sortie longue, ce fut une sortie plus que longue...
Je partage l'avis de Francis
Le court ou le long, a voir et a réfléchir
Le coin est splendide
Wouah, quel parcours ! je connais un peu le coin pour y avoir trainé mes godasses en bossant et je confirme : MAGNIFIQUE.
J'en serai pas cette année, mais qui sait une autre fois ?
Je te souhaite une belle course le jour J.
J'y suis venu,j'y suis déja revenu et j'y reviendrais encore !
Le 18 km est pour moi le condensé parfait de ce que l'on attend d'un parcours de trail.
(Jugement à affiner avec l'inversion de sens du parcours cette année...)
Superbes photos en tout cas qui donneraient presque envie de se lancer sur le 36 !
Super reportage!
C'est la + belle pub possible!
J'espère venir si je suis libre
Sébastien P (Toulouse)
Magique !!!
Très bien vendu. Si je ne suis pas au départ en 2011, j'en serai avec certitude en 2012
beau parcours, beau reportage, ça donne très envie :)
Enregistrer un commentaire