Pour ceux qui auraient raté le premier épisode :
Dès la sortie de Gavarnie on comprend que cela va être
compliqué : le sentier est boueux, glissant, et il faut chercher les pierres à
la frontale dans le brouillard pour éviter de chuter et se blesser. On descend
pas mal avant d'arriver à Bareilles pour attaquer une grosse montée, la
dernière partie que j'avais reconnue en début de mois. Notre rythme est bon, le
quatrième coureur qui s'était greffé à notre trio explose et l'on se dit qu'il
continuera avec les groupes que l'on double. Sur le plateau de Saugué on ne
voit pas grand-chose et l'on finit par croiser quelques coureurs un peu perdus
dans le brouillard. Connaissant cette partie, je passe devant et guide le groupe
pendant un moment. Cette partie du GR10 n'est vraiment pas simple, le sentier
est étroit, bordé d'une haute végétation qui gêne la progression et la pose des
bâtons. Après s'être brièvement perdus une nouvelle fois, on quitte le secteur
que j'avais reconnu. La montée qui suit en direction de la crête de Pouey
Boucou n'en finit pas, alors que je l'imaginais assez brève. On monte, on
redescend un peu , on remonte, le sommet n'arrive jamais. Mais dans les moments
où je peine ou bien quand je râle, la solution est vite trouvée : je suis là pour
mon plaisir, parce que je l'ai voulu, je ne suis pas dans les montagnes d'Irak
en train de fuir pour sauver ma vie.
Cette pensée suffit à remettre les choses à leur place et à me relancer dans la
course.
La crête atteinte, c'est une longue descente d'équilibriste
qui s'engage en direction du prochain point d'eau. Nous sommes toujours à trois
même si Steve a pris un peu d'avance. Le sentier est très glissant, dangereux
sur quelques passages et voir la frontale de Steve quelques mètres en-dessous
de moi n'est pas fait pour me rassurer. Je marche sur des œufs et ça va durer
quelques kilomètres. Pour tout dire, ce sentier en devers à côté duquel je ne
sais pas s'il y a du vide ou pas, me donne de plus en plus des envies
d'abandon. La peur d'affronter le passage d'Arrode réputé à risque me gagne et
je sais qu'avant de l'atteindre nous serons tout près de la route et à
proximité du prochain ravito. Abandonner pour raison de sécurité me semble une
raison valable.
En attendant, nous poursuivons prudemment sur ce
sentier et après de longues heures nous finissons par atteindre le ravito de
Bué. Il est 2h du matin, voilà une oasis dans la nuit.
Je refais le plein des bidons, grignote quelques trucs et
après quelques minutes repars avec mes deux compagnons. Nous sommes contents de
pouvoir progresser sur une piste large qu'en temps normal nous aurions trouvée sans
intérêt. Le sentier est ensuite plus facile et, sans parler d'abandon, je leur
fais part de mes craintes pour le passage à venir. Ils m'assurent qu'ils seront
là pour m'encadrer. Ceci, ajouté à la présence annoncée de deux bénévoles et du
fait que dans la vie il faut savoir affronter ses peurs pour avancer, fait que
je me remotive et que je bascule sans sourciller sur le bon sentier, à la bifurcation
où tout aurait pu s'arrêter.
C'est encore une grosse montée qui nous attend, toujours
dans la nuit et le brouillard. Steve repère les nombreux champignons qu'il n'a
pas le loisir de ramasser, Romain a les yeux qui fatiguent et sa vitesse s'en
ressent un peu. J'ouvre la route, prudent sur deux ou trois passages où je ne
mets pas la frontale sur le côté pour juger de la profondeur du vide. Et puis
nous finissons par trouver les deux bénévoles et le fameux passage à risque.
Ils nous saluent et nous demandent si
nous sommes lucides. Je réponds par un "Bonjour", en pleine nuit…
Mais ils ont fait un super boulot et la main courante qui a été installée suffit
à me rassurer sur ce passage finalement très court. Au-dessus il reste un
passage câblé où je me faufile aussi sans peine et sans peur. Le plus dur est
passé, il reste maintenant à dérouler jusqu'à l'arrivée, même si c'est à peine
plus compliqué que cela.
Bien que toujours très glissant, le sentier est quand même
beaucoup plus simple par la suite. Vers 4h du matin, alors qu'il me semble
apercevoir en pleine nature une femme en robe de chambre sur un balcon, c'est
un sympathique couple qui devant sa maison propose aux coureurs un peu de thé
chaud et quelques biscuits. Une attention que beaucoup auront apprécié, un peu
de chaleur au cœur de la nuit qui nous aura permis de nous relancer pour la
dernière bosse de la croix de Sia avant de redescendre vers la civilisation. Il
est 6h du matin, dans les rues de Luz nous sommes encouragés par quelques
jeunes qui terminent leur soirée devant une boîte de nuit. C'est leur vérité du
moment, peut être que dans quelques années ils trouveront celle qui est la nôtre
actuellement.
Nous
finissons par rejoindre la base vie d'Equièze-Sère où s'entassent coureurs du
120 et du 160km. Nous trouvons un coin pour nous installer et déballer le contenu
de notre sac de rechange. Nous n'avons fait "que" 78km et la route
est encore longue. Romain a décidé de s'arrêter là pour se préserver en vue de
la Diagonale des Fous. Par Steve qui est resté connecté nous avons appris
l'abandon de Flo et Francis, les rangs s'amenuisent.
Steve et moi prenons notre
temps, pour essayer de repartir presque neufs. Changement de vêtements pour le
haut, chaussettes propres après avoir mis un pansement sur une ampoule
naissante et nouvelles chaussures. Je laisse là mes Ultra Raptor si
performantes en terrain glissant pour prendre les Cascadia 7 plus confortables,
confiant dans la météo annoncée et donc le terrain sec à venir. Je recharge en
boisson et en nourriture, étonné et satisfait de n'avoir aucun problème pour
m'alimenter après 20h sur les sentiers. Le Nutraperf passe bien, tout ce que
j'ai avec moi comme les ravitos de l'orga embarqués aussi. Parfait et indispensable.
Je
mange quelques pâtes avec un peu de jambon, une compote, étonnamment
aujourd'hui je n'ai pas envie de Coca. J'essaie en vain de somnoler un peu, de
ne rien oublier dans mon équipement et puis quand nous sommes tous les deux
prêts nous faisons nos adieux à Romain et repartons avec Steve, bien couverts
dans le jour qui se lève. Nous avons 13km à effectuer principalement en montée sur
route ou piste jusqu'au prochain ravito. Rien de bien excitant mais après les
difficiles sentiers de la nuit c'est appréciable. La brume est toujours là, il
ne fait pas froid et nous avançons bien. Les pistes sont entrecoupées de portions
de sentiers très raides et tout va bien jusqu' à que Steve commence à
décrocher.
Je m'arrête pour grignoter et l'attendre, il m'annonce qu'il
n'a plus de jus. On repart doucement, mais rapidement il prend beaucoup de
retard. Je m'avance un peu, pour avoir le temps de m'asseoir et somnoler un
peu, la tête posée sur mes bâtons. Un coureur s'arrête pour voir si je vais
bien, lui aussi a l'air de puiser. Les seuls qui nous passent à une bonne
allure sont ceux du 160km, il est vrai que l'on a à faire à ceux qui termineront
dans les trente premiers de cette course.
Steve me rejoint, pas besoin de
parler, je vois bien qu'il est épuisé. Je lui dis qu'on va rejoindre le prochain
ravito où il pourra manger avant de poursuivre. Mais c'est lui qui a raison,
les trente derniers kilomètres sont un énorme morceau et à cette allure
ralentie nous ne passerons pas les barrières horaires. Sa décision d'arrêter
est prise, il me dit d'y aller pour ne pas prendre de retard. Je sens en moi la
force et l'envie d'aller au bout alors pour ne pas être coincé aux barrières
horaires je l'écoute et je pars d'un bon pas vers la suite. C'est dommage,
j'étais tellement sûr qu'on allait rejoindre ensemble l'arrivée, mais c'est le jeu
de l'ultra et de ses impondérables.
Après une nouvelle longue portion de route, je rejoins le
ravito de Tournaboup, déjà 92km derrière moi. Sébastien Buffard est là et
m'encourage. On échange quelques mots, il m'apprend qu'il a remporté la course
en 17h. Steve arrive aussi, en voiture, pour rendre son dossard. Nouvel arrêt
pour moi avec toujours le même cérémonial : remplir les bidons, prendre un peu
de salé dans mes poches et me reposer en mangeant quelques pâtes et une
compote.
Mais le doute est là : je suis bien fatigué, il reste trente
kilomètres dont les dix premiers en terrain difficile avec mille mètres à
monter. Vais-je y arriver ou bien est ce que l'épuisement va me gagner avant
d'avoir atteint le prochain ravitaillement situé si loin, dans presque vingt
kilomètres de montagne sans possibilité d'abandon ?
Et puis je pense à tous ces gens à qui je parle de cette course
depuis des mois, sur mon blog, sur les réseaux sociaux, au boulot. Abandonner
d'accord, mais pas sans raison valable. Je ne suis pas malade, je n'ai mal
nulle part, je suis heureux d'être là, alors la décision semble évidente. Je me
lève, je sors du ravito et en me faisant badger je pense à ceux qui me suivent
sur internet et vont voir que je suis reparti, pour aller jusqu'au bout. Je
reprends mon avancée et seul, sous le soleil qui vient enfin de sortir, je
laisse quelques larmes d'émotion s'échapper et couler sur mes joues.
Rapidement je suis rejoins par les premiers du 80km et je
vais voir le classement se dessiner sous mes yeux. Ici c'est Julien Navarro qui
monte fort et commence déjà à distancer Mika Pasero. Un peu plus haut, alors
que je progresse sur la piste caillouteuse, je m'arrête pour regarder passer
Guillaume Beauxis, futur troisième. Puis j'aborde la superbe partie en
direction d'Aygues Cluses. Superbe mais ô combien technique. J'avais oublié ces
sentiers caillouteux, ces passages de blocs où il faut chercher sa trace, ces
montées raides au milieu des racines. J'avance toujours, mais se faire doubler
par des randonneurs est quand même un signe de lenteur. Peu importe, j'irai au
bout comme sur l'Ultra Trail Catllaràs, cette belle épreuve vaincue il y a un
mois sous la chaleur et dont je porte le bracelet aujourd'hui, l'autre pilier
de ma détermination.
J'arrive auprès de la cabane où je reprends un peu d'eau et
m'arrête pour piocher un peu de salé dans ma réserve. Puis je repars affronter
la montée vers le col. Les lacets s'enchainent alors que la pente se redresse et
après plus de 29h de course j'atteins la Hourquette Nère à 2465m. Plusieurs coureurs
sont assis là et se reposent, avec sous les yeux le superbe panorama du Pic de
Bastan et des nombreux lacs qui s'étalent à ses pieds. Je ne m'attarde pas et
m'engage dans la descente où j'arrive à trottiner un peu. Juliette Blanchet la
première féminine du 80km me dépasse, très à l'aise sur ce sentier technique.
Sous le lac de Port Bielh je croise Yvan, idéalement posté pour
faire des photos dans un décor paradisiaque. J'ai longtemps pensé à l'instant
où je le croiserai et c'était aussi un des moteurs qui me faisait avancer. Je
suis faible mais pas mal, on parle un peu et je lui dis que si je continue
comme ça la bière d'arrivée est envisageable.
Un peu plus bas, c'est Sandrine Prisse qui me doublera,
assurant sa seconde place. Avec elle comme avec beaucoup, les encouragements
seront mutuels et les saluts sympathiques. Peu passeront sans répondre, coincés
dans leur bulle. Sourire et profiter du moment fait pourtant aussi partie des
clefs de la réussite.
Et ils seront nombreux à me dépasser sur cette interminable
descente qui mène au lac de l'Oule. Un sentier qui descend peu mais est très
technique avec de nombreuses marches, mélange de blocs et de racines, un
calvaire pour celui qui n'est pas en forme. A ma grande surprise, la remontée
sur Merlans que je redoutais ensuite se passe très bien et c'est en bonne forme
que je rejoins ce dernier ravitaillement. Je me restaure, discute avec les
bénévoles, serein car quand on est là on sait qu'il reste très peu et que la
victoire est proche.
J'en repars d'un bon pas, en profitant du soleil car comme
souvent le col de Portet est pris dans le brouillard. Je croise beaucoup de
public qui descend, d'autres attendent au bord du chemin le passage de leur
champion. Je cherche le regard d'une jolie brune qui n'est pas là pour moi,
j'obtiens un sourire et un bravo. Je lui rends un sourire et un merci, avant d'en
terminer avec cette dernière montée. De l'autre côté du col de Portet, les
premières pentes sont très raides et c'est un calvaire de les descendre. Mon
voisin du 160km coince comme moi, les genoux font la grimace. Puis les pentes
s'adoucissent et ceux qui le peuvent les dévalent en courant. Pour ma part je
ne trottine que de temps en temps, par exemple lorsque je croise une route et
que du public est là pour m'encourager.
Les coureurs du 80km qui me dépassent ont presque tous un
mot gentil, il est facile de voir à mon allure que nous ne sommes pas sur la
même course et ils se doutent que je suis sur la fin d'une épreuve qui n'a pas
été facile.
Après un long chemin où je marche toujours, nous plongeons
dans une belle descente à travers bois. Le chemin est boueux, glissant mais
joueur, et je m'amuse à courir un peu sur cette superbe partie. A la sortie de
la forêt, je le paie aussitôt : ma tête commence à tourner et la barrière sur
laquelle je m'appuie semble bouger. Je m'empresse de sortir de quoi manger et
je passe là cinq bonnes minutes à savourer mon petit sandwich arrosé de boisson
énergétique. L'alerte a été chaude et quand je repars il n'est plus question de
courir.
La piste qui descend me parait bien longue, mais les
concurrents du 80km sont toujours chaleureux, même si la plupart foncent vers
l'arrivée pour passer sous la barre des 15h.
Je finis par atteindre le bas de la descente et les
premières maisons de Vignec, la délivrance est proche. Yorick est là, je ne m'y
attendais pas du tout, mais lui aussi a abandonné et il tenait à me voir
arriver. Il m'accompagne un peu sur la route avant de me laisser filer et comme
je te sais lecteur, je te remercie encore d'avoir été là.
Il me reste un kilomètre de route et ayant trop peur de la
défaillance, je continue à marcher. Ce n'est qu'en approchant des premières
maisons de Vielle Aure que je commence à trottiner. Il est 20h et la petite rue
est pleine de monde. L'arrivée passe trop vite, c'est ce que j'en retiendrai.
Les copains sont là, un sourire illumine mon visage, je suis heureux, mais pas
tout à fait conscient de ce que je viens d'accomplir. Je n'ai pas eu là la
grande émotion que j'attendais mais qu'importe, j'ai versé des larmes bien
avant l'arrivée et je ne sais combien de fois depuis, encore aujourd'hui en
écrivant et certainement dans des mois quand je me relirai. Je suis allé au
bout de moi-même, j'ai affronté quelques peurs accompagné par deux amis, pris
mon destin du jour en main et refusé de renoncer sans raison valable, pour
aller au bout de mon aventure, celle dont je rêvais depuis des mois. J'en sors
grandi sans aucun doute possible et certainement légèrement changé, les
bénéfices de l'ultra ne s'arrêtent pas une fois la ligne d'arrivée franchie.
A la fin de ce récit je voulais remercier tous mes potes
présents sur place, des plus proches aux justes connus, tous ceux qui me lisent
ici ou sur Facebook et à qui je ne voulais pas me présenter avec un abandon non
justifié, la family qui s'inquiète parfois que j'en fasse trop, et puis les
collègues du boulot qui m'ont suivi sur le net et ont pris des nouvelles à mon
retour, chose à laquelle je m'attendais peu.
Alors maintenant place au repos, essentiel et nécessaire
après un tel effort, avant de revenir sur de courtes épreuves plus raisonnables
et de repartir un jour lointain pour un nouveau défi, qui pour l'instant reste
encore à imaginer.
Tour des Cirques
123km 7000m+ 8000m-
Terminé en 35h11'
221ème sur 236 arrivants pour
près de 400 partants
Merci à toutes celles et ceux à qui j'ai emprunté des photos, ils se reconnaitront.
Merci encore pour tous vos encouragements.
Exceptionnellement vous pouvez laisser un message, cela aussi fera partie de l'histoire.
Exceptionnellement vous pouvez laisser un message, cela aussi fera partie de l'histoire.
16 commentaires:
Magique......merci
Grandiose!!!
Tu l'as fait et bien fait!!!
Fier et modeste...
Lucide et persévérant!!!
Chapeau MONSIEUR, ainsi qu'à tes compagnons...
Jamais je n'irai jusqu'à de telles distances mais l'envie d'aller au-delà de soi est très communicative...
@ bientôt
Seb del pueblo de Rieucrossss
Encore un immense bravo!
J'attendais ce récit impatiemment...
Tellement que je lis la seconde partie au sortir de ma nuit de boulot!
Même si je ne te connais que de loin, je suis fier de Toi!
En finissant cette épreuve, tu as une nouvelle fois montré que tu étais un Vrai, mais, un comme on les Aime avec aussi ses faiblesses et sa tendresse...
Le chrono n'est pas celui escompté mais tu es au bout et, celle là, il fallait la boucler!!!
Bonne et belle récup' à Toi et au plaisir de très vite te recroiser, en tout cas, au moins, te lire!
Bon c'est pas malin, je suis envahi par une nuée de moucherons devant mon écran... 1 grand moment que cette nuit partagée sur les sentiers. Particulièrement content que tu sois allé au bout du tour! BRAVO. Bonne récup et à très bientôt sur du plus court!
Bravo Michel, je suis content d'avoir partagé un long bout de cette aventure avec toi. Je suis heureux qui tu l'ai terminé.
Dommage que je n'ai pas eu la force de faire la dernière partie avec toi.
Savoure bien cette victoire sur toi même tu le mérite !
Bravo...
Très belle aventure magnifiquement contée..(une fois de plus)
Peu de personne arrive à se transcender comme tu le fais..et surtout avec une modestie incroyable..
Tu fais rêver bcp de trailers..
Merci.
Encore un énorme félicitation Michel, tu la fait et ces souvenirs resteront gravés à jamais :) TOn récit est plein d'humilité, de persévérance et de bon sens.
Très bon repos !!
Franck
Modestie, humilité, lucidité devant ce beau défi remporté haut la main! Tu cotoies les gagnants aussi facilement que tu intègres ceux qui font les fonds de classement, c'est aussi pour cela qu'on aime te suivre, te lire et remplir aussi rapidement notre bulletin d'inscription pour les citadelles! Juste quelqu'un de bien!
Grand récit pour cette grande aventure...Et en te lisant et en se projetant, j'arrive "presque" à m'imaginer vivre ton épopée. Manquent la fatigue, les douleurs musculaires et tendineuses, le manque de sommeil...tout ce qui fait qu'il fallait être très fort dans la tête pour aller au bout de ton sentier, toujours libre d'avancer. Encore bravo Michel.
Une belle aventure de plus à ton actif,sérieusement préparée autant physiquement que mentalement, et une fois de plus brillamment contée et illustrée.
Si sur le moment, je n'avais pas pris toute la mesure de la performance, la lecture du récit permet maintenant d'imaginer les efforts consentis, toujours mieux encaissés quand ils sont partagés avec des amis.
Tu auras occupé une bonne partie de ma journée là bas, entre tous ceux du 80 qui me demandaient de tes nouvelles le matin, puis tous ceux du 120 à qui moi je demandais des infos sur ta progression, avant enfin de te croiser et de voir que malgré l'énorme fatigue, tu étais suffisamment solide pour aller au bout. Bravo !
Bravo,Felicitation & Merci Mic..
Ton Cr me conforte dans l'idée qu'il faut etre, tres costaud pour le GRP..Merci de t'ouvrir a tous et de nous faire "participer" à ton vidage de tripes...pour faire et terminer le cirque
FINISHER.. tu as l’étoffe d'un grand
Au plaisir
JM2CJC
Bravo pour avoir bouclé ce Tour, toujours autant de plaisir de te lire et d'avoir passer ce week-end ensemble.
à très bientôt
Thierry
Bonjour Michel,
bravo pour ton parcours et ton CR.
On a fait un peu de chemin ensemble à partir de 3 à 4H du matin. Vous m'avez rattrapé au niveau de la ferme dans la descente d'arrode chez le couple de bons samaritains. D'ailleurs je suis sur une de tes photos dans leur cour(je suis tout flouté par ma frontale!!) et on s'est retrouvé dans Tournaboup avant que tu me doubles de manière irrémédiable dans la descente de Portet avec un mal de genoux dont la douleur est toujours un peu présente 2 semaines après.
Content d'avoir fait un bout de chemin ensemble (bien que je n'ai pas été très prolixe -trop concentré sur le chantier) et au plaisir de te revoir. Il va falloir que je m'attaque un de ces jours aux "citadelles"!!
Franck.
savoir se transcender malgré l'adversité et la douleur,rester humble sont les mamelles de l'art...naud
bravo pour cet émouvant récit
maurice
Une femme en robe de chambre dans la pampa! :D
Bravo pour cette magnifique course, et merci pour ta sincérité quant à tes émotions tout au long de ton aventure. C'est inspirant.
bienvenue dans le monde de l'ultra qui ne peut s'appréhender qu'après 100km et une nuit dehors
beaucoup ont peur froid dans la nuit peu l'avoue
ce n'est que sur du long qu'on peut vivre ces up and down du physique et du psychique d'un moment à l'autre, inimaginables
reposes toi bien la recup c'est très important même pour la tête et profites en pour réfléchir à encore une autre dimension,népal par exemple…
maurice 09
Enregistrer un commentaire