Pour apprécier les magnifiques paysages qui sont le cadre de ce trail et pour découvrir tous les détails du parcours, je vous recommande de visiter ce chapitre , Course des Seigneurs : la reco.
Ici, j'étais en mode compet, sans appareil photo, et je remercie donc tous ceux à qui j' ai piqué des images pour illustrer mon récit.
Samedi midi, j'arrive à Cucugnan où je retrouve Béa et Albert qui en terminent avec le balisage. Je rejoins avec eux le centre du village où la joyeuse équipe de bénévoles est en plein apéro. Je me tiens un peu à l'écart pour ne pas me laisser tenter par la douce odeur du Ricard…
Pendant que la braise se fait, nous sommes plusieurs à finaliser dossards et poches coureurs. Ca semble moins carré et bien plus "dernière minute" qu'aux Citadelles, mais au final tout se passera bien, ce qui est l'essentiel.
Après une bonne grillade partagée avec les joyeux lurons, je vais m'habiller pour endosser mon rôle de serre file, sur les courses enfants. Je vais effectuer comme ça une dizaine de tours de village, témoin des erreurs classiques des débutants : départ à fond, puis du mal à avancer, accélération devant les spectateurs, dernier tour au mental et arrivée au sprint. Je ressens même de l'émotion à partager les différentes courses avec les tous petits.
Je poursuis avec un mini footing avant de voir arriver plusieurs coureurs connus. L'ambiance s'annonce chaleureuse autour de cette course. Avec Francis, Romain et quelques autres, nous voila installés pour la nuit, en vrais camping car ou breaks dortoirs.
Toujours soigner l'hydratation !
Le bureau des inscriptions.
Béa avec une traileuse de la bande de Pau.
Le vent est violent, le temps assez frais et la pasta party en plein air évite de peu la pluie. C'est aussi l'occasion de faire connaissance avec d'autres coureurs, notamment une sympathique bande de Pau, habituée des Citadelles et que l'on retrouvera au Pays de Sault. Les pates sont très bonnes, seule la salade de fruits me fait faire la grimace. Heureusement, Christelle me sauve en m'offrant un délicieux muffin au Nutella.
Avant de me coucher, je pars faire un tour et quelques photos dans les petites ruelles du village. Je dors très bien dans la voiture et après l'habituel Candy Up – Quatre Quart je suis prêt à affronter ce parcours.
P'tit dej aux inscriptions.
Avec Thierry, sur une des nombreuses étapes qui le mèneront à l'UTMB.
Très bonne ambiance avant la course, je discute avec plein de personnes , coureurs connus, lecteurs du blog, c'est super sympa. Puis il est temps d aller se préparer, je m'échauffe à peine, une dizaine de minutes, pendant que se tient le briefing.
A 8h, c'est le départ, en première ligne. Descente rapide puis on attaque la première côte.
Je ne m'affole pas et commence à marcher dès que ça monte fort. Lilian, qui connait aussi le parcours, adopte la même stratégie. On laisse partir ceux qui risquent d'être surpris par les difficultés à venir, en espérant les doubler plus tard.
Je reste prudent dans le mur à descendre et déroule sur les parties suivantes, un lacet défait. Erreur de débutant, je n'ai pas fait de double nœud, peut être pour voir si mes nouvelles Cascadia en avaient besoin. Arrivé sur la route, je m'arrête donc refaire mes lacets, pas loin d'une minute perdue.
Viennent les grosses côtes qui nous rapprochent de Quéribus. Je rejoins Lilian et on fait toute cette partie ensemble, sentier et pistes montants, c'est sympa. On quitte la piste pour aborder la raide montée qui nous mène sur la crête. C'est très fortement venté et surtout très technique, je baisse aussitôt de rythme. Lilian me dépasse et s'enfuit devant tel un isard, je ne le reverrais plus.
D'ailleurs, à partir de là, je commence une course solitaire d'environ 26km.
Je reste prudent jusqu'au pied du donjon avant de me lancer dans la belle descente jusqu'au parking.
Un salut à Estelle cachée derrière l'appareil photo et j'atteins le ravito, le gobelet déjà à la main. Un coca, un tuc et je repars.
La belle descente se poursuit, j'entends un gars qui me rejoint et je me serre pour le laisser passer. Pas de merci, je le maudis intérieurement. Cette fois, je suis vraiment seul et ça durer des kilomètres.
Je suis en marche rapide, impossible de courir ici. Puis je rejoins les éboulis, c'est dur d'avancer, je recule en même temps que les cailloux qui roulent sous mes pieds. Je bois et mange régulièrement, mais là je suis obligé de reprendre une pate de fruits car les efforts demandés me font ressentir une petite fringale. Après les éboulis, le sentier continue, toujours aussi raide à travers les buis. Je me hisse comme je peux, m'aidant des bras en m'accrochant aux troncs et aux branches. Puis la pente s'adoucit un peu et je poursuis toujours mes efforts.
Et la récompense est enfin là, à la sortie du bois : j'aperçois un maillot blanc pas très loin, je vais enfin commencer à "reprendre les morts". Je le rejoins assez rapidement, trottinant là où il marche, déjà fatigué. Un petit mot en passant et je trace, abordant la prairie, à nouveau seul mais toujours avec l'ombre de Béa et Albert pas loin de moi, comme un souvenir de la superbe reco que nous avions effectuée ensemble.
Je salue un des sympathiques bénévoles rencontrés hier, avant de plonger dans la descente. Je ne m'affole toujours pas, profite des sentiers et de l'instant puis sors Nutraperf et gobelet en arrivant au ravito. Le vent souffle toujours, la bénévole m'aide à remplir le bidon d'eau, pendant que je bois enfin un coca. Un tuc, un sourire et je repars.
Dans ma tête tout va bien, la course pour isards est fini, place à la seconde partie pour coureurs, et je suis prêt à l’affronter. Je m'élance sur les pistes et je reconnais rapidement le coureur en rouge devant moi : c'est Sébastien Goulmot, vainqueur du Challenge Sud Ouest 2009, que je donnais dans les favoris. Le reprendre est déjà une petite victoire.
Viennent les grosses côtes qui nous rapprochent de Quéribus. Je rejoins Lilian et on fait toute cette partie ensemble, sentier et pistes montants, c'est sympa. On quitte la piste pour aborder la raide montée qui nous mène sur la crête. C'est très fortement venté et surtout très technique, je baisse aussitôt de rythme. Lilian me dépasse et s'enfuit devant tel un isard, je ne le reverrais plus.
D'ailleurs, à partir de là, je commence une course solitaire d'environ 26km.
Je reste prudent jusqu'au pied du donjon avant de me lancer dans la belle descente jusqu'au parking.
Un salut à Estelle cachée derrière l'appareil photo et j'atteins le ravito, le gobelet déjà à la main. Un coca, un tuc et je repars.
La belle descente se poursuit, j'entends un gars qui me rejoint et je me serre pour le laisser passer. Pas de merci, je le maudis intérieurement. Cette fois, je suis vraiment seul et ça durer des kilomètres.
Je remonte à travers les vignes, un peu de marche rapide, un peu de course, je fais ma course sans me soucier du rythme des autres. Je pourrais aller plus vite, mais je profite aussi, de l'instant, de ce super tracé.
Je rejoins la piste et je sais que ça va être un long passage, seul et face au vent. Je cours, je suis bien et je croise deux coureurs en sens inverse…Bizarre.
J'arrive à la séparation 18km/36km, il y a 5 ou 6 coureurs en sens inverse, il y a du y avoir une embrouille sur le 18. Le bénévole m'indique le 36 tout droit, je ne vois pas le ravito caché derrière lui et le 4x4. Je cours toujours, le gobelet à la main, attendant de voir la table, avec une grosse envie de coca. J'arrive à un autre 4x4, que de l eau dans des gobelets, avant attaquer le mur.
J'arrive à la séparation 18km/36km, il y a 5 ou 6 coureurs en sens inverse, il y a du y avoir une embrouille sur le 18. Le bénévole m'indique le 36 tout droit, je ne vois pas le ravito caché derrière lui et le 4x4. Je cours toujours, le gobelet à la main, attendant de voir la table, avec une grosse envie de coca. J'arrive à un autre 4x4, que de l eau dans des gobelets, avant attaquer le mur.
Sur le coup ça m'énerve, d avoir raté le coca et de voir des gobelets alors qu'il ne devait pas y en avoir. Renseignements pris après course, c'était une initiative des bénévoles.
J attaque la montée vers les crêtes, droit dans la pente. J'ai 5 ou 6 coureurs en vue, très près à vol d'oiseau, mais à plusieurs minutes de moi à cause du fort dénivelé.
J attaque la montée vers les crêtes, droit dans la pente. J'ai 5 ou 6 coureurs en vue, très près à vol d'oiseau, mais à plusieurs minutes de moi à cause du fort dénivelé.
Je suis en marche rapide, impossible de courir ici. Puis je rejoins les éboulis, c'est dur d'avancer, je recule en même temps que les cailloux qui roulent sous mes pieds. Je bois et mange régulièrement, mais là je suis obligé de reprendre une pate de fruits car les efforts demandés me font ressentir une petite fringale. Après les éboulis, le sentier continue, toujours aussi raide à travers les buis. Je me hisse comme je peux, m'aidant des bras en m'accrochant aux troncs et aux branches. Puis la pente s'adoucit un peu et je poursuis toujours mes efforts.
Et la récompense est enfin là, à la sortie du bois : j'aperçois un maillot blanc pas très loin, je vais enfin commencer à "reprendre les morts". Je le rejoins assez rapidement, trottinant là où il marche, déjà fatigué. Un petit mot en passant et je trace, abordant la prairie, à nouveau seul mais toujours avec l'ombre de Béa et Albert pas loin de moi, comme un souvenir de la superbe reco que nous avions effectuée ensemble.
Je salue un des sympathiques bénévoles rencontrés hier, avant de plonger dans la descente. Je ne m'affole toujours pas, profite des sentiers et de l'instant puis sors Nutraperf et gobelet en arrivant au ravito. Le vent souffle toujours, la bénévole m'aide à remplir le bidon d'eau, pendant que je bois enfin un coca. Un tuc, un sourire et je repars.
Dans ma tête tout va bien, la course pour isards est fini, place à la seconde partie pour coureurs, et je suis prêt à l’affronter. Je m'élance sur les pistes et je reconnais rapidement le coureur en rouge devant moi : c'est Sébastien Goulmot, vainqueur du Challenge Sud Ouest 2009, que je donnais dans les favoris. Le reprendre est déjà une petite victoire.
Au train je le rejoins, on parle un peu en se dirigeant vers Peyrepertuse. Il est tombé dans la première descente et semble diminué, quoi que courant encore bien. On parle un peu, mais je n'en ai pas envie, je préfère continuer en solitaire. On se suit jusqu'à la route où il s'arrête saluer sa copine et sa fille.
J'attaque la montée vers le château et je reconnais devant moi Jean François Garrigues. Deuxième victoire pour moi, je connais son niveau, on a bataillé sur le challenge 2007, et je suis très content de le reprendre. Je cours là où il marche dans la montée et je le rejoins rapidement. On se donne une tape amicale, un encouragement, et chacun continue sa course.
Je retrouve Estelle, à l'affût à la sortie du sentier puis je plonge dans la descente.
Un bout de route puis le monotrace au milieu des fourrés. J'arrive assez vite dans Duilhac où je retrouve des bénévoles adorables. Je prends juste un coca et un tuc, ils veulent que je mange plus, mais je leur explique que je n'ai pas le temps, et je repars.
Je suis très content de ma stratégie boissons, un mélange eau/St Yorre dans le camel et du Nutraperf dans le bidon. J'ai alterné les deux selon mes envies, en gérant les stocks, et tout s'est bien passé.
Je poursuis par les jardins et nouvelle satisfaction, un quatrième "mort" à reprendre, et pas des moindres, le gars qui n'avait pas dit merci. Je le rejoins en montée, il s'écarte pour me laisser passer, je le remercie du bout des lèvres.
Le petit mur à passer, puis des sentiers roulants. Je vais bien, je cours, rien ne peut m'atteindre, je suis vivant, bien plus plus vivant que les autres et de le savoir m'empêche de faiblir.
C'est mon leitmotiv de fin de course "t'es vivant, plus vivant que les autres", je me le répète et je relance aussi souvent que nécessaire. N'y cherchez pas un sens profond, seul mon frère peut comprendre ;-)
J'arrive toujours en forme au dessus des gorges, puis sur la longue partie sur piste. Mais rien ne m'arrête, je cours toujours, même si ce n'est pas bien vite.
J'arrive dans le terrible mur final, espérant encore reprendre quelqu'un. Je ne vois personne devant moi, par contre le coureur passé récemment est revenu très près de moi. Il est temps de donner toutes les forces que j'ai économisées durant la course. Appuyé sur les deux solides branches que j'ai ramassées en bas de la côte, je donne tout dans cette pente hyper raide. Je sais, je suis anti bâtons, mais j'ai ici fait une entorse à mes principes et j'ai pensé à Yvan qui disait encore la veille que cela soulageait son dos.
Je ne me retourne pas, je force, donne tout, espérant le coureur encore loin, puisque je ne l'entends pas. Dans le dernier lacet, je jette un coup d'œil sur le côté, j'ai réussi à conserver un bon écart. Je jette mes deux branches au sol et me lance dans la descente.
Agréable surprise, non seulement mon poursuivant ne revient pas, mais c'est moi qui rattrape un coureur qui descend tout doucement, sans doute vidé. Je le passe et fonce vers l'arrivée. Sur la route qui monte, j'en vois un autre qui marche. Moi je cours (enfin, je trottine) mais ça ne suffira pas à le rejoindre.
Je salue Francis, Patrick qui filme, Franck un peu plus loin et bascule sur l'arrivée. Je termine 12ème, les 36km et 2200md avalés en 4h21, à une minute du podium V1 (une minute, vous vous souvenez du lacet défait ?).
J'attaque la montée vers le château et je reconnais devant moi Jean François Garrigues. Deuxième victoire pour moi, je connais son niveau, on a bataillé sur le challenge 2007, et je suis très content de le reprendre. Je cours là où il marche dans la montée et je le rejoins rapidement. On se donne une tape amicale, un encouragement, et chacun continue sa course.
Je retrouve Estelle, à l'affût à la sortie du sentier puis je plonge dans la descente.
Un bout de route puis le monotrace au milieu des fourrés. J'arrive assez vite dans Duilhac où je retrouve des bénévoles adorables. Je prends juste un coca et un tuc, ils veulent que je mange plus, mais je leur explique que je n'ai pas le temps, et je repars.
Je suis très content de ma stratégie boissons, un mélange eau/St Yorre dans le camel et du Nutraperf dans le bidon. J'ai alterné les deux selon mes envies, en gérant les stocks, et tout s'est bien passé.
Je poursuis par les jardins et nouvelle satisfaction, un quatrième "mort" à reprendre, et pas des moindres, le gars qui n'avait pas dit merci. Je le rejoins en montée, il s'écarte pour me laisser passer, je le remercie du bout des lèvres.
Le petit mur à passer, puis des sentiers roulants. Je vais bien, je cours, rien ne peut m'atteindre, je suis vivant, bien plus plus vivant que les autres et de le savoir m'empêche de faiblir.
C'est mon leitmotiv de fin de course "t'es vivant, plus vivant que les autres", je me le répète et je relance aussi souvent que nécessaire. N'y cherchez pas un sens profond, seul mon frère peut comprendre ;-)
J'arrive toujours en forme au dessus des gorges, puis sur la longue partie sur piste. Mais rien ne m'arrête, je cours toujours, même si ce n'est pas bien vite.
J'arrive dans le terrible mur final, espérant encore reprendre quelqu'un. Je ne vois personne devant moi, par contre le coureur passé récemment est revenu très près de moi. Il est temps de donner toutes les forces que j'ai économisées durant la course. Appuyé sur les deux solides branches que j'ai ramassées en bas de la côte, je donne tout dans cette pente hyper raide. Je sais, je suis anti bâtons, mais j'ai ici fait une entorse à mes principes et j'ai pensé à Yvan qui disait encore la veille que cela soulageait son dos.
Je ne me retourne pas, je force, donne tout, espérant le coureur encore loin, puisque je ne l'entends pas. Dans le dernier lacet, je jette un coup d'œil sur le côté, j'ai réussi à conserver un bon écart. Je jette mes deux branches au sol et me lance dans la descente.
Agréable surprise, non seulement mon poursuivant ne revient pas, mais c'est moi qui rattrape un coureur qui descend tout doucement, sans doute vidé. Je le passe et fonce vers l'arrivée. Sur la route qui monte, j'en vois un autre qui marche. Moi je cours (enfin, je trottine) mais ça ne suffira pas à le rejoindre.
Je salue Francis, Patrick qui filme, Franck un peu plus loin et bascule sur l'arrivée. Je termine 12ème, les 36km et 2200md avalés en 4h21, à une minute du podium V1 (une minute, vous vous souvenez du lacet défait ?).
Trop dans ma course, j'ai moins apprécié les paysages que lors de la reco, mais j'ai vécu une superbe journée, profitant de chaque instant, de chaque mètre de sentier et satisfait de ma gestion qui m'a permis de reprendre cinq coureurs, ce qui est toujours bon pour le moral.
Après l'arrivée, la journée s'est poursuivie dans une très bonne ambiance : toutes les connaissances retrouvées, les bénévoles chaleureux et les arrivées successives, d'Yvan, faux touriste en moins de cinq heures, Romain un peu plus tard et les autres, jusqu'a Steve et La Zèze, serre files d'un jour.
Le repas fut copieux, la remise des prix sympa, même si elle était sans moi sur le podium…L'après midi s'est étirée sous le soleil, les gens étaient heureux, de leur journée et de ce parcours qui a tenu toutes ces promesses : très rude, très beau, un trail exigeant, à préparer et à vivre intensément.
Voila, c'est fini, merci à Béa, à Albert et à toute la bande qui les entoure, notamment les chasseurs, aussi efficaces à l'apéro que sur le terrain.
Rendez vous ici en 2012 et bien avant sur d'autres sentiers.
Après l'arrivée, la journée s'est poursuivie dans une très bonne ambiance : toutes les connaissances retrouvées, les bénévoles chaleureux et les arrivées successives, d'Yvan, faux touriste en moins de cinq heures, Romain un peu plus tard et les autres, jusqu'a Steve et La Zèze, serre files d'un jour.
Le repas fut copieux, la remise des prix sympa, même si elle était sans moi sur le podium…L'après midi s'est étirée sous le soleil, les gens étaient heureux, de leur journée et de ce parcours qui a tenu toutes ces promesses : très rude, très beau, un trail exigeant, à préparer et à vivre intensément.
Voila, c'est fini, merci à Béa, à Albert et à toute la bande qui les entoure, notamment les chasseurs, aussi efficaces à l'apéro que sur le terrain.
Rendez vous ici en 2012 et bien avant sur d'autres sentiers.
***
Et pour conclure, je rapporte ici ce que j'ai écrit ailleurs et qui résume tout en quelques mots :
L'essentiel de ma Course des Seigneurs : je me suis fait plaisir, à mon rythme, j'ai dégusté chaque mètre de sentier et j'ai repris quelques morts en route pour terminer 12ème.
Satisfait de ma course et de ce super week end, un tracé énorme, des paysages fabuleux et une vraie ambiance de village. Le bonheur.
9 commentaires:
C'est banal mais bravo pour ta course et ton récit. Bonne gestion de l'effort et du ravito comme d'habitude.
Trés trés beau trail en effet que j'ai moi aussi dégusté avec grand plaisir. Bien plus doucement que toi mais tout autant apprécié.
Bonne suite de saison Espagnole.
Encore une belle course dans unpanorama splandide et une belle performance de ta part, acquise "en gestionnaire". Dommage pour ce lacet défait qui te coûte le podium V1. Un très beau reportage empli de ressenti.
Comme tu le dis : un bien beau week-end et surtout une bien belle perf pour toi. (Ne regrette pas le lacet défait : tu as pu récupérer pour mieux relancer derrière ;)
salut michel,
çà valait le coup d'attendre, super c.r., supers photos.....!!!!!! le parcours avait l'air génial, un trail à faire l'année prochaine.... bravo pour ta gestion de course*, tu as l'air de finir bien, çà promet pour la suite..!!!!
*petit bémol pour les lacets... et fais attention car c'est plutôt une de mes spécialités que de tester des trucs en course....
Bravo pour ta course, très bien gérée. Je l'ai aussi énormément appréciée, notamment les passages techniques qui me vont bien (toutes proportions gardées). La confidentialité aussi : c'est bien de courir seul sur ces sentiers, parfois. Les murs étaient terribles, ya pas à dire, mais quel plaisir d'en arriver à bout. Un seul petit reproche (minime), c'est dommage qu'on ne passe pas DANS les châteaux !
A bientôt sur les sentiers... Et que ce podium raté de peu ne te fasse pas délaisser pour autant tes chaussures délacées !
salut michel super ce blog que je découvre encore bravo pour ta course et commentaires du trail de queribus très sympa de t'avoir rencontré et merci pour tes commentaires sur la bande de PAU bravo pour tout ce que tu fais aux citadelles et à bientôt sue les chemins
Salut Michel,
Le podium raté, c'est plutôt à cause des bâtons ;) Des bâtons, ça se prépare à l'avance, il faut rechercher le bon compromis poids, maniabilité, prise en main, transfert d'énergie. Enfin, la prochaine fois qu'on se verra, je t'aiderai dans ton choix.
Encore une fois, merci pour ce récit, je garde ce trail dans ma tête pour l'année prochaine !
Laurent
Ah toi tu laches rien sur les gobelets!:))
Certaines photos me rappellent mes vacances!
On sent que tu as savouré chaque mètre.. et chaque minute de ce week-end tant attendu;-)) Belle course gérée avec clairvoyance. Bravo et bonne suite.
Super récit d'une superbe course. Je prends déjà rendez vous pour 2012 à Cucugnan! 1 grand bravo pour ta course. A+
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